vendredi 23 mars 2007

Info-Négo 23 mars 2007

C’est devant près de 250 chargées-es de cours en grève que la vice-présidente aux relations du travail, madame Hélène Bois, a fait le bilan des dernières rencontres à la table de négociation cet après-midi au pavillon Charles-de-Koninck.

Ce bilan, une fois de plus, reflète l’attitude arrogante des négociateurs patronaux et leur manque de respect à l’égard des enseignants-es universitaires que sont les chargés-es de cours. Loin de vouloir améliorer leurs conditions de travail, l’Employeur s’est efforcé au cours des derniers jours à remettre en question certains points déjà paraphés à la table par le deux parties et à faire des propositions qui se rapprochent du statu quo de la convention actuelle. L'attitude patronale démontre une certaine ignorance des règles généralement acceptées en négociation pour obtenir un règlement satisfaisant.

Les chargés-es de cours surpris, déçus et offusqués par les propositions patronales ont manifesté par des applaudissements nourris leur solidarité et leur soutien envers leurs représentants syndicaux qui se présenteront à la table de négociation demain après-midi.

Au nombre des points en discussion et remis en question mentionnons l’aide pédagogique, l’allocation de soutien professionnel, les droits d’auteur, la retraite, les superviseurs-es de stages, la formation à distance, et la rémunération. Sur ce dernier point, les trois propositions patronales diminuent de beaucoup la possibilité pour les chargés-es de cours d’être traités comme tous les chargés-es de cours des autres universités québécoises.

Les militants et militantes du SCCCUL ont clairement exprimé qu’ils et qu’elles ne voulaient plus être les chargés-es de cours les moins bien payés de tout le Québec.

Les chargés-es de cours en grève ont unanimement décidé d’accentuer leurs moyens de pression et d’action au cours des prochains jours en soutien à leur équipe de négociation.

Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications