samedi 31 mars 2007

Les vidéos du jour

Voici le lien de l'entrevue de Claudette Carbonneau à Radio-Canada hier.

La conférence de presse d'hier

Une parodie de pub

vendredi 30 mars 2007

Appui du syndicat des professeur-e-s du Collège FX Garneau

L’exécutif du Syndicat des professeur-e-s du collège François-Xavier-Garneau FNEEQ-CSN tient à apporter son appui aux justes revendications des chargé-e-s de l’Université Laval, tant pour ce qui a trait à leurs conditions de travail qu’à leurs conditions salariales.

Les chargé-e-s de cours représentent une grande part de ce qu’est l’enseignement à l’Université Laval, et c’est à ce titre qu’elles et qu’ils ont droit à une reconnaissance de leur apport, reconnaissance passant par un rattrapage salarial et par une amélioration de leurs conditions d’emploi. Pour cette raison, il faut que leurs revendications soient entendues et que les parties en viennent rapidement à un règlement.

Les étudiant-e-s sont en droit de voir leurs cours reprendre, et de voir ceux-ci assumés par leurs chargé-e-s de cours, dont on aura reconnu la légitimité dans une convention collective négociée et respectueuse de leurs droits. Toute démarche de la direction visant à ce que ces cours soient donnés par le personnel cadre devra être jugée comme le dénigrement de l’éducation et, surtout, de ce qu’est la profession enseignante.

Luc Lafontaine

Président du syndicat des professeur-e-s du

Collège François-Xavier-Garneau

Progrès dans les négociations (Info 690)

Le message orignial se trouve ici

(INFO690) - En grève depuis deux semaines et demie, le Syndicat des chargés de cours de l'Université Laval constate du progrès dans les négociations.
Le débat sur les superviseurs de stage est en voie d'être réglé pour qu'ils soient payés à forfait et non à l'heure. Le président du syndicat, Martin Courval, est optimiste, comme on peut l'entendre dans l'extrait audio. Restera à régler les questions de retraite et de salaires. La grève des 2000 chargés de cours prive les étudiants du 1er cycle d'environ 40 % de leurs cours.
Julie Héroux / Info690

Les vidéos du jour

Une parodie de pub de l'université en espagnol : Sin reconocimiento

Le tintamarre dans les couloirs

Les négociations avancent (Le Journal de Québec)

L'article original se trouve ici

Taïeb Moalla
Le Journal de Québec
30/03/2007 07h40

Pour la première fois depuis le déclenchement de la grève des chargés de cours de l'Université Laval, des progrès auraient été enregistrés à la table des négociations.

Claude Brochu, vice-président aux relations intersyndicales au sein du Syndicat des chargés de cours, a signalé «(qu'au) cours des deux dernières séances, il y a eu des avancées sur la question importante des superviseurs de stages, des congés parentaux et sur le profil d'engagement des chargés de cours».

Selon lui, «on sent que l'Université est passée au mode négociation. Il lui reste maintenant à en arriver au mode règlement». Il semble que les pourparlers achoppent sur la question du rattrapage et des hausses salariales.

Un recours aux cadres?

Du côté de l'Université Laval (UL), on s'est plié aux demandes de la conciliatrice, qui a demandé aux deux parties de ne pas évoquer le détail des négociations. Cela dit, l'UL n'écartait toujours pas la possibilité de recourir au service de ses cadres pour remplacer, au pied levé, les chargés de cours.

«On verra cela programme par programme. Les cadres sont généralement des professeurs et ont la compétence nécessaire pour faire le travail», a signalé Richard Fournier, directeur des communications de l'Université Laval.

Ce dernier a également rappelé que le règlement des études permet d'accorder une note binaire aux étudiants. «On peut dire si le niveau de l'étudiant est satisfaisant ou non sans donner de moyenne cumulative», affirme-t-il.

Si l'arrêt de travail devait continuer, les étudiants recevraient «au plus tard la semaine prochaine» le détail des mesures qui seront mises en place. «Ces mesures (...) tiendront compte notamment des particularités propres à chaque domaine d'études, des méthodes pédagogiques utilisées et du travail fait jusqu'à maintenant en cours de session», peut-on lire dans un message adressé aux étudiants et signé par Christiane Piché, vice-rectrice aux études.

Au syndicat, Claude Brochu décrit ces solutions comme étant «plus médiatiques qu'applicables». Ce dernier soutient que la valeur des diplômes décernés risque de s'en ressentir.

Une opinion que semblent partager les deux principaux regroupements étudiants de l'UL, qui ont de nouveau exprimé leurs inquiétudes face à la menace qui pèse sur la session.

Les chargés de cours sont en grève depuis le 14 mars. Ce matin, Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, animera une conférence de presse à l'Université Laval.

Les étudiants mettent de la pression (Radio-Canada)

L'original se trouve ici

La Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS) réclament un signe d'encouragement dans le conflit qui oppose les chargés de cours et l'Université Laval.

En point de presse jeudi matin, les deux associations ont dit craindre que les étudiants ne fassent les frais de ce conflit de travail et qu'ils ne perdent leur semestre qui s'achève à la mi-avril.

Les associations étudiantes refusent de prendre parti dans ce conflit, mais demandent aux chargés de cours de même qu'à l'administration de l'université de faire un véritable effort pour débloquer les négociations.

Les étudiants ont par ailleurs été invités par leurs associations à faire parvenir des courriels aux deux parties, afin de manifester leur impatience à voir ce conflit réglé.

Du côté du syndicat des chargés de cours, le vice-président, Claude Brochu, qui a participé aux premières séances de négociations, sans être optimiste, affirme que la partie patronale a modifié sa stratégie.

« On me dit que l'Université est finalement en mode négociation, ça ne veut pas dire qu'on la perçoit encore, la partie patronale, comme en mode règlement, mais elle est en mode négociation, ce qui est déjà une amélioration », dit-il.

La tension augmente

Mercredi, les syndiqués ont accusé la direction de l'Université de jeter de l'huile sur le feu en indiquant aux étudiants que des mesures seraient prises pour combler l'absence des chargés de cours.

Selon le président du syndicat des chargés de cours, Martin Courval, ce message véhiculé par la vice-rectrice de l'Université, Christiane Piché, a soulevé la colère des syndiqués en grève. Pour exprimer leur mécontentement, une centaine de grévistes ont tenu un siège mercredi midi devant les bureaux de la vice-rectrice.

Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse un peu plus de 30 % des cours de premier cycle.

jeudi 29 mars 2007

Une nouvelle forme de parodie!

Info-négo 29 mars

La négociation reprendra demain après-midi en présence de la conciliatrice. Nos négociateurs syndicaux sont en attente d’une réponse patronale sur un enjeu fort important, celui des superviseurs-es de stage. Par la suite, les discussions se poursuivront sur le salarial. Il est prévisible de croire que les deux parties se rencontreront pendant toute la fin de semaine pour poursuivre la négociation.

La présidente de la CSN, Mme Claudette Carbonneau, a annoncé sa venue pour demain matin au Pavillon Alphonse-Desjardins. Elle rencontrera les grévistes au local de grève et leur adressera ensuite la parole vers 10h00 à l’Agora.

