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La Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS) réclament un signe d'encouragement dans le conflit qui oppose les chargés de cours et l'Université Laval.
En point de presse jeudi matin, les deux associations ont dit craindre que les étudiants ne fassent les frais de ce conflit de travail et qu'ils ne perdent leur semestre qui s'achève à la mi-avril.
Les associations étudiantes refusent de prendre parti dans ce conflit, mais demandent aux chargés de cours de même qu'à l'administration de l'université de faire un véritable effort pour débloquer les négociations.
Les étudiants ont par ailleurs été invités par leurs associations à faire parvenir des courriels aux deux parties, afin de manifester leur impatience à voir ce conflit réglé.
Du côté du syndicat des chargés de cours, le vice-président, Claude Brochu, qui a participé aux premières séances de négociations, sans être optimiste, affirme que la partie patronale a modifié sa stratégie.
« On me dit que l'Université est finalement en mode négociation, ça ne veut pas dire qu'on la perçoit encore, la partie patronale, comme en mode règlement, mais elle est en mode négociation, ce qui est déjà une amélioration », dit-il.
La tension augmente
Mercredi, les syndiqués ont accusé la direction de l'Université de jeter de l'huile sur le feu en indiquant aux étudiants que des mesures seraient prises pour combler l'absence des chargés de cours.
Selon le président du syndicat des chargés de cours, Martin Courval, ce message véhiculé par la vice-rectrice de l'Université, Christiane Piché, a soulevé la colère des syndiqués en grève. Pour exprimer leur mécontentement, une centaine de grévistes ont tenu un siège mercredi midi devant les bureaux de la vice-rectrice.
Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse un peu plus de 30 % des cours de premier cycle.