vendredi 20 avril 2007
vendredi 13 avril 2007
Allocation de grève; semaine du 9 au 13 avril
Bonjour,
Les allocations de grève pour la semaine du 9 au 13 avril 2007 (semaine 5) seront disponibles au bureau du Syndicat ce vendredi 13 avril à partir de 14 heures. Elles sont disponibles pour les grévistes qui ont fait du militantisme syndical au cours de la semaine 4, soit la semaine du 2 au 6 avril.
Le versement de cette dernière allocation se fait en vertu des règles de fonctionnement du Fonds de défense du Syndicat et de celui de la CSN :
Elles seront versées [les allocations] pour chacune des semaines de grève ainsi que pour la semaine qui suit la fin de la grève.
Les chèques ne seront EN AUCUN CAS délivrés par la poste.
Les chèques non réclamés le vendredi 20 avril à 17 heures seront détruits (chèques SCCCUL) ou retourné à la CSN (chèques CSN) et ce, en vertu des règles qui régissent le fonds de défense de la CSN.
J'en profite pour remercier ceux et celles qui ont collaboré à la gestion, à la distribution et à la saisie des données nécessaires au versement des quelque 300 000$ d'allocations des cinq dernières semaines.
Bon retour en classe,
Gilles Fontaine, trésorier
Les allocations de grève pour la semaine du 9 au 13 avril 2007 (semaine 5) seront disponibles au bureau du Syndicat ce vendredi 13 avril à partir de 14 heures. Elles sont disponibles pour les grévistes qui ont fait du militantisme syndical au cours de la semaine 4, soit la semaine du 2 au 6 avril.
Le versement de cette dernière allocation se fait en vertu des règles de fonctionnement du Fonds de défense du Syndicat et de celui de la CSN :
Elles seront versées [les allocations] pour chacune des semaines de grève ainsi que pour la semaine qui suit la fin de la grève.
Les chèques ne seront EN AUCUN CAS délivrés par la poste.
Les chèques non réclamés le vendredi 20 avril à 17 heures seront détruits (chèques SCCCUL) ou retourné à la CSN (chèques CSN) et ce, en vertu des règles qui régissent le fonds de défense de la CSN.
J'en profite pour remercier ceux et celles qui ont collaboré à la gestion, à la distribution et à la saisie des données nécessaires au versement des quelque 300 000$ d'allocations des cinq dernières semaines.
Bon retour en classe,
Gilles Fontaine, trésorier
jeudi 12 avril 2007
L’heure des comptes (Le Soleil)
L'original se trouve ici
Le mercredi 11 avril 2007
Annie Morin
L’Université Laval n’est pas la seule à faire ses comptes, au terme de la grève des chargés de cours. Les syndiqués aussi. En assemblée générale, mardi, des membres ont été déçus d’apprendre que leur chèque de paie pour la session d’hiver allait probablement rapetisser, malgré une augmentation rétroactive de presque 600 $ par charge de cours. En effet, si les facultés décident de ne pas reprendre tous les cours perdus pendant la grève, les enseignants verront leur forfait amputé en conséquence. Pour ceux qui donnent plusieurs cours, cela peut signifier plusieurs milliers de dollars envolés.
Il faut dire que les grévistes avaient été choyés lors du précédent conflit, en 2004. Personne n’avait subi de coupe de salaire car toutes les activités d’enseignement avaient été reprises avant la fin de la session. Les grévistes actifs, qui recevaient une allocation d’environ 200 $ pour piquetage et autres activités syndicales, avaient donc terminé la session avec un surplus d’argent dans leurs poches. « Le rapport de force était alors différent », la résolution du conflit, plus rapide et plus facile, a répondu M. Courval aux critiques de ses membres. « On sortait d’une convention de cinq ans. L’écart avec les autres universités était encore plus grand tant d’un point de vue salarial que normatif », a-t-il expliqué au Soleil, heureux d’avoir tout de même réussi à rattraper la moyenne des salaires versés par les autres universités québécoises. Quant au protocole de retour au travail, « on ne pouvait pas s’obstiner là-dessus une journée de plus sans mettre la session en péril ».
Le mercredi 11 avril 2007
Annie Morin
L’Université Laval n’est pas la seule à faire ses comptes, au terme de la grève des chargés de cours. Les syndiqués aussi. En assemblée générale, mardi, des membres ont été déçus d’apprendre que leur chèque de paie pour la session d’hiver allait probablement rapetisser, malgré une augmentation rétroactive de presque 600 $ par charge de cours. En effet, si les facultés décident de ne pas reprendre tous les cours perdus pendant la grève, les enseignants verront leur forfait amputé en conséquence. Pour ceux qui donnent plusieurs cours, cela peut signifier plusieurs milliers de dollars envolés.
Il faut dire que les grévistes avaient été choyés lors du précédent conflit, en 2004. Personne n’avait subi de coupe de salaire car toutes les activités d’enseignement avaient été reprises avant la fin de la session. Les grévistes actifs, qui recevaient une allocation d’environ 200 $ pour piquetage et autres activités syndicales, avaient donc terminé la session avec un surplus d’argent dans leurs poches. « Le rapport de force était alors différent », la résolution du conflit, plus rapide et plus facile, a répondu M. Courval aux critiques de ses membres. « On sortait d’une convention de cinq ans. L’écart avec les autres universités était encore plus grand tant d’un point de vue salarial que normatif », a-t-il expliqué au Soleil, heureux d’avoir tout de même réussi à rattraper la moyenne des salaires versés par les autres universités québécoises. Quant au protocole de retour au travail, « on ne pouvait pas s’obstiner là-dessus une journée de plus sans mettre la session en péril ».
mercredi 11 avril 2007
Bulletin de nouvelles du SCCCUL, 11 avril
C’est sur une recommandation unanime du Comité de négociation et du Conseil exécutif du SCCCUL que les chargés-es de cours de l’Université Laval ont entériné hier soir par un vote de 88.2% l’entente de principe intervenue avec l’Université Laval le 10 avril 2007, incluant le protocole de retour au travail.
L’Assemblée générale présidée par le président du SCCCUL M. Martin Courval a également mandaté le Conseil exécutif afin qu’il signe la convention collective 2006-2010, sous réserve de conformité de cette dernière avec l’entente de principe.
La date d’échéance de la convention est fixée au 31 décembre 2010.
À noter que la première vice-présidente de la FNEEQ-CSN, Mme Marie Blais et la vice-présidente du Conseil central de Chaudière Appalaches, Mme Ginette Therrien, participaient à cette assemblée qui se tenait au Grand Salon du Pavillon Pollack, à l'Université Laval.
Une attribution annuelle à date fixe pour les chargés-es de cours à forfait
Au nombre des principaux gains obtenus dans l’entente, mentionnons l’attribution annuelle des cours. En 2007, elle se fera au plus tard le 15 juin, alors que pour les autres années elle se fera pour le 1er mai.
La rémunération
L’entente prévoit une hausse salariale évaluée à 16.75% d’ici la fin 2010 pour les chargés-es de cours à forfait. Une augmentation de 10.11% à compter du 1er janvier 2007 portera le salaire d’une charge de cours à 7 094,28$, représentant une augmentation de 651$. Le 1er mai 2007, le 1er mai 2008 et le 1er mai 2009 il y aura des augmentations de 2% par année ce qui donnera un salaire de 7 258,50$.
Au 1er mai 2010, le forfait versé aux chargés-es de cours à forfait sera l’équivalent de la moyenne d’une charge de cours à forfait à pareille date dans l’ensemble des autres universités québécoises syndiquées qui ont le mode de rémunération à forfait. Si, par ailleurs, l’application des paramètres gouvernementaux à ces dates donnait un forfait plus élevé, c’est cette formule d’indexation qui serait alors utilisée. En d’autres termes, c’est la formule la plus avantageuse des deux qui sera appliquée.
Les chargés-es d’enseignement obtiennent, quant à eux, l’application des paramètres gouvernementaux pour la durée de la convention. Leurs contrats sont portés d’une durée minimale de 1 an à un maximum de 5 ans. Au niveau des avantages sociaux, les chargés-es d’enseignement bénéficieront d’une protection d’assurance maladie et d’assurance invalidité longue durée avec une contribution à 50 % de l’Employeur des coûts d’assurance.