Au cours d’une conférence de presse convoquée à 11h00 elle viendra apporter son soutien et témoigner de la solidarité des travailleurs et travailleuses de la Confédération des syndicats nationaux aux grévistes du SCCCUL. Elle sera accompagnée du président de la FNEEQ-CSN, Ronald Cameron ainsi que de la 1ère vice-présidente, Mme Marie Blais et de la présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Mme Ann Gingras.

La journée a été fertile en entrevues avec les journalistes. Plusieurs de nos militants et militantes ont été interviewés par RDI, TQS, CKRL, le Journal de Québec, Le Soleil, Canoe, CBC, Radio-Canada, L’Exemplaire, Impact Campus, etc

Installation de pancartes et piquetage sur le boulevard Laurier, Sit-in « surprise » au 5e étage du Pavillon Jean-Charles Bonenfant, piquetage à la passerelle du boulevard Robert-Bourassa ainsi que tintamarre et piquetage autour de la tour de la Faculté des sciences de l’Éducation ont fait partie des actions animées de mobilisation tout au cours de la journée.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Grève des chargées de cours à l'Université Laval (Info 800)

Le message original peut être retrouvé ICI

(INFO800) - La direction de l'Université Laval devrait faire le point aujourd'hui sur le conflit.

Les étudiants seront également informés d'ici les prochains jours de la façon dont l'Université entend s'y prendre pour sauver leur session.

Des mesures seront prises dans certains départements et facultés. Plusieurs possibilités sont mises de l'avant, notamment un retour en classe des cadres, une reprise des cours à l'été ou à l'automne ou, tout simplement, la transformation des notes accumulées en note finale.

Le syndicat des chargés de cours déplore l'utilisation de ces mesures et affirme que le meilleur moyen de sauver la session et de négocier sérieusement.

Alexandra Paré / Info800

Les vidéos du jour

Sit-in au Vice-rectorat aux ressources humaines


Une nouvelle parodie

La tension monte (Journal de Québec)

L'articule original se trouve ici


Jean-François RacineLe Journal de Québec29/03/2007 06h42
Les chargés de cours en grève de l'Université Laval ont fait grimper la tension d'un cran, hier, avec des visites indésirables dans des pavillons et des moyens de pression plus dérangeants pour les étudiants qui s'impatientent.
Outre le piquetage qui se poursuit toujours devant différents édifices, une centaine de grévistes se sont assis devant les bureaux de la vice-rectrice, hier midi.
Le «sit-in» momentané a eu lieu au pavillon Bonenfant. Plus tard en après-midi, un groupe d'une douzaine de manifestants a tenté d'interrompre une rencontre entre un cadre et des étudiants au pavillon Vachon. Plusieurs agents de sécurité étaient d'ailleurs visibles à l'entrée des bâtiments peu de temps après l'incident. «Nous avons voulu faire savoir que nous étions mécontents et le geste a bien fonctionné», a simplement dit une chargée de cours rencontrée à la sortie.
«La tension monte», a indiqué une porte-parole du Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval (SCCCUL), Nicole Blouin.
Rencontre aujourd'hui
La vice-rectrice de l'université, Christiane Piché, a adressé un message aux étudiants, leur disant que des mesures seraient prises pour combler l'absence des chargés de cours. Un point de presse est prévu ce matin.
Les chargés de cours sont en grève depuis le 14 mars et les étudiants subissent actuellement les contrecoups d'une troisième semaine de conflit. Plusieurs commencent d'ailleurs à s'inquiéter pour leur session. «Après trois semaines, ça va devenir inquiétant», affirme Lauri Hudon, dont trois cours sur six en enseignement des mathématiques sont dispensés par des chargés de cours.
Les chargés de cours sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail. Les négociations se poursuivent en présence d'un conciliateur. Une grève avait aussi eu lieu en 2004. «C'est épidémique», indique Jérôme Caron, un étudiant en agronomie.
Hier, le Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval (SPUL) a appuyé le SCCCUL dans la lutte qu'il mène pour l'amélioration des conditions de travail de ses membres.

mercredi 28 mars 2007

Info-négo 28 mars

Il est 23h06 et notre équipe de négociateurs syndicaux n’est toujours pas revenue de la séance de négociation qui a débuté à 13h30 cet après-midi. La conseillère syndicale Céline Lalande a appelé vers 9h15 pour nous informer que le SCCCUL poursuivait la négociation et en particulier le dossier des superviseurs-es de stages. En ce qui a trait au salarial, cette question n’avait pas encore été abordée au moment de l’appel.

Dès son retour ce matin, le président du SCCCUL, Martin Courval a été accueilli fort chaleureusement par les membres du Conseil exécutif, qui ont été unanimes à accepter la proposition du comité de négociation à ce qu’il reprenne sa place comme porte-parole du SCCCUL, à la table de négociation.

Les militants et militantes du syndicat ont été fort actifs sur le campus tout au cours de la journée. D’abord une haie de chargés-es de cours en grève accueillait les automobilistes dès 8h30 ce matin à l’entrée de l’Université Laval, boulevard Laurier.

Puis à 11h, un sit-in et tintamarre avec plus de 75 militants et militantes ont causé un certain émoi au 5e étage du Vice-rectorat des ressources humaines, du Pavillon Bonenfant. Au cours de l’après-midi, les chargés-es de cours ont investi les étages des pavillons de Koninck, Palasis-Prince, Pouliot au rythme d’un tintamarre revendicateur et tonitruant. Des tracts portant sur les revendications salariales ont été distribués à cette occasion.

Appui du SPUL

Une excellente nouvelle nous est parvenue en fin d’avant-midi : un communiqué du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) ayant comme titre Le SPUL appuie le SCCUL.

« Le SPUL est particulièrement sensible aux demandes faites par le SCCCUL en ce qui a trait au rattrapage salarial et à certaines revendications en lien avec des conditions d’emploi favorisant un meilleur encadrement des étudiantes et étudiants au premier cycle.

Le SPUL souhaite que les parties puissent en arriver à une entente le plus rapidement possible de façon à éviter l’annulation de la session académique en cours. »

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Lettre d'appui d'un étudiant

Avec son accord, nous publions une lettre qu'un étudiant a fait parvenir au SCCCUL:
Je suis étudiant au baccalauréat en communication publique (profil journalisme) depuis l’automne 2005 à l’Université Laval. En plus je suis en résidence à l’université puisque je viens d’une autre région. Je suis très déçu de l’attitude de l’université dans la recherche d’un règlement avec le SCCCUL. Voila depuis belle lurette que le syndicat a voulu négocier de bonne foi. Dès le mois de février, les syndiqués ont voté pour obtenir le mandat de grève et l’Université Laval n’a rien fait pour arriver à un compromis. Même, nous les étudiants avons été très peu informés par l’université.
J’avais décidé de venir étudier à Laval, parce que cette institution avait un nom. Maintenant, elle hypothèque mon avenir, elle empêche mon développement de carrière et aussi me coûtera peut-être de l’argent si la session est annulée ou prolongée, mon bail en résidence se termine le 30 avril.
Je déplore aussi l’attitude passive de la direction des affaires publiques, qui depuis le début du conflit, martèle dans les médias que les étudiants sont très peu touchés par ce conflit. C’est faux, j’ai 12 crédits sur un total de 15 ou les cours sont données par des chargées de cours. Voilà maintenant deux semaines que j’essaie du mieux que je peux de me maintenir à jour dans mes travaux et lectures.
J’admire le courage des chargées des cours de l’Université. Les revendications sont justes. Ils ne sont pas complémentaires à notre formation. Ils sont des fins connaisseurs et ils sont essentiels.
Je me souviens quand j’ai débuté mon cours à l’université. On nous disait qu’il fallait travailler très fort pour réussir. Je dis maintenant que c’est au tour de l’Université Laval de faire ses devoirs en attendant que je puisse poursuivre les miens après le retour en classe

