CHARGÉS DE COURS DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
Une grève qui arrive à point
Les chargés de cours de l’Université Laval tablent sur la fin de la session et la course au rectorat pour mettre un terme rapidement — et à leur avantage ! — à la grève générale illimitée, entamée hier matin dans la confusion.
« Ces dernières années, le recteur (Michel Pigeon) a souvent dit qu’il n’y avait pas de raison que les chargés de cours (de Laval) aient de moins bonnes conditions qu’ailleurs au Québec. C’est le moment de prouver qu’il pensait ce qu’il disait », a lancé hier Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours de l’Université Laval, qui est également candidat péquiste dans la circonscription de Portneuf.
L’équité avec les chargés de cours des autres universités québécoises est au cœur de la bataille livrée sur le campus lavallois. Les syndiqués y gagnent actuellement 6442 $ par charge de cours, alors que leurs collègues du réseau de l’Université du Québec récoltent en moyenne 7300 $. Ces derniers, en négociation à Rimouski, en Outaouais et bientôt à Chicoutimi, tentent d’obtenir 8500 $ par charge de cours, soit la parité avec les professeurs. C’est aussi l’objectif des chargés de cours de l’Université Laval, ce qui représente un rattrapage salarial de près de 30 %. Ceux-ci affirment aussi se battre contre la précarité d’emploi et pour la qualité de l’enseignement.
Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil de jeudi.