Les augmentations pour les superviseurs-es de stages en éducation et en service social, pour les chargés-es de cours d’enseignement individuel en musique et pour les chargés-es de cours à vacation sont les mêmes que pour les chargées-es de cours à forfait. : 1er janvier 2007, 10.1 %;1er mai 2007, 2.00 %; 1er mai 2008, 2.00 % et 1er mai 2009, 2.00 %.
Mentionnons que la rémunération des tâches liées demeure au statu quo de la convention, soit 1/150e d’une charge de cours à forfait.
Le forfait pour les superviseurs-es de stages en éducation
Parmi les autres gains obtenus, mentionnons pour les superviseurs-es de stages en éducation, l’obtention d’un forfait pour chaque stage égal au salaire actuel et le niveau du forfait qui est garanti pour la durée de la convention. Advenant une transformation importante du système de stages, la faculté pourra modifier la tâche à la hausse ou à la baisse. Les superviseurs seront avisés au moins 30 jours avant l’adoption par le Conseil de la Faculté, de ces changements. Il sera alors nécessaire qu’il y ait une nouvelle entente pour la rémunération, ainsi qu’un processus d’attribution conventionné. Il est à noter que le calcul du pointage s’effectuera au prorata de la rémunération d’une charge de cours.
Les superviseurs-es de stages en service social
Le superviseurs-es de stages en service social obtiennent, pour leur part, une rémunération au taux des tâches liées et le pointage en fonction des tâches liées.
Les chargés-es de cours en médecine dentaire
Pour les chargés-es de cours en médecine dentaire, le fonds de soutien professionnel est maintenu pour les chargés-es de cours qui donnent de l’enseignement théorique. Il est accordé aux chargés-es d’enseignement à raison de 120$ par point de classement. Les chargés-es de cours en médecine dentaire pourront également bénéficier du perfectionnement via la caisse de perfectionnement prévue au chapitre 13 de la convention.
Les chargés-es de cours en musique
Pour les chargés-es de cours en musique, un processus d’attribution pour l’enseignement individualisé a été obtenu. De plus, ils seront rémunérés pendant la semaine de lecture des sessions d’automne et d’hiver pour toute activité demandée ou autorisée par la Faculté.
En cas d’abandon par un étudiant après la date d’échéance du droit à l’abandon total ou partiel des cours avec remboursement des droits de scolarité prévu au calendrier universitaire, les chargés-es de cours continuent à recevoir la rémunération qui leur était accordée pour cette tâche d’enseignement jusqu’à la fin de la session
Protocole de retour au travail
Le protocole de retour au travail spécifie que :
Les activités d’enseignement reprendront le 11 avril et pourront se poursuivre jusqu’au 28 avril 2007.
Les chargés-es de cours qui, en plus de leur charge normalement prévue pour terminer leur contrat reprendront, à la demande des directions d’unités, des cours annulés en raison de la grève recevront une rémunération équivalente à la coupure de salaire effectuée par l’Employeur pour ces cours annulés et repris. Ces activités de récupération devront être terminées pour le 28 avril 2007.
Exceptionnellement, l’attribution annuelle se fera dans la mesure du possible au plus tard le 15 juin 2007.
La date de tombée du concours de perfectionnement est reportée, du 15 avril 2007 au 15 juin 2007.
Les chargés-es de cours peuvent demander que les appréciations de cours de la session d’hiver 2007 ne soient pas déposées à leur dossier. Le cas échéant, la session d’hiver 2007 ne sera pas considérée aux fins de l’application de l’article 12.05 et, en conséquence, la période d’essai est prolongée d’une session.
L’Employeur, ses officiers, ses représentantes et représentants ainsi que le Syndicat, ses officiers, ses représentantes et représentants et tous les chargées et chargés de cours membres de l’unité de négociation renoncent ou se désistent à toutes fins que de droit de toute action, poursuite, réclamation, plainte, grief de quelque nature et devant quelque instance que ce soit relativement à la grève et aux négociations ou événements découlant de celles-ci, de toute action ou omission de leur part reliées à la grève et aux négociations et se donnent mutuellement quittance complète générale et finale.
Plus particulièrement et sans limiter la généralité de ce qui précède, le Syndicat et tous les chargées et chargés de cours membres de l’unité de négociation conviennent du retrait sans admission et sans préjudice des griefs syndicaux et individuels pendants, à l’exception des griefs 2005-80 et 2006-31.
L’Employeur s’engage à verser les sommes dues à titre de rétroactivité au plus tard 60 jours suivant la signature de la convention.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
L’Assemblée générale présidée par le président du SCCCUL M. Martin Courval a également mandaté le Conseil exécutif afin qu’il signe la convention collective 2006-2010, sous réserve de conformité de cette dernière avec l’entente de principe.
La date d’échéance de la convention est fixée au 31 décembre 2010.
À noter que la première vice-présidente de la FNEEQ-CSN, Mme Marie Blais et la vice-présidente du Conseil central de Chaudière Appalaches, Mme Ginette Therrien, participaient à cette assemblée qui se tenait au Grand Salon du Pavillon Pollack, à l'Université Laval.
Une attribution annuelle à date fixe pour les chargés-es de cours à forfait
Au nombre des principaux gains obtenus dans l’entente, mentionnons l’attribution annuelle des cours. En 2007, elle se fera au plus tard le 15 juin, alors que pour les autres années elle se fera pour le 1er mai.
La rémunération
L’entente prévoit une hausse salariale évaluée à 16.75% d’ici la fin 2010 pour les chargés-es de cours à forfait. Une augmentation de 10.11% à compter du 1er janvier 2007 portera le salaire d’une charge de cours à 7 094,28$, représentant une augmentation de 651$. Le 1er mai 2007, le 1er mai 2008 et le 1er mai 2009 il y aura des augmentations de 2% par année ce qui donnera un salaire de 7 258,50$.
Au 1er mai 2010, le forfait versé aux chargés-es de cours à forfait sera l’équivalent de la moyenne d’une charge de cours à forfait à pareille date dans l’ensemble des autres universités québécoises syndiquées qui ont le mode de rémunération à forfait. Si, par ailleurs, l’application des paramètres gouvernementaux à ces dates donnait un forfait plus élevé, c’est cette formule d’indexation qui serait alors utilisée. En d’autres termes, c’est la formule la plus avantageuse des deux qui sera appliquée.
Les chargés-es d’enseignement obtiennent, quant à eux, l’application des paramètres gouvernementaux pour la durée de la convention. Leurs contrats sont portés d’une durée minimale de 1 an à un maximum de 5 ans. Au niveau des avantages sociaux, les chargés-es d’enseignement bénéficieront d’une protection d’assurance maladie et d’assurance invalidité longue durée avec une contribution à 50 % de l’Employeur des coûts d’assurance.
Les augmentations pour les superviseurs-es de stages en éducation et en service social, pour les chargés-es de cours d’enseignement individuel en musique et pour les chargés-es de cours à vacation sont les mêmes que pour les chargées-es de cours à forfait. : 1er janvier 2007, 10.1 %;1er mai 2007, 2.00 %; 1er mai 2008, 2.00 % et 1er mai 2009, 2.00 %.
Mentionnons que la rémunération des tâches liées demeure au statu quo de la convention, soit 1/150e d’une charge de cours à forfait.
Le forfait pour les superviseurs-es de stages en éducation
Parmi les autres gains obtenus, mentionnons pour les superviseurs-es de stages en éducation, l’obtention d’un forfait pour chaque stage égal au salaire actuel et le niveau du forfait qui est garanti pour la durée de la convention. Advenant une transformation importante du système de stages, la faculté pourra modifier la tâche à la hausse ou à la baisse. Les superviseurs seront avisés au moins 30 jours avant l’adoption par le Conseil de la Faculté, de ces changements. Il sera alors nécessaire qu’il y ait une nouvelle entente pour la rémunération, ainsi qu’un processus d’attribution conventionné. Il est à noter que le calcul du pointage s’effectuera au prorata de la rémunération d’une charge de cours.