Jean-Virgile Tassé-Themens

Le ton monte (Radio-Canada)

cliquez ici pour l'article original

Le ton monte dans le conflit de travail à l'Université Laval. Les chargés de cours accusent la direction de l'Université de jeter de l'huile sur le feu.La vice-rectrice de l'Université, Christiane Piché, a adressé un message aux étudiants, leur disant que des mesures seraient prises pour combler l'absence des chargés de cours.Selon le président du syndicat des chargés de cours, Martin Courval, ce message soulève la colère des syndiqués en grève.« Ils ont réussi à éveiller les gens avec une grande colère, mais ça renforce l'opposition qu'on avait comme quoi l'Université Laval ne respecte pas 2000 de ses employés », dit-il.Une centaine de grévistes se sont assis devant les bureaux de la vice-rectrice mercredi midi.Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier.

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En exclusivité sur votre blogue, une photo du sit-in!

LE SPUL APPUIE LE SCCCUL

Cité universitaire (Québec), le 28 mars 2007.
Le Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval (SPUL) appuie le Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval (SCCCUL)dans la lutte qu'il mène pour l'amélioration des conditions de travail de ses membres. Le SPUL est particulièrement sensible aux demandes faites par le SCCCUL en ce qui a trait au rattrapage salarial et à certaines revendications en lien avec des conditions d'emploi favorisant un meilleur encadrement des étudiantes et étudiants au premier cycle. Le SPUL souhaite que les parties puissent en arriver à une entente le plus rapidement possible de façon à éviter l'annulation de la session académique en cours.
*John G. Kingma, président
Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval (SPUL)

On fait du bruit pour nous...

En klaxonnant, la population de Québec montre son appui aux chargé-es de cours de l'Université Laval!

Les parodies continuent...

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Aussi... Une
nouvelle parodie
(en anglais)

mardi 27 mars 2007

Parodie des têtes à claque!

Voici une parodie inspirée des textes des têtes à claque fait par deux
chargées de cours de la faculté des sciences de l'administration!

Info-négo 27 mars

Aujourd’hui, une séance de négociation a eu lieu à 13h30 et s’est terminée à 16h30. Plutôt que de faire antichambre, en attente des réponses de l’Employeur au dépôt syndical effectué hier après-midi, les deux parties ont convenu de terminer plus tôt. Les discussions reprendront demain après-midi.

Pendant ce temps, près de 100 chargés-es de cours en grève ont effectué du piquetage devant le pavillon Alphonse-Desjardins. Ils ont aussi déambulé sur la passerelle, au dessus de l’autoroute Robert-Bourassa (Du Vallon).

Une distribution massive de milliers de feuillets d’information sur la grève et les revendications des chargés-es de cours a été faite sur le campus auprès des étudiants-es et des membres de la communauté universitaire.

Les chargés-es de cours en arrêt de travail depuis le 14 mars poursuivront demain leurs actions de visibilité sur le campus, en soutien au comité de négociation.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

L'Université Laval en réflexion (Radio-Canada)

Le texte original se trouve ici

La grève des 2000 chargés de cours de l'Université Laval en sera mercredi à sa troisième semaine, et rien ne laisse entrevoir un règlement rapidement.
La direction de l'Université Laval décidera au cours des prochains jours si elle fait appel à ses employés-cadres pour éviter de mettre en péril le semestre de milliers d'étudiants.
Si des employés-cadres remplacent les chargés de cours, leur enseignement sera limité à certains départements et facultés.
Une centaine de cadres, tout au plus, prendraient la relève de 800 chargés de cours, selon le responsable des relations publiques à l'Université Laval, Richard Fournier.

Les chargés de cours ont manifesté mardi sur la passerelle qui surplombe l'autoroute Robert-Bourassa. Une séance de conciliation a été tenue au cours de la journée entre des représentants de l'Université et le syndicat.
Plusieurs étudiants ont par ailleurs manifesté leur inquiétude quant à la fin de leur semestre en faisant parvenir quotidiennement des courriels à la Confédération des associations étudiantes et à la direction de l'Université.
Les étudiants, qui souhaitent pouvoir compléter leurs semestre, ont perdu beaucoup d'heures de cours en raison des élections lundi, des appels à la bombe dans les dernières semaines et de pannes d'électricité. De plus, les étudiants n'auront pas de cours lors du congé de Pâques lundi.

Plus de 1000 visiteurs!

Dans la seule journée d'hier (lundi), nous avons été visités par rien de moins que 1244 internautes.

Merci de votre intérêt croissant!

Le concepteur

Info-négo 27 mars

Les représentants syndicaux se sont présentés à la table de négociation lundi pour une rencontre qui a eu lieu de 13h à 17h. Selon eux les négociations avancent à petits pas.

Le climat semble moins tendu et l’Employeur s’est engagé à regarder une contreproposition salariale que l’équipe du SCCCUL a faite.On ne peut toutefois présumer des avancées que pourrait faire la partie patronale, compte tenu que d’une rencontre à l’autre il nous a habitués à de nombreuses fluctuations.

Les négos se poursuivront cet après-midi.

Nicole Blouin,vice-présidente aux communications

lundi 26 mars 2007

Info-négo 26 mars

Nos représentants syndicaux ont négocié toute la fin de semaine en présence de la conciliatrice à l’hôtel Clarion et les enjeux majeurs du SCCCUL ont donné lieu à des discussions fermes mais sans résultats concluants. La séance de samedi s’est terminée à 23h30 du soir et celle de dimanche à 18h30.

Rappelons que les négociateurs du SCCCUL en réponse à l’argumentaire de la partie patronale déposent constamment des documents en vue de trouver des solutions mais que, du côté de l’Employeur, aucun effort de propositions satisfaisantes n’est fait en ce sens.

On est en droit de se demander si les représentants de la partie patronale ont réellement des mandats de l’Employeur ou s’ils ne font que tuer le temps, en défendant âprement leurs objectifs personnels.

Les grévistes fort déçus de l’attitude méprisante et de plus en plus agressive de la partie patronale à leurs demandes légitimes sont déterminés plus que jamais à accentuer leurs moyens de pression au cours de la semaine.

Aujourd’hui, les deux parties devraient se rencontrer en fin de journée.

Nicole Blouin
Vice-présidente aux communications

dimanche 25 mars 2007

La manifestation du samedi 24 mars

Les chargées et chargés de cours déçus et offusqués par les propositions patronales ont manifesté lors d'un tintamarre leur solidarité et leur soutien envers leurs représentants syndicaux à la table de négociation. Les chargées et chargés de cours sont en grève depuis le 14 mars 2007. Loin de vouloir améliorer leurs conditions de travail, l'Employeur s'est efforcé au cours des derniers jours à remettre en question certains points déjà paraphés à la table par les deux parties. L'attitude patronale démontre une certaine ignorance des règles généralement acceptées en négociation pour obtenir un règlement satisfaisant.

Le tintamarre en vidéo!

Nouvelle parodie vidéo!

