Avec son accord, nous publions une lettre qu'un étudiant a fait parvenir au SCCCUL:
Je suis étudiant au baccalauréat en communication publique (profil journalisme) depuis l’automne 2005 à l’Université Laval. En plus je suis en résidence à l’université puisque je viens d’une autre région. Je suis très déçu de l’attitude de l’université dans la recherche d’un règlement avec le SCCCUL. Voila depuis belle lurette que le syndicat a voulu négocier de bonne foi. Dès le mois de février, les syndiqués ont voté pour obtenir le mandat de grève et l’Université Laval n’a rien fait pour arriver à un compromis. Même, nous les étudiants avons été très peu informés par l’université.
J’avais décidé de venir étudier à Laval, parce que cette institution avait un nom. Maintenant, elle hypothèque mon avenir, elle empêche mon développement de carrière et aussi me coûtera peut-être de l’argent si la session est annulée ou prolongée, mon bail en résidence se termine le 30 avril.
Je déplore aussi l’attitude passive de la direction des affaires publiques, qui depuis le début du conflit, martèle dans les médias que les étudiants sont très peu touchés par ce conflit. C’est faux, j’ai 12 crédits sur un total de 15 ou les cours sont données par des chargées de cours. Voilà maintenant deux semaines que j’essaie du mieux que je peux de me maintenir à jour dans mes travaux et lectures.
J’admire le courage des chargées des cours de l’Université. Les revendications sont justes. Ils ne sont pas complémentaires à notre formation. Ils sont des fins connaisseurs et ils sont essentiels.
Je me souviens quand j’ai débuté mon cours à l’université. On nous disait qu’il fallait travailler très fort pour réussir. Je dis maintenant que c’est au tour de l’Université Laval de faire ses devoirs en attendant que je puisse poursuivre les miens après le retour en classe
Jean-Virgile Tassé-Themens
J’avais décidé de venir étudier à Laval, parce que cette institution avait un nom. Maintenant, elle hypothèque mon avenir, elle empêche mon développement de carrière et aussi me coûtera peut-être de l’argent si la session est annulée ou prolongée, mon bail en résidence se termine le 30 avril.
Je déplore aussi l’attitude passive de la direction des affaires publiques, qui depuis le début du conflit, martèle dans les médias que les étudiants sont très peu touchés par ce conflit. C’est faux, j’ai 12 crédits sur un total de 15 ou les cours sont données par des chargées de cours. Voilà maintenant deux semaines que j’essaie du mieux que je peux de me maintenir à jour dans mes travaux et lectures.
J’admire le courage des chargées des cours de l’Université. Les revendications sont justes. Ils ne sont pas complémentaires à notre formation. Ils sont des fins connaisseurs et ils sont essentiels.
Je me souviens quand j’ai débuté mon cours à l’université. On nous disait qu’il fallait travailler très fort pour réussir. Je dis maintenant que c’est au tour de l’Université Laval de faire ses devoirs en attendant que je puisse poursuivre les miens après le retour en classe
Jean-Virgile Tassé-Themens