Les superviseurs-es de stages en service social
Le superviseurs-es de stages en service social obtiennent, pour leur part, une rémunération au taux des tâches liées et le pointage en fonction des tâches liées.
Les chargés-es de cours en médecine dentaire
Pour les chargés-es de cours en médecine dentaire, le fonds de soutien professionnel est maintenu pour les chargés-es de cours qui donnent de l’enseignement théorique. Il est accordé aux chargés-es d’enseignement à raison de 120$ par point de classement. Les chargés-es de cours en médecine dentaire pourront également bénéficier du perfectionnement via la caisse de perfectionnement prévue au chapitre 13 de la convention.
Les chargés-es de cours en musique
Pour les chargés-es de cours en musique, un processus d’attribution pour l’enseignement individualisé a été obtenu. De plus, ils seront rémunérés pendant la semaine de lecture des sessions d’automne et d’hiver pour toute activité demandée ou autorisée par la Faculté.
En cas d’abandon par un étudiant après la date d’échéance du droit à l’abandon total ou partiel des cours avec remboursement des droits de scolarité prévu au calendrier universitaire, les chargés-es de cours continuent à recevoir la rémunération qui leur était accordée pour cette tâche d’enseignement jusqu’à la fin de la session
Protocole de retour au travail
Le protocole de retour au travail spécifie que :
Les activités d’enseignement reprendront le 11 avril et pourront se poursuivre jusqu’au 28 avril 2007.
Les chargés-es de cours qui, en plus de leur charge normalement prévue pour terminer leur contrat reprendront, à la demande des directions d’unités, des cours annulés en raison de la grève recevront une rémunération équivalente à la coupure de salaire effectuée par l’Employeur pour ces cours annulés et repris. Ces activités de récupération devront être terminées pour le 28 avril 2007.
Exceptionnellement, l’attribution annuelle se fera dans la mesure du possible au plus tard le 15 juin 2007.
La date de tombée du concours de perfectionnement est reportée, du 15 avril 2007 au 15 juin 2007.
Les chargés-es de cours peuvent demander que les appréciations de cours de la session d’hiver 2007 ne soient pas déposées à leur dossier. Le cas échéant, la session d’hiver 2007 ne sera pas considérée aux fins de l’application de l’article 12.05 et, en conséquence, la période d’essai est prolongée d’une session.
L’Employeur, ses officiers, ses représentantes et représentants ainsi que le Syndicat, ses officiers, ses représentantes et représentants et tous les chargées et chargés de cours membres de l’unité de négociation renoncent ou se désistent à toutes fins que de droit de toute action, poursuite, réclamation, plainte, grief de quelque nature et devant quelque instance que ce soit relativement à la grève et aux négociations ou événements découlant de celles-ci, de toute action ou omission de leur part reliées à la grève et aux négociations et se donnent mutuellement quittance complète générale et finale.
Plus particulièrement et sans limiter la généralité de ce qui précède, le Syndicat et tous les chargées et chargés de cours membres de l’unité de négociation conviennent du retrait sans admission et sans préjudice des griefs syndicaux et individuels pendants, à l’exception des griefs 2005-80 et 2006-31.
L’Employeur s’engage à verser les sommes dues à titre de rétroactivité au plus tard 60 jours suivant la signature de la convention.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
La session des étudiants est sauvée (Radio-Canada.ca)
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Les chargés de cours de l'Université Laval ont accepté à 88 % l'offre déposée mardi matin par la direction de l'université. Les cours reprendront dès mercredi matin, ce qui devrait permettre de sauver la session des étudiants.Les 2000 chargés de cours de l'Université Laval étaient en grève depuis le 14 mars dernier, ce qui compromettait 40 % des cours du premier cycle.Les chargés de cours demandaient notamment la parité avec leurs collègues des autres universités québécoises. Ils avaient rejeté massivement les dernières offres patronales la semaine dernière. Les salaires, le mode de rémunération et quelques clauses relatives à la tâche des chargés de cours irritaient particulièrement les syndiqués.
Les chargés de cours de l'Université Laval ont accepté à 88 % l'offre déposée mardi matin par la direction de l'université. Les cours reprendront dès mercredi matin, ce qui devrait permettre de sauver la session des étudiants.Les 2000 chargés de cours de l'Université Laval étaient en grève depuis le 14 mars dernier, ce qui compromettait 40 % des cours du premier cycle.Les chargés de cours demandaient notamment la parité avec leurs collègues des autres universités québécoises. Ils avaient rejeté massivement les dernières offres patronales la semaine dernière. Les salaires, le mode de rémunération et quelques clauses relatives à la tâche des chargés de cours irritaient particulièrement les syndiqués.
Retour en classe dès ce matin (Le Soleil)
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Annie Morin
Le Soleil
Québec
Les chargés de cours reprennent le contrôle de leurs groupes dès ce matin et ont jusqu’au 28 avril, date butoir de la session d’hiver, pour récupérer un retard de quatre semaines sur le calendrier scolaire. Les étudiants sont invités à se présenter en classe selon l’horaire habituel et à consulter le site Internet de l’Université Laval pour connaître la suite des événements. Les mesures de validation de la session « vont varier d’un cours à l’autre », a expliqué hier soir Christiane Piché, vice-rectrice aux études. Si le rattrapage de tous les contenus perdus pendant la grève est la solution privilégiée, il n’est pas impossible que la session soit allégée pour terminer à temps.
« Nous allons encourager les étudiants à compléter les travaux et les évaluations pour obtenir des évaluations chiffrées plutôt que la note P » qui signifie simplement que l’étudiant a satisfait aux exigences du cours, a insisté Mme Piché, soucieuse de préserver la qualité de la formation et la réputation de l’établissement. Selon le règlement des études, les étudiants doivent compléter au minimum 12 semaines sur les 15 prévues à l’horaire pour que la session soit valide. Cela est encore possible puisque les cours se sont terminés à la 10e semaine et qu’il en reste deux et demie avant l’expiration des délais.
Annie Morin
Le Soleil
Québec
Les chargés de cours reprennent le contrôle de leurs groupes dès ce matin et ont jusqu’au 28 avril, date butoir de la session d’hiver, pour récupérer un retard de quatre semaines sur le calendrier scolaire. Les étudiants sont invités à se présenter en classe selon l’horaire habituel et à consulter le site Internet de l’Université Laval pour connaître la suite des événements. Les mesures de validation de la session « vont varier d’un cours à l’autre », a expliqué hier soir Christiane Piché, vice-rectrice aux études. Si le rattrapage de tous les contenus perdus pendant la grève est la solution privilégiée, il n’est pas impossible que la session soit allégée pour terminer à temps.
« Nous allons encourager les étudiants à compléter les travaux et les évaluations pour obtenir des évaluations chiffrées plutôt que la note P » qui signifie simplement que l’étudiant a satisfait aux exigences du cours, a insisté Mme Piché, soucieuse de préserver la qualité de la formation et la réputation de l’établissement. Selon le règlement des études, les étudiants doivent compléter au minimum 12 semaines sur les 15 prévues à l’horaire pour que la session soit valide. Cela est encore possible puisque les cours se sont terminés à la 10e semaine et qu’il en reste deux et demie avant l’expiration des délais.
Les chargés de cours rentrent au travail (Le Soleil)
L'original se trouve ici
Annie Morin
Le Soleil
Québec
Les chargés de cours de l’Université Laval ont mis un terme hier soir à leur grève générale illimitée par un vote sans équivoque de 88,2 % en faveur de l’entente de principe conclue par leur exécutif syndical au petit matin. Exactement 348 syndiqués étaient réunis en assemblée générale extraordinaire, au Grand salon du pavillon Pollack, faisant fi de l’interdiction de se réunir à l’Université Laval édictée la semaine dernière par la haute direction. Ils ont appuyé massivement la position de leur comité de négociation, qui a arraché une entente à 6 h, hier matin, après une nuit blanche. « Nous ne serons plus jamais les moins bien payés » du Québec, a triomphé Martin Courval, président du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université Laval (SCCCUL). Celui-ci s’est surtout réjoui de ce qu’il appelle une « clause remorque » qui permettra aux chargés de cours de toucher, pour le dernier droit de la convention, une augmentation au moins aussi importante que celle accordée par la moyenne des universités payant leurs chargés de cours à forfait.