Avec ma maîtrise...

samedi 24 mars 2007

Nouveaux vidéos... dont une parodie

Nos chargés de cours en piquetage


Une nouvelle parodie!


L'une de nos parodies s'est retrouvée dans un autre blog!

vendredi 23 mars 2007

Info-Négo 23 mars 2007

C’est devant près de 250 chargées-es de cours en grève que la vice-présidente aux relations du travail, madame Hélène Bois, a fait le bilan des dernières rencontres à la table de négociation cet après-midi au pavillon Charles-de-Koninck.

Ce bilan, une fois de plus, reflète l’attitude arrogante des négociateurs patronaux et leur manque de respect à l’égard des enseignants-es universitaires que sont les chargés-es de cours. Loin de vouloir améliorer leurs conditions de travail, l’Employeur s’est efforcé au cours des derniers jours à remettre en question certains points déjà paraphés à la table par le deux parties et à faire des propositions qui se rapprochent du statu quo de la convention actuelle. L'attitude patronale démontre une certaine ignorance des règles généralement acceptées en négociation pour obtenir un règlement satisfaisant.

Les chargés-es de cours surpris, déçus et offusqués par les propositions patronales ont manifesté par des applaudissements nourris leur solidarité et leur soutien envers leurs représentants syndicaux qui se présenteront à la table de négociation demain après-midi.

Au nombre des points en discussion et remis en question mentionnons l’aide pédagogique, l’allocation de soutien professionnel, les droits d’auteur, la retraite, les superviseurs-es de stages, la formation à distance, et la rémunération. Sur ce dernier point, les trois propositions patronales diminuent de beaucoup la possibilité pour les chargés-es de cours d’être traités comme tous les chargés-es de cours des autres universités québécoises.

Les militants et militantes du SCCCUL ont clairement exprimé qu’ils et qu’elles ne voulaient plus être les chargés-es de cours les moins bien payés de tout le Québec.

Les chargés-es de cours en grève ont unanimement décidé d’accentuer leurs moyens de pression et d’action au cours des prochains jours en soutien à leur équipe de négociation.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Adversité Laval!

jeudi 22 mars 2007

Info-Négo le 22 mars 2007

Il y a eu une rencontre de négociation aujourd’hui et la conciliation se poursuit. Les deux parties se sont déclarées disponibles pour négocier en fin de semaine

Nos représentants syndicaux à la table de négociation feront le point sur les négos demain après-midi, lors de la rencontre prévue avec les membres du SCCCUL entre 14h et 16h, au Pavillon de Koninck, salle 3 F. Tous les chargés-es de cours en grève sont invités à y assister.

Le syndiqués-es ont poursuivi leurs moyens de pression et de visibilité sur le campus par de l’affichage et la distribution de tracts. Il y a eu également une action Tintamarre et du piquetage effectués par un groupe de chargés-es de cours, devant l’édifice de la Fabrique dans le quartier St-Roch.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Appui aux chargés de cours!

Les chargées et chargés de cours de l'Université Laval reçoivent l'appui du Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches!

Des parodies vidéo!

Avec ma maîtrise, on m'utilise

Malgré tout mon savoir...

mercredi 21 mars 2007

Info-Négo le 21 mars 2007

Depuis 9h ce matin jusqu’à 19h ce soir nos négociateurs syndicaux qui étaient réunis avec la partie patronale au ministère du Travail ont poursuivi leurs efforts en vue de trouver des solutions acceptables aux principaux enjeux de la négociation. Dès le début de la rencontre en début d’après-midi, la conciliatrice Mme France Racine a demandé aux parties de s’abstenir de faire tout commentaire public afin de ne pas nuire aux discussions en cours. Et elle a envoyé en ce sens un communiqué aux médias.
Les pourparlers entre les deux parties se continueront demain matin en présence de la conciliatrice.

L’Employeur a déclaré le 21 mars sur le site Alerion

Les discussions entre les parties se poursuivent aujourd’hui, après une journée de négociation hier. Les parties ont convenu en fin de journée hier d’ajouter une autre séance de négociation ce jeudi, si nécessaire.
L’Employeur s’est également montré disponible à poursuivre les discussions en fin de semaine, si nécessaire.

Nicole Blouin,vice-présidente aux communications

Comment aider les chargés-es de cours et accélérer le processus de négociation?

Réponse:

Si vous voulez aider les chargés-es de cours, nous vous suggérons les messages suivants à envoyer par courriel aux personnes suivantes :

Message 1 :
*******
Faites pression pour que les négociateurs négocient le plus souvent possible et pour qu’il y ait un règlement le plus tôt possible.
On a besoin des chargés-es de cours en classe rapidement.
Nous voulons que la session soit validée.
*******
Courriels

Michel Pigeon, recteur
Courriel : Michel.Pigeon@rec.ulaval.ca

Lise-Darveau-Fournier
Vice-rectrice
Vice-rectorat aux ressources humaines
Courriel : Lise.Darveau-Fournier@vrrh.ulaval.ca

Claude Godbout
Vice-recteur exécutif
Courriel : Claude.Godbout@vrex.ulaval.ca

Raymond Leblanc
Vice-recteur
Vice-rectorat à la recherche
Raymond.Leblanc@vrr.ulaval.ca

Diane Lachapelle
Vice-rectrice
Vice-rectorat au développement et aux relations internationales
Diane.Lachapelle@vrdri.ulaval.ca


Message 2 (à envoyer par courriel aux membres du Comité de négociation patronal)

*******
Nous voulons que les négociateurs négocient le plus souvent possible pour qu’il y ait un règlement le plus tôt possible.
On a besoin des chargés-es de cours en classe rapidement.
Nous voulons que la session soit validée.
*******

Comité de négociation patronal

Jacques Mathieu, porte-parole
Adjoint à la vice-rectrice Département d'histoire Courriel Jacques.Mathieu@hst.ulaval.ca

Yves Marcoux
MembreAdjoint à la vice-rectrice Vice-rectorat aux ressources humaines Courriel yves.marcoux@vrrh.ulaval.ca

Diane Crépin
Membre
Conseillère en gestion des ress. humaines et en relations de travail Vice-rectorat aux ressources humaines Courriel Diane.Crepin@vrrh.ulaval.ca

Jacques Martinette
Conseiller en gestion des ress. humaines et en relations de travail Vice-rectorat aux ressources humaines Courriel Jacques.Martinette@vrrh.ulaval.ca

Le tintamarre des chargés de cours

Négociation, état de la situation, 16-03-07

Les chargés de cours du Québec appuient leurs collègues

Le blogue vous tient informé!

Depuis la mise en place de ce blogue au jour 1 de la grève, celui-ci est consulté fréquemment par les membres du SCCCUL, les étudiants et sans doute d'autres personnes intéressées par le déroulement des événements. Hier seulement (mardi), le site a été consulté près de 500 fois par plus de 250 visiteurs!

Nous continuerons de vous présenter des informations fiables (et mises à jour quotidiennement!), en plus de certaines réalisations des grévistes, telles les parodies que vous avez déjà vues. N'hésitez pas à nous contacter si vous croyez avoir quelque chose à contribuer. Nous recommandons également à ceux qui laissent des commentaires à ne pas le faire de façon anonyme.

Merci pour votre intérêt!

Le concepteur

Les cadres en renfort ? (Le Soleil)

Le Soleil, mardi 20 mars 2007

GRÈVE DES CHARGÉS DE COURS À L’U. LAVAL
Les cadres en renfort ?