En bout de ligne, les syndiqués ont obtenu la parité avec leurs homologues de l’Université de Montréal. Ils ont refusé l’imposition d’une échelle salariale et continueront d’être payés à forfait. Au terme de la nouvelle convention collective, qui se terminera en 2010, les syndiqués gagneront plus de 7500 $ par charge de cours, contre 6442 $ à la fin de 2006. C’est une augmentation d’au moins 17 % sur quatre ans. Outre la question salariale, cœur du litige, le syndicat a obtenu « plus de respect et de reconnaissance », affirme M. Courval, ainsi que des améliorations aux assurances collectives et aux profils d’engagement. Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et négociateur en chef pour la partie patronale, s’est dit « très content » de cette entente qu’il a qualifiée de « respectueuse » puisqu’elle offre des « conditions comparables et même meilleures sur certains points » aux autres universités québécoises. Il a toutefois répudié l’expression « clause remorque » utilisée par le syndicat et préféré parler d’un « ajustement ponctuel » pour 2010 « ne présumant en rien de ce qui va se passer en 2011 ou après ». Au printemps 2004, les chargés de cours ont fait la grève pendant trois semaines avant de rentrer au travail, heureux d’avoir obtenu la parité avec leurs collègues des autres universités. Le hic, c’est que ces derniers ont vite repris l’avance sur Laval.
Annie Morin
Le Soleil
Québec
Les chargés de cours de l’Université Laval ont mis un terme hier soir à leur grève générale illimitée par un vote sans équivoque de 88,2 % en faveur de l’entente de principe conclue par leur exécutif syndical au petit matin. Exactement 348 syndiqués étaient réunis en assemblée générale extraordinaire, au Grand salon du pavillon Pollack, faisant fi de l’interdiction de se réunir à l’Université Laval édictée la semaine dernière par la haute direction. Ils ont appuyé massivement la position de leur comité de négociation, qui a arraché une entente à 6 h, hier matin, après une nuit blanche. « Nous ne serons plus jamais les moins bien payés » du Québec, a triomphé Martin Courval, président du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université Laval (SCCCUL). Celui-ci s’est surtout réjoui de ce qu’il appelle une « clause remorque » qui permettra aux chargés de cours de toucher, pour le dernier droit de la convention, une augmentation au moins aussi importante que celle accordée par la moyenne des universités payant leurs chargés de cours à forfait.
En bout de ligne, les syndiqués ont obtenu la parité avec leurs homologues de l’Université de Montréal. Ils ont refusé l’imposition d’une échelle salariale et continueront d’être payés à forfait. Au terme de la nouvelle convention collective, qui se terminera en 2010, les syndiqués gagneront plus de 7500 $ par charge de cours, contre 6442 $ à la fin de 2006. C’est une augmentation d’au moins 17 % sur quatre ans. Outre la question salariale, cœur du litige, le syndicat a obtenu « plus de respect et de reconnaissance », affirme M. Courval, ainsi que des améliorations aux assurances collectives et aux profils d’engagement. Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et négociateur en chef pour la partie patronale, s’est dit « très content » de cette entente qu’il a qualifiée de « respectueuse » puisqu’elle offre des « conditions comparables et même meilleures sur certains points » aux autres universités québécoises. Il a toutefois répudié l’expression « clause remorque » utilisée par le syndicat et préféré parler d’un « ajustement ponctuel » pour 2010 « ne présumant en rien de ce qui va se passer en 2011 ou après ». Au printemps 2004, les chargés de cours ont fait la grève pendant trois semaines avant de rentrer au travail, heureux d’avoir obtenu la parité avec leurs collègues des autres universités. Le hic, c’est que ces derniers ont vite repris l’avance sur Laval.
mardi 10 avril 2007
Communiqué de la Direction des affaires publiques aux étudiant-es
Chère étudiante,
Cher étudiant,
Nous avons signé tôt ce matin une entente de principe avec le syndicat des chargées et chargés de cours, de même qu’une entente sur le protocole de retour au travail. Ces ententes viennent d’être entérinées par les membres du SCCCUL réunis en assemblée générale. Il me fait donc plaisir de vous confirmer que les chargées et chargés de cours seront de retour au travail dès demain, le mercredi 11 avril.
Il reviendra à chacune des directions de facultés et de départements de déterminer des mesures appropriées pour valider la session. Celles-ci seront adaptées en fonction des activités réalisées avant et pendant la grève. Les mesures qui vous concernent vous seront communiquées le plus tôt possible par les départements et les facultés responsables des cours que vous suivez. J’ai rencontré les doyens et vice-doyens cet après-midi et nous avons convenu de faire tout en notre pouvoir pour vous faciliter le retour à la normale.
Je tiens à réitérer ma plus grande confiance aux chargés de cours et à vous souhaiter, à toutes et à tous, une excellente fin de session.
Christiane Piché
Vice-rectrice aux études
Cher étudiant,
Nous avons signé tôt ce matin une entente de principe avec le syndicat des chargées et chargés de cours, de même qu’une entente sur le protocole de retour au travail. Ces ententes viennent d’être entérinées par les membres du SCCCUL réunis en assemblée générale. Il me fait donc plaisir de vous confirmer que les chargées et chargés de cours seront de retour au travail dès demain, le mercredi 11 avril.
Il reviendra à chacune des directions de facultés et de départements de déterminer des mesures appropriées pour valider la session. Celles-ci seront adaptées en fonction des activités réalisées avant et pendant la grève. Les mesures qui vous concernent vous seront communiquées le plus tôt possible par les départements et les facultés responsables des cours que vous suivez. J’ai rencontré les doyens et vice-doyens cet après-midi et nous avons convenu de faire tout en notre pouvoir pour vous faciliter le retour à la normale.
Je tiens à réitérer ma plus grande confiance aux chargés de cours et à vous souhaiter, à toutes et à tous, une excellente fin de session.
Christiane Piché
Vice-rectrice aux études
La grève est finie!
À 88%, les chargé-es de cours de l'Université Laval se sont prononcés en faveur de l'acceptation de l'entente de principe survenue ce matin.
Les cours reprendront dès le mercredi 11 avril. Les éventuelles mesures de rattrapage seront mises sur place en collaboration avec les unités.
Plus d'informations seront communiquées sous peu.
Le concepteur
Les cours reprendront dès le mercredi 11 avril. Les éventuelles mesures de rattrapage seront mises sur place en collaboration avec les unités.
Plus d'informations seront communiquées sous peu.
Le concepteur
Règlement imminent dans le conflit des chargés de cours (TQS.ca)
L'original se trouve ici
Soupir de soulagement pour les étudiants de l'Université Laval. Un règlement serait imminent dans le conflit des chargés de cours.
Les 2000 chargés de cours en grève depuis le 14 mars vont se prononcer ce soir (mardi) sur une entente de principe intervenue dans les dernières heures.
Les clauses salariales seraient réglées mais le normatif serait négocié après le retour au travail.
Rappelons que la question salariale est au coeur du litige, les chargés de cours souhaitant obtenir l'équité salariale avec les autres universités.
Le retour au travail pourrait s'effectuer aussi rapidement que jeudi si l'offre est acceptée.
Soupir de soulagement pour les étudiants de l'Université Laval. Un règlement serait imminent dans le conflit des chargés de cours.
Les 2000 chargés de cours en grève depuis le 14 mars vont se prononcer ce soir (mardi) sur une entente de principe intervenue dans les dernières heures.
Les clauses salariales seraient réglées mais le normatif serait négocié après le retour au travail.
Rappelons que la question salariale est au coeur du litige, les chargés de cours souhaitant obtenir l'équité salariale avec les autres universités.
Le retour au travail pourrait s'effectuer aussi rapidement que jeudi si l'offre est acceptée.
Convocation - Assemblée générale spéciale le 10 avril
AVIS DE CONVOCATION
RÉUNION SPÉCIALE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
MARDI 10 avril 2007 à 19 h
Le Conseil exécutif vous convie par la présente à une réunion spéciale de l’Assemblée générale qui aura lieu le mardi 10 avril 2007, au Grand Salon du Pavillon Maurice-Pollack de l’Université Laval à 19 h.