Annie Morin
Le Soleil
Québec

L’Université Laval pourrait demander à ses professeurs occupant des postes de direction de retourner en classe si la grève des chargés de cours devait mettre la session en péril.

« On regarde présentement s’il est possible de mettre en place des moyens pour permettre aux étudiants de terminer leur session » advenant une prolongation du conflit, expliquait hier Richard Fournier, directeur des communications de l’Université Laval.

Si « rien ne peut transpirer » de l’exercice pour l’instant, M. Fournier admet que l’idée de remplacer les chargés de cours par des cadres fait partie des scénarios étudiés. Les doyens et les vice-doyens des facultés ainsi que les directeurs de départements et d’écoles sont considérés comme des cadres par l’Université Laval. À la base, ce sont tous des professeurs-chercheurs. Ils ont été élus par leurs collègues ou nommés afin de participer à la gestion de l’établissement. De mémoire d’homme, la haute direction n’a jamais demandé à ses gestionnaires d’effectuer le travail de syndiqués en grève. Il s’agirait donc d’une première.

L’Université Laval dit vouloir éviter que les étudiants soient pénalisés par une grève de longue haleine. « On pense surtout aux gens qui doivent diplômer, soit parce qu’un emploi les attend ou qu’ils sont en démarche avec leur ordre professionnel », a spécifié M. Fournier.

Info-Négo 20 mars 2007

Une délégation de 43 chargés-es de cours du SCCCUL accompagnée par le conseiller syndical à la mobilisation Michel Truchon s’est rendue à l’Assemblée générale du Conseil central Québec Chaudière Appalaches qui était réuni à Donnacona..

Des leur arrivée dans la salle à 11h30, les militantes et militants ont été chaleureusement accueillis par une centaine de syndiqués représentants des divers syndicats membres du Conseil central qui scandaient SOLIDARITÉ. La présidente du Conseil central, Ann Gingras a invité ensuite la porte-parole du SCCCUL Nicole Blouin à présenter l’historique du conflit qui a mené au déclenchement de la grève le 14 mars.

Au cours de la journée, une centaine de chargés-es de cours en grève ont effectué diverses actions de mobilisation: piquetage devant le pavillon Desjardins ainsi que près du chemin Sainte-Foy souvent encouragés par des klaxons de solidarité d’automobilistes, conception et fabrication d’affiches et tournées de surveillance des salles de cours.

Négociation

La conciliatrice avait convoqué les deux parties à une rencontre .en après-midi au ministère du Travail. La rencontre a duré jusqu’à 21h. Une autre séance de négociation est prévue demain toute la journée

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

À propos de la grève...

Chers collègues,

Suite à des rumeurs circulant sur le campus, nous tenons à vous aviser que, durant cette période de grève, il nous est interdit comme chargés-es de cours sous contrat, en vertu du Code du travail, de poser les gestes suivants :

- communiquer avec nos étudiants par courriel, par téléphone ou de toutes autres façons, dans un but pédagogique (avancement des travaux, préparation d'examen, proposition de travail d'équipe, etc.) ;

- communiquer avec nos étudiants sur WebCT à des fins pédagogiques ;

- poursuivre l'enseignement via des cours à distance ;

Tous ces gestes sont, répétons-le, interdits en vertu du Code du travail et peuvent entraîner des pénalités très sévères pour les contrevenants.

D’autre part, si vous apprenez que l’on cherche à vous remplacer d’une façon ou d’une autre dans vos tâches d’enseignement, nous vous prions de nous en informer le plus rapidement possible.

Syndicalement vôtre,

Puma Freytag,
vice-président à la vie syndicale

mardi 20 mars 2007

La grève dans les médias (suite)

Merci à J.W. pour la référence!

Deux des cliniques de dentisterie paralysées (Le Soleil, vendredi 16 mars 2007)

lundi 19 mars 2007

Bravo à Rachel Sauvé!

Rachel Sauvé, chargée d'enseignement à l'ÉLUL qui a remporté le bronze dans la catégorie seniors professionnels pour la Dictée des Amériques qui a eu lieu samedi au Parlement de Québec. Nos sincères félicitations de la part de tous les membres du SCCCUL.

Il y avait des représentants et représentantes de la Chine, du Mexique, du Vénézuéla, du Paraguay, de la Roumanie, de la Russie, de la Bulgarie, du Chili, de l'Égypte qui ont participé à ce concours et c'est un Québécois de Saint-Hyacinthe François Robillard qui a remporté les honneurs de la Dictée des Amériques dans la catégorie seniors professionnels.
La dictée avait été rédigée par l'auteur-compositeur-interprète Vincent Vallières

Rachel Sauvé de Québec a dit:«Ce n'est pas la première fois que je participe à la dictée. Cette année, je me suis donné la peine d'étudier. J'ai eu du temps pour le faire a-t-elle ajouté à la blague en faisant référence à la grève des chargés-es de cours de l'Université Laval ».

Info-Négo 19 mars 2007

Les journalistes de la presse écrite et électronique appellent régulièrement au SCCCUL pour savoir s’il y a du nouveau dans les négociations avec la partie patronale.Nous aimerions bien leur dire que l’Employeur a décidé de consacrer plus d’heures à négocier mais il n’en est rien. Tout ce que nous pouvons leur annoncer, c’est qu’il y a deux rencontres prévues cette semaine avec la conciliatrice. La première a lieu demain après-midi et la deuxième devrait se tenir toute la journée de mercredi. Il n’y a pas eu de convocation des parties en fin de semaine car l’Employeur comme vous le savez, ne voulait pas négocier en fin de semaine. Bien plus, à une demande de notre équipe syndicale, le porte-parole patronal à la table de négociation Jacques Mathieu, s'est déclaré indisponible choisissant de participer à un colloque à l'extérieur de la ville plutôt que d'être présent à la table. Son remplacement n'a même pas été envisagé.

Comment peut-on s’attendre à du respect lorsqu’on manifeste à notre endroit une telle désinvolture! Je laisse le soin à nos chargés-es de cours en grève de qualifier eux-mêmes cette déclaration. Je laisse le soin également aux étudiants et étudiantes de constater la mauvaise foi qui est manifestée à l’égard des négociations avec les chargés-es de cours.

Il existe un principe généralement observé en relations du travail lorsque l’Employeur est réellement désireux d’obtenir un règlement. Il s’organise pour négocier le plus souvent possible en se déclarant disponible pour le faire. Dans ce cas-ci il est évident que les négociateurs patronaux prennent tous les prétextes possibles pour ralentir le rythme de la négociation et ce même en instance de conciliation.

Nos négociateurs syndicaux le disent et le répètent. Il suffirait d’un peu plus de temps pour négocier, il faudrait des mandats plus explicites de la part de la très haute administration THA, pour que le conflit de travail prenne fin.

Blogue

N’oubliez pas que nous avons depuis jeudi dernier un blogue http://sccculengreve.blogspot.com où vous pouvez obtenir toutes les informations concernant la grève. Ceux et celles qui souhaiteraient ajouter un témoignage doivent nécessairement les envoyer à : nicole.blouin@scccul.ulaval.ca

Erratum

Dans la liste des associations étudiantes qui ont donné leur appui aux revendications des chargés-es de cours il faut enlever le nom de l’Association des étudiants en pharmacie (AGEP) qui s’est retrouvé malencontreusement dans la liste des appuis. Nous nous en excusons.

Un message pour vos étudiants-es

Demain nous vous enverrons un court message explicatif sur la grève que vous pourrez envoyer à vos étudiants-es .

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Courriel d'appui

Bonjour à l'équipe du SCCCUL et aux grévistes,

J'ai vu ces jours-ci la photo des chargés de cours qui piquetaient sur le campus sous la pluie et dans le brouillard (Le Soleil). Dire qu'il y a seulement 3 ans, le même scénario se répétait pour que nous puissions obtenir gain de cause. J'étais alors des vôtres et je me souviens de la forte mobilisation de tout le monde, de l'ambiance incomparable et du plaisir de connaître de nouveaux collègues.
Je regrette beaucoup de ne pas pouvoir être parmi vous au local de grève pour fabriquer des pancartes et pour piqueter ( je vis en France à Bordeaux où j'ai pris ma retraite depuis janvier 2006 après avoir été chargée de cours en langues, linguistique et traduction pendant 25 ans à Laval). Je suis avec vous de tout coeur malgré les milliers de km qui nous séparent. Tenez bon, votre cause est juste!

SALUTATIONS à tous et bon courage. Je continue à suivre de près les activités du SCCCUL (vive l'internet!)

Syndicalement vôtre,

Mireille Quettier-Martin

samedi 17 mars 2007

Info-négo 16 mars 2007

Info-Négo 16 mars 2007

Les Syndicats de chargés-es de cours membres du Regroupement Université de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec sont venus appuyer leurs collègues chargés-es de cours de l’Université Laval dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est déroulée ce matin au Pavillon Alphonse-Desjardins.

La vice-présidente aux relations du travail Hélène Bois a rappelé aux journalistes présents de RadioCanada, TQS, du Journal de Québec et du quotidien Le Soleil, les enjeux majeurs de la négociation et a souligné la grande déception de l’équipe de négociation syndicale devant le refus de la partie patronale de mettre de l’avant des propositions acceptables pour le SCCCUL, notamment pour la rémunération à forfait, le non- morcellement de la tâche pour les superviseurs-es de stages et les chargés-es de cours qui donnent des cours en formation à distance. Elle a fait référence à ce propos à la dernière séance de négociation convoquée par la conciliatrice le 15 mars qui n’a donné lieu qu’à un renforcement de l’attitude fermée de l’Employeur qui n’a pas daigné mettre de nouvelles propositions sur la table se refusant même à négocier pendant la fin de semaine.

« Nous voulons a-t-elle déclaré être considérés comme des professionnels-les de l’enseignement et que la compétence que nous apportons à l’enseignement universitaire se traduise de façon plus équitable ».

La première vice-présidente de la FNEEQ-CSN Marie Blais a pour sa part insisté sur le fait qu’il était inacceptable que les chargés-es de cours de l’Université Laval soient les moins bien payés de tous les chargés-es de cours dans toutes les universités québécoises. Rappelons à ce propos que l’offre patronale de 1% ajouté au montant de 6 443$ pour une charge de cours ne permet pas aux chargés-es de cours de L’UL de rattraper la moyenne du salaire des chargés-es de cours des autres universités qui sera de 7 300$ en 2008.

Jean Trudelle, 2e vice-président de la FNEEQ était également présent à la rencontre de presse.

Appuis des syndicats de chargés-es de cours membres du Regroupement Université de la FNEEQ-CSN

Les représentants et représentantes des syndicats de chargés-es de cours qui assistaient à la rencontre ont tour à tour manifesté leur appui et leur solidarité aux chargés-es de cours de l’Université Laval. Le président du Syndicat des chargés-es de cours de l’Université du Québec à Montréal Guy Dufresne, la présidente du Syndicat des chargés-es de cours de l’Université du Québec à Rimouski, Louise Bérubé, la présidente du Syndicat des tuteurs et tutrices de Téluq, Sylvie Pelletier, le vice-président du Syndicat des chargés-es de cours de l’Université du Québec en Outaouais, Gérard Gratton, le vice- président du Syndicat des chargés-es de cours de l’Université de Montréal, Laval Rioux ont été unanimes à condamner l’attitude méprisante des négociateurs patronaux de l’U.L. et à faire valoir que dans leur université respective les négociations se déroulaient de façon respectueuse. Le vice-président du Syndicat des maîtres de français langue seconde Pierre Grenier a pour sa part déclaré que le comportement des négociateurs patronaux de l’Université Laval avec les chargés-es de cours avait été exactement le même lors des négociations de son syndicat qui avait entraîné un lock out.

Ce fut l’occasion également au cours de cette rencontre de dévoiler la liste des associations étudiantes qui ont envoyé une lettre d’appui aux chargés-es de cours, membres du SCCCUL.

Bilan des appuis des associations étudiantes

L’Association des étudiants(es) en études cinématographiques nous apporte son appui.

L’ACÉLUL, l’Association de création et d’études littéraires de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’AÉSS, l’Association des étudiants et étudiantes des Sciences sociales de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’AGÉRIUL, l’Association générale des étudiantEs en relation industrielles de l’Université Laval, nous apporte son appui.

Le MESSUL, le Mouvement des étudiantes et étudiants en service social de l’Université Laval, nous apporte son appui.

Le RÉKINUL, le Regroupement des étudiants en KINésiologie de l’Université Laval, nous apporte son appui.

Le REGKINUL nous apporte son appui.

L’AGEETUL, l’Association générale des étudiants et des étudiantes en théâtre de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’Association des étudiants en génie mécanique de l’Université Laval nous apporte son appui.

L’Aegepul, l’Association des étudiantes et étudiants gradués(e)s de l’École de psychologie de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’AGNIL, l’Association des graduées et gradués en nutrition inscrits à Laval, nous apporte son appui.

L’AGAA, l’Association des étudiants gradués en agriculture et en alimentation, nous apporte son appui.

L’ADITSR, l’Association des diplômés.e.s inscrit.e.s en théologie des sciences religieuses, nous apporte son appui.

ARTEFACT, l’Association des étudiants de 2e et 3e cycles du Département d’histoire de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’APEUL, l’Association des politologues étudiants de l’Université Laval, nous apporte son appui.

L’AGEEPP (faculté de philosophie) nous apporte son appui.

L’AEEA, l’Association des étudiantes et des étudiants en anthropologie, nous apporte son appui.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

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vendredi 16 mars 2007

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Jour 3 - Conférence de presse

Avis de convocation - Appui des syndicats de chargés-es de cours affiliés à la FNEEQ-CSN aux chargés-es de cours de l'Université Laval QUEBEC, le 15 mars /CNW Telbec/ - Les membres du Conseil exécutif du
Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval, (SCCCUL),
invitent les journalistes à une conférence de presse pour faire le point sur
l'état des négociations à la suite de la rencontre qui s'est déroulée le
15 mars à la demande de la conciliatrice.