Le sujet de la rencontre : entente de principe et protocole de retour au travail.
Le Syndicat, comme il se doit, rembourse les frais de garde pour la durée de la rencontre au tarif de 3,00$/heure.
_____________________________
Pierre-Charles Tremblay
Secrétaire général
RÉUNION SPÉCIALE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
MARDI 10 avril 2007 à 19 h
Le Conseil exécutif vous convie par la présente à une réunion spéciale de l’Assemblée générale qui aura lieu le mardi 10 avril 2007, au Grand Salon du Pavillon Maurice-Pollack de l’Université Laval à 19 h.
Le sujet de la rencontre : entente de principe et protocole de retour au travail.
Le Syndicat, comme il se doit, rembourse les frais de garde pour la durée de la rencontre au tarif de 3,00$/heure.
_____________________________
Pierre-Charles Tremblay
Secrétaire général
PROPOSITION D’ORDRE DU JOUR
Ouverture de la rencontre :
Mot de bienvenue et nomination d’une présidence pour la réunion ;
Appel des officières et officiers par le secrétaire général ;
Adoption de l’ordre du jour de la réunion de l’Assemblée générale du 10 avril 2007;
Rapport du Comité de négociation;
Recommandations des instances ;
Vote sur l’entente de principe et le protocole de retour au travail;
Clôture de la réunion.
Le marathon des négos se poursuit (Journal de Québec)
L'original se trouve ici
Taïeb Moalla
Le Journal de Québec
«Les espoirs d'en arriver à un règlement sont très bons», a indiqué Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours de l'Université Laval, dont les membres sont en grève depuis le 14 mars.
Après une pause pour le congé pascal, les pourparlers ont repris à un rythme effréné, dès hier matin.
«Nous nous sommes rencontrés séparément avec la conciliatrice ce matin (hier). Et nous nous voyons face-à-face en après-midi», a précisé M. Courval.
Hier soir, vers 23 heures, les deux parties étaient toujours autour de la table des négociations. Aucune information supplémentaire, sur la teneur des discussions, n'a filtré.
Du côté de la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Isabelle Barrette, chargée des communications, a rappelé la position de neutralité adoptée par la Confédération. «Mais ça commence à être urgent (d'en arriver à une solution)», a-t-elle signalé. Ce vendredi, un caucus des associations étudiantes permettra à la CADEUL de se prononcer de nouveau sur la position à prendre dans ce conflit de travail.
Le 3 avril, les chargés de cours ont rejeté à 80 % l'offre «finale» de la direction de l'Université. La question du rattrapage salarial avec les chargés de cours des autres universités constitue le principal point d'achoppement sur lequel butent les parties.
À l'Université Laval, le tiers des cours de premier cycle ne sont plus donnés depuis un mois. Dans un communiqué diffusé vendredi, l'Université a indiqué que des «mesures compensatoires» allaient être communiquées à tous les étudiants d'ici demain, au plus tard.
Après une pause pour le congé pascal, les pourparlers ont repris à un rythme effréné, dès hier matin.
«Nous nous sommes rencontrés séparément avec la conciliatrice ce matin (hier). Et nous nous voyons face-à-face en après-midi», a précisé M. Courval.
Hier soir, vers 23 heures, les deux parties étaient toujours autour de la table des négociations. Aucune information supplémentaire, sur la teneur des discussions, n'a filtré.
Du côté de la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Isabelle Barrette, chargée des communications, a rappelé la position de neutralité adoptée par la Confédération. «Mais ça commence à être urgent (d'en arriver à une solution)», a-t-elle signalé. Ce vendredi, un caucus des associations étudiantes permettra à la CADEUL de se prononcer de nouveau sur la position à prendre dans ce conflit de travail.
Le 3 avril, les chargés de cours ont rejeté à 80 % l'offre «finale» de la direction de l'Université. La question du rattrapage salarial avec les chargés de cours des autres universités constitue le principal point d'achoppement sur lequel butent les parties.
À l'Université Laval, le tiers des cours de premier cycle ne sont plus donnés depuis un mois. Dans un communiqué diffusé vendredi, l'Université a indiqué que des «mesures compensatoires» allaient être communiquées à tous les étudiants d'ici demain, au plus tard.
Vers un dénouement (Radio-Canada.ca)
L'original se trouve ici
La conciliation reprise lundi entre l'Université Laval et le syndicat des chargés de cours a donné des résultats rapidement.
Une entente de principe a été conclue mardi matin sur les conditions de travail des chargés de cours. Les deux parties ont aussi convenu d'une entente pour le protocole de retour au travail des employés.
Cette entente met fin à la partie de bras de fer qui durait entre l'Université Laval et ses 2000 chargés de cours depuis le déclenchement de la grève, le 14 mars dernier.
Les chargés de cours devront se prononcer sur cette entente de principe qui leur sera présentée mardi soir à 19 h au cours d'une assemblée extraordinaire.
L'Université Laval quant à elle donnera un point de presse mardi avant-midi. La direction devrait faire connaître ses intentions, notamment en ce qui concerne le semestre des étudiants qui ont été privés de cours durant les dernières semaines.
Une entente de principe a été conclue mardi matin sur les conditions de travail des chargés de cours. Les deux parties ont aussi convenu d'une entente pour le protocole de retour au travail des employés.
Cette entente met fin à la partie de bras de fer qui durait entre l'Université Laval et ses 2000 chargés de cours depuis le déclenchement de la grève, le 14 mars dernier.
Les chargés de cours devront se prononcer sur cette entente de principe qui leur sera présentée mardi soir à 19 h au cours d'une assemblée extraordinaire.
L'Université Laval quant à elle donnera un point de presse mardi avant-midi. La direction devrait faire connaître ses intentions, notamment en ce qui concerne le semestre des étudiants qui ont été privés de cours durant les dernières semaines.
Info-négo 10 avril
Une entente de principe est intervenue ce matin à 6h entre les deux parties. Nos négociateurs syndicaux présenteront cette entente ainsi que le protocole de retour au travail ce soir à 19h lors d'une assemblée générale spéciale convoquée à cette fin.
Nous vous aviserons par courriel de l'endroit de cette assemblée qui doit se tenir sur le campus.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Nous vous aviserons par courriel de l'endroit de cette assemblée qui doit se tenir sur le campus.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
lundi 9 avril 2007
Info-négo 9 avril
La négociation vient d’entrer dans une phase déterminante.
Il faut se rappeler que le président du SCCCUL Martin Courval et la conseillère syndicale Céline Lalande ont demandé vendredi à la conciliatrice, France Racine, de poursuivre la négociation avec l’Employeur pendant la fin de semaine de Pâques. Mais ce dernier n’a pas considéré cette demande préférant reporter toute rencontre après le congé de Pâques.
La conciliatrice a finalement convoqué les deux parties à une rencontre aujourd’hui à 13h30.
Soyez assurés que nous vous tiendrons informés de la situation à l’issue de cette rencontre.
Nicole Blouin, vice-présidente aux communications
Il faut se rappeler que le président du SCCCUL Martin Courval et la conseillère syndicale Céline Lalande ont demandé vendredi à la conciliatrice, France Racine, de poursuivre la négociation avec l’Employeur pendant la fin de semaine de Pâques. Mais ce dernier n’a pas considéré cette demande préférant reporter toute rencontre après le congé de Pâques.
La conciliatrice a finalement convoqué les deux parties à une rencontre aujourd’hui à 13h30.
Soyez assurés que nous vous tiendrons informés de la situation à l’issue de cette rencontre.
Nicole Blouin, vice-présidente aux communications
Reprise des pourparlers (Radio-Canada.ca)
L'original se trouve ici
Les chargés de cours sont en grève depuis le 14 mars
Après une pause de deux jours, les pourparlers entre l'Université Laval et le syndicat des chargés de cours en grève doivent reprendre lundi.
Les négociations entre les deux partis avaient été suspendues samedi. Le syndicat avait alors accusé son employeur de s'offrir un congé de Pâques et de refuser le dialogue. Les représentants de l'Université avaient, quant à eux, justifié cette interruption par l'intransigeance du syndicat qui, disaient-ils, refusait d'accepter les compromis acceptables.
L'Université soutient que les tentatives de la conciliatrice du ministère du Travail pour rapprocher les deux parties se sont avérées infructueuses.
Selon un communiqué laconique émis dimanche par l'Université Laval, l'institution commence à désespérer qu'une entente soit enfin conclue avec le syndicat de ses 2 000 chargés de cours en grève depuis maintenant trois semaines.
Par ailleurs, étant donné le piétinement des négociations avec le syndicat des chargés de cours, l'Université Laval offre finalement deux options aux étudiants désireux de sauver leur session. Ces derniers peuvent, ou bien accepter les mesures mises en place par des professeurs-cadres, ou encore, obtenir un crédit sur les droits de scolarité afin de reprendre leurs cours à une autre session.
Les chargés de cours sont en grève depuis le 14 mars
Après une pause de deux jours, les pourparlers entre l'Université Laval et le syndicat des chargés de cours en grève doivent reprendre lundi.
Les négociations entre les deux partis avaient été suspendues samedi. Le syndicat avait alors accusé son employeur de s'offrir un congé de Pâques et de refuser le dialogue. Les représentants de l'Université avaient, quant à eux, justifié cette interruption par l'intransigeance du syndicat qui, disaient-ils, refusait d'accepter les compromis acceptables.
L'Université soutient que les tentatives de la conciliatrice du ministère du Travail pour rapprocher les deux parties se sont avérées infructueuses.
Selon un communiqué laconique émis dimanche par l'Université Laval, l'institution commence à désespérer qu'une entente soit enfin conclue avec le syndicat de ses 2 000 chargés de cours en grève depuis maintenant trois semaines.
Par ailleurs, étant donné le piétinement des négociations avec le syndicat des chargés de cours, l'Université Laval offre finalement deux options aux étudiants désireux de sauver leur session. Ces derniers peuvent, ou bien accepter les mesures mises en place par des professeurs-cadres, ou encore, obtenir un crédit sur les droits de scolarité afin de reprendre leurs cours à une autre session.
dimanche 8 avril 2007
Trève de négo "inacceptable" (Le Soleil)
L'original se trouve ici
SELON LES CHARGÉS DE COURS
Trêve de négos « inacceptable »
Élisabeth Fleury
Le Soleil
Les négociations entre l’Université Laval et le syndicat des chargés de cours ont été suspendues pour la fin de semaine. Une situation jugée « inacceptable » par le syndicat.Dans un communiqué diffusé hier, l’Université Laval écrit que « la conciliatrice France Racine a décidé vendredi soir de suspendre momentanément les négociations entre l’Université Laval et le syndicat des chargés de cours car elle n’a pas été en mesure de dégager des pistes de règlement rencontrant les priorités des parties ».L’Université précise que cette décision a été prise après quelques rencontres de travail tenues les 5 et 6 avril avec chacune des parties. « À la demande du syndicat, l’Université Laval a accepté la tenue d’une nouvelle rencontre le lundi 9 avril », peut-on encore lire dans le communiqué.
Le président du syndicat, Martin Courval, dit avoir appris que les négociations ont été suspendues parce que la direction de l’Université préférait prendre congé à Pâques. « Franchement, j’ai de la misère avec ça. On est 2000 employés en grève, il y a des milliers d’étudiants qui attendent, et l’employeur veut profiter du congé de Pâques ! On devrait être dans un blitz de négociations à l’heure actuelle, et ce n’est pas ça qui se passe », a pesté M. Courval tout en réitérant que le syndicat était « prêt à négocier et à régler ».M. Courval a écorché au passage le recteur de l’Université Laval, Michel Pigeon, à qui il reproche de ne jamais rendre ses appels et de ne pas prendre position dans le conflit des chargés de cours. « Dernièrement, il a annoncé des surplus bugétaires et dit que cet argent permettra d’embaucher de nouveaux professeurs. On n’a rien contre l’embauche de nouveaux professeurs, mais le recteur pourrait-il aussi se soucier de ce qui se passe avec les chargés de cours ? », a dit M. Courval, qui invite M. Pigeon à assister aux négociations pour qu’il puisse avoir une idée précise de la situation.Les chargés de cours présents à l’assemblée générale du 3 avril dernier ont rejeté à 80 % l’offre dite finale de la partie patronale. Selon eux, cette offre est inacceptable parce qu’elle ne prévoit pas de rattrapage avec les collègues des autres universités. Mesures compensatoiresLes chargés de cours de l’Université Laval sont en grève depuis le 14 mars. Au total, 32 % des cours de premier cycle sont paralysés. Dans son communiqué diffusé hier, l’Université rappelle que les étudiants ont été informés par courriel des mesures compensatoires mises en place en raison de la grève (remplacement des chargés de cours par des cadres, par exemple) afin de les aider à compléter leur session. « Pour plusieurs programmes, ces mesures ont déjà fait l’objet de discussions avec les associations départementales ou facultaires et sont déjà connues des étudiants, précise-t-elle. Plusieurs de ces mesures sont déjà en application. Pour les autres programmes, elles seront communiquées aux étudiants concernés au plus tard le mercredi 11 avril. L’ensemble de ces mesures ont été validées par des conseillers juridiques afin de s’assurer qu’elles respectent en tous points les lois en vigueur, dont le Code du travail. »
Trêve de négos « inacceptable »
Élisabeth Fleury
Le Soleil
Les négociations entre l’Université Laval et le syndicat des chargés de cours ont été suspendues pour la fin de semaine. Une situation jugée « inacceptable » par le syndicat.Dans un communiqué diffusé hier, l’Université Laval écrit que « la conciliatrice France Racine a décidé vendredi soir de suspendre momentanément les négociations entre l’Université Laval et le syndicat des chargés de cours car elle n’a pas été en mesure de dégager des pistes de règlement rencontrant les priorités des parties ».L’Université précise que cette décision a été prise après quelques rencontres de travail tenues les 5 et 6 avril avec chacune des parties. « À la demande du syndicat, l’Université Laval a accepté la tenue d’une nouvelle rencontre le lundi 9 avril », peut-on encore lire dans le communiqué.
Le président du syndicat, Martin Courval, dit avoir appris que les négociations ont été suspendues parce que la direction de l’Université préférait prendre congé à Pâques. « Franchement, j’ai de la misère avec ça. On est 2000 employés en grève, il y a des milliers d’étudiants qui attendent, et l’employeur veut profiter du congé de Pâques ! On devrait être dans un blitz de négociations à l’heure actuelle, et ce n’est pas ça qui se passe », a pesté M. Courval tout en réitérant que le syndicat était « prêt à négocier et à régler ».M. Courval a écorché au passage le recteur de l’Université Laval, Michel Pigeon, à qui il reproche de ne jamais rendre ses appels et de ne pas prendre position dans le conflit des chargés de cours. « Dernièrement, il a annoncé des surplus bugétaires et dit que cet argent permettra d’embaucher de nouveaux professeurs. On n’a rien contre l’embauche de nouveaux professeurs, mais le recteur pourrait-il aussi se soucier de ce qui se passe avec les chargés de cours ? », a dit M. Courval, qui invite M. Pigeon à assister aux négociations pour qu’il puisse avoir une idée précise de la situation.Les chargés de cours présents à l’assemblée générale du 3 avril dernier ont rejeté à 80 % l’offre dite finale de la partie patronale. Selon eux, cette offre est inacceptable parce qu’elle ne prévoit pas de rattrapage avec les collègues des autres universités. Mesures compensatoiresLes chargés de cours de l’Université Laval sont en grève depuis le 14 mars. Au total, 32 % des cours de premier cycle sont paralysés. Dans son communiqué diffusé hier, l’Université rappelle que les étudiants ont été informés par courriel des mesures compensatoires mises en place en raison de la grève (remplacement des chargés de cours par des cadres, par exemple) afin de les aider à compléter leur session. « Pour plusieurs programmes, ces mesures ont déjà fait l’objet de discussions avec les associations départementales ou facultaires et sont déjà connues des étudiants, précise-t-elle. Plusieurs de ces mesures sont déjà en application. Pour les autres programmes, elles seront communiquées aux étudiants concernés au plus tard le mercredi 11 avril. L’ensemble de ces mesures ont été validées par des conseillers juridiques afin de s’assurer qu’elles respectent en tous points les lois en vigueur, dont le Code du travail. »
samedi 7 avril 2007
Info-négo 7 avril
Malgré le rejet à 81% de l’offre patronale par les chargés de cours
présents à l'assemblée générale du 3 avril dernier, l'employeur reste
campé sur ses positions. Il y a eu des tentatives de rapprochement des
parties, par la conciliatrice France Racine, jeudi et vendredi jusque tard
dans la soirée, sans résultats significatifs. Le Syndicat a collaboré de
bonne foi, mais il semble que l’effort ne soit pas suffisant aux yeux de
l’Employeur.