Date: le vendredi 16 mars
Heure: 11h00
Lieu: Université Laval
Pavillon Alphonse-Desjardins
Salle 3342


Madame Marie Blais, première vice présidente de la Fédération nationale
des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) ainsi que les
représentants et représentantes des syndicats de chargés-es de cours affiliés
à la FNEEQ-CSN de l'Université du Québec en Outaouais, de l'Université du
Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l'Université du Québec à Rimouski, de la
TELUQ, de l'Université du Québec à Montréal et de l'Université de Montréal
viendront témoigner leur solidarité à leurs collègues en grève à l'Université
Laval depuis le 14 mars.
Il y aura également la présentation des appuis d'un ensemble
d'associations étudiantes de l'Université Laval aux revendications des
chargés-es de cours.
Renseignements: Nicole Blouin, (418) 656-2202

jeudi 15 mars 2007

Questions et réponses à propos de la grève

Bonjour à tous,
Des chargés-es de cours n'ont pas pu se rendre à l'assemblée générale de mercredi dernier et ont peut-être des questions à propos de la grève. Nous avons réuni ici quelques réponses qui pourront répondre à ces interrogations:

Q: Est-il possible de poursuivre une activité pédagogique pendant la durée de la grève des chargés-es de cours de l’université Laval ?
R: Pendant la durée complète de la grève, l’ensemble des cours, séminaires ou toutes autres activités pédagogiques se trouvent interrompues. Il en va de même pour toutes corrections, remises de notes et / ou d’évaluations. Les modalités de la reprise de l’ensemble des activités académiques suspendues et de leur notation seront définies au terme de la grève, dans le protocole de retour au travail.

Q: Si, en tant que chargé-e de cours, je ne reçois de rémunération que pour des tâches liées, puis-je poursuivre mes activités?
R: Toutes activités d’encadrement, de rencontres avec les étudiants-tes doivent être suspendues. Il en est de même pour toutes tâches liées à l’enseignement telles que stipulées dans un contrat de chargé-e de cours, ex : rencontres, rendez-vous avec des étudiants, courriels, téléphones, etc. Il en va de même pour toutes les activités hors campus dispensées par les chargés-es de cours de l’Université Laval.

* Pour toute information et inscription, prière de vous présenter au bureau de votre syndicat, au 3304 - 3e étage, Pavillon Alphonse Desjardins

Nicole Blouin,vice-présidente aux communications

Info-négo 15 mars 2007

La conciliatrice avait convoqué ce matin à 9h les représentants syndicaux et patronaux à une rencontre pour voir à relancer les négociations entre les parties. Mais malheureusement rien n’a réellement bougé.

Céline Lalande, conseillère syndicale et porte-parole du SCCCUL à la table de négociation a exposé les enjeux majeurs pour lesquels les chargés-es de cours voulaient des avancées significatives. Elle a précisé que les chargés-es de cours voulaient être payés à forfait et que la partie syndicale attendait une proposition dans ce sens également pour les superviseurs-es de stages.

À la suite de cette présentation, l’Employeur n’avait aucune offre à faire et il s’est dit désappointé que le SCCCUL n’ai pas réajusté ses demandes à la baisse.

Peut-on croire à partir de ces allégations, que la partie patronale a des mandats? On peut sérieusement en douter surtout lorsque les représentants patronaux ont suavement déclaré à la table que dans quelques jours ils pourraient éventuellement rencontrer leurs mandants.

Ils ont même refusé de négocier pendant la fin de semaine même si les membres de notre équipe de négociation ont clairement indiqué qu’ils étaient prêts à négocier n’importe quand et à n’importe quelle heure.

Notre équipe de négociation est très déçue de l’attitude patronale. Il semble que l’Université veuille prendre les étudiants en otage.

Une conférence de presse demain matin
Une conférence de presse se tiendra à 11h demain matin pour faire le point sur l’état des négociations et recevoir les appuis des collègues chargés-es de cours membres du Regroupement Université.
Madame Marie Blais, première vice présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) ainsi que les représentants et représentantes des syndicats de chargés-es de cours affiliés à la FNEEQ-CSN de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Rimouski, de la TÉLUQ, de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université de Montréal viendront témoigner leur solidarité aux chargés-es de cours de l’Université Laval en grève depuis le 14 mars.
Il y aura également la présentation des lettres d’appui des associations étudiantes de l’Université Laval soutenant les revendications des chargés-es de cours .

Entrevue à Canal Vox

Hélène Bois a donné une entrevue sur la négociation à Canal Vox, Cable 9. Cette entrevue sera diffusée vendredi le 16 mars, à l’émission Voix publique entre 10h30 et 11h, samedi le 17 mars, entre 18h00 et 19h00 et dimanche le 18 mars entre 21h30 et 22h00.

Blogue

Les chargés-es de cours auront accès à un blogue du SCCCUL ou on pourra entre autres trouver de l’information à propos des négociations, des comptes-rendus des activités reliées à la grève, des articles de journaux. Le blogue permettra aussi de recueillir les commentaires des lecteurs. Vous pouvez avoir accès dès demain à ce nouveau canal de communication qui sera mis à jour quotidiennement. Le blogue se situe à l’adresse suivante : http://sccculengreve.blogspot.com/

Informatique quand tu nous lâches…

Certains d’entre vous ont remarqué que l’Info-Négo d’hier était parvenu en multiples exemplaires. Ceci est dû à une panne du serveur de courriels de l’Université Laval.


Nicole Blouin,vice-présidente aux communications

Page de référence sur ulaval.ca

L'université Laval a choisi d'inclure une section d'information à propos de la grève des chargés de cours sur sa page d'accueil. On y retrouve, pour l'instant, une série de questions fréquentes et leurs réponses.

Vous pouvez y accéder directement par ce lien:

http://www.dap.ulaval.ca/index.php?id=528

Les chargés de cours en grève (Journal de Québec)

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/03/20070315-100303.html

Les chargés de cours en grève
Katia Bussière Le Journal de Québec15/03/2007 10h03
Les 2000 chargés de cours de l'Université Laval ont déclenché une grève générale illimitée, hier matin, mais déjà, des rencontres sont prévues, la semaine prochaine, avec la partie patronale afin de trouver un terrain d'entente pour ne pas compromettre la session des étudiants.
«La pire chose, c'est de déclencher la grève. Pour qu'on en soit arrivé là, il a fallu que l'Université Laval nous pousse à bout», s'est exclamé Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours, à la sortie d'une rencontre d'information avec les syndiqués quelques heures après le début de la grève.
Tant M. Courval que la direction de l'Université Laval ont fait savoir que les négociations ne sont pas rompues. Les deux parties se disent prêtes à s'asseoir le plus rapidement possible pour résoudre l'impasse. «Des rencontres sont prévues la semaine prochaine», dit le porte-parole patronal, Richard Fournier. «Oui, on veut régler», continue M. Courval.
En attendant, tous les cours donnés par les chargés de cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. «Les étudiants comprennent la situation. On a une vingtaine d'associations étudiantes derrière nous», commente M. Courval. La Confédération des associations étudiantes (CADEUL) prendra position demain.
Des moyens de pression sont envisagés par les syndiqués, mais on ne parle pas de piquetage pour l'instant. Outre les congés parentaux et le régime de retraite, la parité salariale avec les autres universités fait partie des points litigieux. Session compromise?
Environ 900 des 2000 chargés de cours sont directement touchés par la grève, car ils sont sous contrat cette session-ci. Quelque 40 % des cours du premier cycle sont donnés par des chargés de cours. Impossible de savoir combien d'étudiants sont affectés par le conflit. On sait cependant qu'il y a 28 000 étudiants au premier cycle.
La session pourrait être compromise si la grève perdure. «Une session est reconnue valide après 12 semaines. Les étudiants en sont actuellement à leur 10e semaine de cours. On a une marge de manoeuvre de cinq semaines (une session dure 15 semaines)», affirme M. Fournier. Pas informés
C'est par les médias que la plupart des étudiants ont appris le déclenchement de la grève, hier matin. «J'ai entendu la nouvelle à la radio. Je n'ai jamais été informée. Faut-il reprendre des cours et des examens? C'est inquiétant. J'espère que la session ne sera pas compromise», dit Caroline, une étudiante en administration.
«On est totalement dans le noir», ajoute Ann-Pier Chabot, aussi étudiante en administration. Quatre de ses cinq cours sont donnés par des chargés de cours. «C'est une amie qui m'a dit qu'il y a une grève. C'est une grosse surprise. Qu'est-ce qu'ils revendiquent? Est-ce qu'on devra rattraper le retard? Est-ce que les chargés de cours répondront à nos courriels?» s'interroge-t-elle.
«Au prix qu'on paie, ça ne me tente pas de recommencer. Une session coûte 1100 $ à part les livres», continue Audrey Thouin, également au baccalauréat en administration.