Pendant ce temps, le recteur Pigeon ne répond pas aux appels du président
du SCCUL, Martin Courval. Pourtant il s'adresse à la communauté
universitaire en annonçant des surplus budgétaires et il ne juge pas utile
de prendre position sur le conflit de travail actuel qui touche plus de
2,000 de ses enseignants.
Quel dirigeant de la communauté universitaire! Depuis qu'il est en poste,
les relations du travail ne se règlent pas par la négociation mais
seulement à coup de conflits : grève des chargés de cours en 2003,
lock-out pour les maîtres de langues en mai 2006 et encore une grève des
chargés de cours en ce moment. Cette façon de faire représente des coûts
énormes non seulement en termes de qualité des relations du travail, mais
elle a aussi des impacts très importants pour les étudiants.
Dans le présent conflit, le syndicat a mis sur la table de négociation de
multiples propositions pour régler définitivement toutes sortes de
problèmes dans les unités en plus de rechercher une rémunération équitable!
Nous cherchons la reconnaissance et l'équité non pas avec les professeurs
de l'Université Laval, mais simplement avec nos collègues chargés et
chargées de cours des autres universités. Serait-ce être trop exigeants
que de nous attendre à un minimum de respect de la part de notre employeur?
Nous prévoyons reprendre nos discussions avec l'employeur au début de la
semaine prochaine.
Comité de négociation
SCCCUL
présents à l'assemblée générale du 3 avril dernier, l'employeur reste
campé sur ses positions. Il y a eu des tentatives de rapprochement des
parties, par la conciliatrice France Racine, jeudi et vendredi jusque tard
dans la soirée, sans résultats significatifs. Le Syndicat a collaboré de
bonne foi, mais il semble que l’effort ne soit pas suffisant aux yeux de
l’Employeur.
Pendant ce temps, le recteur Pigeon ne répond pas aux appels du président
du SCCUL, Martin Courval. Pourtant il s'adresse à la communauté
universitaire en annonçant des surplus budgétaires et il ne juge pas utile
de prendre position sur le conflit de travail actuel qui touche plus de
2,000 de ses enseignants.
Quel dirigeant de la communauté universitaire! Depuis qu'il est en poste,
les relations du travail ne se règlent pas par la négociation mais
seulement à coup de conflits : grève des chargés de cours en 2003,
lock-out pour les maîtres de langues en mai 2006 et encore une grève des
chargés de cours en ce moment. Cette façon de faire représente des coûts
énormes non seulement en termes de qualité des relations du travail, mais
elle a aussi des impacts très importants pour les étudiants.
Dans le présent conflit, le syndicat a mis sur la table de négociation de
multiples propositions pour régler définitivement toutes sortes de
problèmes dans les unités en plus de rechercher une rémunération équitable!
Nous cherchons la reconnaissance et l'équité non pas avec les professeurs
de l'Université Laval, mais simplement avec nos collègues chargés et
chargées de cours des autres universités. Serait-ce être trop exigeants
que de nous attendre à un minimum de respect de la part de notre employeur?
Nous prévoyons reprendre nos discussions avec l'employeur au début de la
semaine prochaine.
Comité de négociation
SCCCUL
Lettre ouverte au comité executif
Lettre ouvert au Comité exécutif de l’Université Laval
Monsieur le recteur,
Mesdames, Messieurs,
Après trois semaines de grève, les chargés de cours ont été convoqués mardi pour se prononcer sur «l’offre globale et finale» que vous avez demandé à votre Comité de négociation de nous présenter. Sans la moindre proposition de protocole de retour au travail, vous espériez que nous allions accepter une offre qui manifeste, en fait, du mépris.
Dans tous les journaux, nous avons pu lire que vous nous proposiez un rattrapage salarial de 16, 84%. Lorsque j’ai lu ce chiffre et votre mention nous assurant que vous avions la parité avec les autres chargés de cours de la Province, j’ai poussé un soupir de soulagement. «Enfin, me suis-je dit, ils ont compris! Enfin, je vais revoir mes étudiants, reprendre mes cours et terminer la session aussi bien que possible».
Quelle naïveté! Lorsque j’ai lu avec soin vos demandes et vos refus à nos propres demandes, j’ai été, comme 80 % de mes collègues les plus touchés par cette grève, déçue et révoltée.
Vous vous êtes bien gardés de préciser que, pour le même salaire (ils n’ont pas de hausse de salaire), les chargés d’enseignement allaient devoir assurer 10% de plus en tâches liées. Vous avez tu le fait que vous ne vouliez pas que nous soyons systématiquement représentés dans les comités de programme où nous enseignons (les étudiants et les professeurs le sont, eux). Tu également le fait que, lorsqu’une unité crée un comité de travail, vous ne vouliez pas nous payer pour les heures effectuées (il est vrai que le bénévolat est une fort belle activité). Tu aussi le fait que, lorsqu’un étudiant handicapé demande plus d’encadrement de notre part, vous ne vouliez pas nous rémunérer en conséquence. Et la clause «remorque», qui assurerait que nos conditions évoluent systématiquement comme celles des autres chargés de cours de la Province? Refusée ! Cela parmi tant d’autres rebuffades…
En fait, vous refusez avec un soin maniaque tout ce qui peut contribuer à l’intégration des chargés de cours. Ce à quoi vous ne semblez pouvoir vous résigner, c’est nous considérer comme partie prenante de l’Université, enseignants à part entière. La réalité des années 80 (où les chargés de cours n’étaient que des substituts temporaires) est révolue. Ce n’est plus cette situation qui prévaut aujourd’hui. Au lieu de faire de nous des alliés et d’assurer ainsi le fonctionnement de l’université, vous nous combattez, vous cherchez à nous écraser. Au lieu de nous donner les moyens (et ils ne sont pas que financiers) d’œuvrer pour nos étudiants, vous nous donnez des conditions d’encadrement désuètes. Que diriez-vous de créer des passerelles pour permettre aux chargés de cours qui ont les diplômes appropriés d’avoir la priorité pour les postes de professeurs ? Allez-vous commencer une crise d’urticaire à cette seule idée ?
Ce mépris que nous avons ressenti ne peut rien vous apporter. Comment se fait-il que vous persévériez dans cette voie? Rien n’a changé depuis trois ans. Peut-on espérer que votre regard sur nous évolue enfin? Ou faudra-t-il une autre équipe, une autre tête à l’Université pour qu’elle se dirige vers plus de respect ?
Pensez-y. Dans trois ans, nous serons encore là.
Anne Fonteneau, chargée de cours, et fière de l’être
Monsieur le recteur,
Mesdames, Messieurs,
Après trois semaines de grève, les chargés de cours ont été convoqués mardi pour se prononcer sur «l’offre globale et finale» que vous avez demandé à votre Comité de négociation de nous présenter. Sans la moindre proposition de protocole de retour au travail, vous espériez que nous allions accepter une offre qui manifeste, en fait, du mépris.
Dans tous les journaux, nous avons pu lire que vous nous proposiez un rattrapage salarial de 16, 84%. Lorsque j’ai lu ce chiffre et votre mention nous assurant que vous avions la parité avec les autres chargés de cours de la Province, j’ai poussé un soupir de soulagement. «Enfin, me suis-je dit, ils ont compris! Enfin, je vais revoir mes étudiants, reprendre mes cours et terminer la session aussi bien que possible».
Quelle naïveté! Lorsque j’ai lu avec soin vos demandes et vos refus à nos propres demandes, j’ai été, comme 80 % de mes collègues les plus touchés par cette grève, déçue et révoltée.