Cyberpresse | Le Soleil

Cyberpresse Le Soleil

CHARGÉS DE COURS DE L’UNIVERSITÉ LAVAL

Une grève qui arrive à point

Annie Morin

Les chargés de cours de l’Université Laval tablent sur la fin de la session et la course au rectorat pour mettre un terme rapidement — et à leur avantage ! — à la grève générale illimitée, entamée hier matin dans la confusion.

« Ces dernières années, le recteur (Michel Pigeon) a souvent dit qu’il n’y avait pas de raison que les chargés de cours (de Laval) aient de moins bonnes conditions qu’ailleurs au Québec. C’est le moment de prouver qu’il pensait ce qu’il disait », a lancé hier Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours de l’Université Laval, qui est également candidat péquiste dans la circonscription de Portneuf.
L’équité avec les chargés de cours des autres universités québécoises est au cœur de la bataille livrée sur le campus lavallois. Les syndiqués y gagnent actuellement 6442 $ par charge de cours, alors que leurs collègues du réseau de l’Université du Québec récoltent en moyenne 7300 $. Ces derniers, en négociation à Rimouski, en Outaouais et bientôt à Chicoutimi, tentent d’obtenir 8500 $ par charge de cours, soit la parité avec les professeurs. C’est aussi l’objectif des chargés de cours de l’Université Laval, ce qui représente un rattrapage salarial de près de 30 %. Ceux-ci affirment aussi se battre contre la précarité d’emploi et pour la qualité de l’enseignement.

Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil de jeudi.

mercredi 14 mars 2007

Info-négo 14 mars 2007

Info-Négo le 14 mars 2007

Ils et elles étaient plus de 250 chargés-es de cours qui ont participé à la réunion spéciale de l’Assemblée générale tenue au Théâtre de la Cité universitaire ce matin pour être informés sur l’état des négociations et sur les moyens de pression et d’action nécessaires pour faire avancer la négociation.

En ce qui concerne le déclenchement de la grève, le président du SCCCUL Martin Courval a souligné que le Conseil exécutif du syndicat en était venu à cette solution de dernier recours, sans gaieté de cœur, considérant que c’était le seul moyen qu’avait le Syndicat de faire débloquer les enjeux majeurs à la table de négociation.

La vice-présidente aux relations du travail, Hélène Bois, a présenté par la suite ces enjeux pour lesquels les chargés-es de cours devaient poursuivre leurs moyens de pression en vue d’obtenir gain de cause.Ces enjeux étant la rémunération, le morcellement de la tâche pour les superviseurs-es de stages et les chargés-es de cours qui donnent des cours à distance, les congés parentaux et le régime de retraite.

1-La rémunération

La partie patronale propose une rémunération basée sur une échelle salariale qui est scandaleuse. À toutes fins pratiques, la majorité des membres du SCCCUL, 1300 sur 2000, connaîtraient par année, et pour les 3 prochaines années, une augmentation inférieure aux paramètres gouvernementaux soit 1% par année au lieu de 2%.

2- Le morcellement de la tâche pour les superviseurs-es de stages en éducation et les chargés-es de cours qui donnent des cours à distance

Superviseurs-es de stages en éducation

Il n’y a eu aucune ouverture au cours des 41 séances de négociation. Ce fut un blocage total. L’Employeur refuse de considérer une rémunération à forfait. La partie patronale préfére une rémunération horaire, désavantageant totalement ces chargés-es de cours. L’Employeur a clairement affirmé par ailleurs qu’il ne les reconnaissait pas comme des chargés-es de cours, considérant que leur travail en était un d’encadrement et non d’enseignement.

Formation à distance

L’Employeur tient à rémunérer à l’heure les chargés-es de cours donnant de l’enseignement à distance qui n’effectuent pas l’intégralité des tâches d’enseignement, notamment la préparation du cours et l’évaluation des apprentissages.

Ce qui équivaut aussi à un morcellement de la tâche d’enseignement. L’Employeur ne payant que pour une portion d’une charge de cours.

3-Congés parentaux

Ce fut une attente interminable depuis l’automne 2006 pour une réponse satisfaisante à la demande syndicale.

Concernant les congés parentaux, nos représentants se sont vus offrir un projet de lettre d’entente au lieu d’articles traitant du fond de la question. L’Employeur ne se disant pas encore prêt à écrire un chapitre sur les droits parentaux, prétextant que le Régime québécois de l’assurance parentale était encore trop récent (seulement 15 mois depuis l’application de la Loi) et qu’il y avait encore trop de vérifications d’ordre juridique à faire. Notons que nos négociateurs syndicaux avaient déposé un texte sur les congés parentaux dès le mois de septembre 2006 et que l’Employeur a attendu jusqu’au 6 mars 2007 pour faire son offre, en refusant de prendre en compte la proposition syndicale et surtout en retirant la proposition initiale qu’il avait déjà faite.

4- Régime de retraite

Aucune proposition n’a encore été déposée par la partie patronale.

Une ligne de piquetage réussie

Ne craignant pas la pluie une centaine de chargés-es de cours n’ont pas eu peur de se mouiller en manifestant pancartes à la main devant le pavillon Alphonse-Desjardins au cours de l’après-midi.

En dernière heure nous venons d’apprendre que la conciliatrice a convoqué les parties à une rencontre de négociation demain matin.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications

Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval (SCCCUL)

La grève dans les médias

Les chargés de cours en grève (Radio-Canada)

Les chargés de cours de l'Université Laval déclenchent une grève générale (TQS.ca)

Grève des chargés de cours de l'Université Laval (Info690)

Les chargés de cours en grève (LCN - avec vidéo)

Les chargés de cours de l’Université Laval en grève (Cyberpresse.ca)

Jour 1 de la grève

L'annonce de la grève générale et illimitée des membres du syndicat des chargées et chargés de cours de l'université Laval (SCCCUL) a été diffusée le soir du 13 mars.

Elle fait suite à la résolution de l'Assemblée générale du 9 février qui "mandate le conseil exécutif pour qu'il déclenche, au moment jugé opportun, tous les moyens de pression et d'action nécessaires, pouvant aller jusqu'à la grève."

Ce blogue a été mis sur pied afin de concentrer en un endroit à la fois les communiqués du SCCCUL, un compte-rendu des actions entreprises par les grévistes ainsi que les échos de la grève dans les médias.