Vous vous êtes bien gardés de préciser que, pour le même salaire (ils n’ont pas de hausse de salaire), les chargés d’enseignement allaient devoir assurer 10% de plus en tâches liées. Vous avez tu le fait que vous ne vouliez pas que nous soyons systématiquement représentés dans les comités de programme où nous enseignons (les étudiants et les professeurs le sont, eux). Tu également le fait que, lorsqu’une unité crée un comité de travail, vous ne vouliez pas nous payer pour les heures effectuées (il est vrai que le bénévolat est une fort belle activité). Tu aussi le fait que, lorsqu’un étudiant handicapé demande plus d’encadrement de notre part, vous ne vouliez pas nous rémunérer en conséquence. Et la clause «remorque», qui assurerait que nos conditions évoluent systématiquement comme celles des autres chargés de cours de la Province? Refusée ! Cela parmi tant d’autres rebuffades…
En fait, vous refusez avec un soin maniaque tout ce qui peut contribuer à l’intégration des chargés de cours. Ce à quoi vous ne semblez pouvoir vous résigner, c’est nous considérer comme partie prenante de l’Université, enseignants à part entière. La réalité des années 80 (où les chargés de cours n’étaient que des substituts temporaires) est révolue. Ce n’est plus cette situation qui prévaut aujourd’hui. Au lieu de faire de nous des alliés et d’assurer ainsi le fonctionnement de l’université, vous nous combattez, vous cherchez à nous écraser. Au lieu de nous donner les moyens (et ils ne sont pas que financiers) d’œuvrer pour nos étudiants, vous nous donnez des conditions d’encadrement désuètes. Que diriez-vous de créer des passerelles pour permettre aux chargés de cours qui ont les diplômes appropriés d’avoir la priorité pour les postes de professeurs ? Allez-vous commencer une crise d’urticaire à cette seule idée ?
Ce mépris que nous avons ressenti ne peut rien vous apporter. Comment se fait-il que vous persévériez dans cette voie? Rien n’a changé depuis trois ans. Peut-on espérer que votre regard sur nous évolue enfin? Ou faudra-t-il une autre équipe, une autre tête à l’Université pour qu’elle se dirige vers plus de respect ?
Pensez-y. Dans trois ans, nous serons encore là.
Anne Fonteneau, chargée de cours, et fière de l’être
vendredi 6 avril 2007
Info-négo 6 avril
Il y a eu rencontre de négociation entre les deux parties hier.
La partie patronale a travaillé de son côté de 14h à 21h avec la conciliatrice et a rencontré ses mandataires en fin de soirée.
La conciliatrice vient de demander au président du SCCCUL, Martin Courval et à la conseillère syndicale, Céline Lalande, de les rencontrer en fin d’avant-midi aujourd’hui.
La partie patronale a travaillé de son côté de 14h à 21h avec la conciliatrice et a rencontré ses mandataires en fin de soirée.
La conciliatrice vient de demander au président du SCCCUL, Martin Courval et à la conseillère syndicale, Céline Lalande, de les rencontrer en fin d’avant-midi aujourd’hui.
Pourquoi je supporte la grève des chargés de cours...
L'original se trouve ici
Le vendredi 06 avril 2007
Pourquoi je supporte la grève des chargés de cours...
Carl Grenier
Chargé de cours en science politique
et gouverneur de la Fondation de l’Université Laval
Comme bon nombre de mes collègues qui ont une activité professionnelle extra universitaire, activité qui est souvent directement reliée à leur engagement comme chargé de cours, je me suis trouvé du côté patronal pour presque toute ma vie active. D’abord comme haut fonctionnaire au gouvernement fédéral et ensuite à Québec, et plus récemment comme dirigeant d’un groupe pancanadien d’entreprises manufacturières, j’ai eu à défendre des intérêts publics et privés contre les attaques de gouvernements et de groupes étrangers dans le domaine du commerce international.
Plusieurs amis et parents m’ont dit leur étonnement de m’apercevoir — à travers les médias, bien sûr — défiler avec une pancarte à la main sur les lignes de piquetage du syndicat des chargés et chargées de cours de l’université Laval (SCCCUL).
J'étais d'abord sceptique...
Je dois dire que c’est d’abord avec une bonne dose de scepticisme que j’avais répondu à l’appel du syndicat pour la réunion générale spéciale qui a décidé de moyens pouvant aller jusqu’à la grève, le 9 février. Je n’étais pas convaincu de la nécessité de faire pression pour le renouvellement de la convention collective des chargés de cours.
Avec le recul du temps, je crois que mon attitude s’expliquait essentiellement par ma conviction que l’Université Laval, que je fréquente à divers titres depuis 1963, ne pouvait pas être en opposition fondamentale avec les objectifs d’un syndicat comme le nôtre : dans mon esprit , nous poursuivons essentiellement le même but soit d’assurer une formation de la plus haute qualité possible à ceux et celles qui prendront la relève dans tous les domaines de connaissance qu’exige une société comme la nôtre.
De plus, la modestie des demandes syndicales, tant au chapitre des conditions de travail que de la rémunération, me portait à conclure que rien ne justifiait un blocage de la part de l’employeur, et par voie de conséquence, à l’utilisation de moyens comme la grève pour en arriver à une entente.
Concessions exigées par l'employeur
Je me trompais. L’exposé étrangement calme et dépourvu de rhétorique que nous fit l’exécutif du SCCCUL le soir du 9 février, était tout simplement renversant. Loin de discuter de bonne foi sur des bases communes pour en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties, l’employeur exigeait des concessions qui remettaient en cause des pans entiers de mesures déjà acceptées dans les conventions précédentes, comme l’allocation professionnelle, par exemple.
De plus, il mettait de l’avant des demandes qui, si elles s’avéraient, diminueraient considérablement le statut et, partant, l’importance de la tâche des superviseurs de stages. Ce point m’interpelle particulièrement : en tout début de carrière, j’ai enseigné au niveau primaire et secondaire. De constater que mon université s’attaquait directement à la qualité professionnelle du travail de ceux-là mêmes qui sont chargés de la formation des futurs enseignants, ne pouvait me laisser indifférent. Une telle attitude des dirigeants de l’université vient miner les fondations de tout l’édifice éducatif dont l’université elle-même n’occupe que le dernier étage.
Une pensée d'un autre âge
De plus, le saucissonnage infâme qui viendrait rémunérer différemment des tâches (préparation de cours, enseignement proprement dit, correction de travaux et d’examens) qui ont toujours formé un tout indissociable de la fonction enseignante, est caractéristique d’une «pensée» d’un autre âge, celui des premières chaînes de montage automobiles d’il y a un siècle, une «pensée» d’ailleurs supplantée dans l’industrie depuis longtemps par des approches holistiques plus susceptibles de mettre l’intelligence des travailleurs à contribution.
Je ne peux m’attarder ici sur le détail des nombreux points qui sont à régler dans toute négociation d’une convention collective; les sujets que je viens de mentionner ne sont que ceux qui ont retenu mon attention personnelle. Ce qui m’a surtout frappé dans l’exposé de notre équipe de négociation, le soir du 9 février, c’est plutôt l’attitude générale des représentants de l’employeur à la table de négociation :
• Nonchalance quant à l’échéancier;
• Absence de progrès véritables après plusieurs mois de négociation, sauf sur des points mineurs;
• Conciliabules interminables du côté patronal dénotant un manque flagrant de préparation ;
• Recours injustifié à la conciliation, une manœuvre dilatoire dans les circonstances.
Difficile de ne pas conclure à l’absence de mandat véritable de négocier de l’équipe patronale, une situation qui relève directement des autorités universitaires elles-mêmes.
Ce qui frappe le plus, c’est l’absence de reconnaissance de la part de l’université de l’apport des chargés de cours à l’accomplissement de sa mission fondamentale. Le philosophe et politologue Charles Taylor a brillamment démontré l’importance de ce phénomène de la reconnaissance dans tous les domaines des rapports humains. À la base même du fonctionnement des groupes sociaux et des institutions, la reconnaissance est le terreau indispensable à toutes les germinations, à tous les progrès, à toutes les ententes. Les conflits de toute nature font partie de la condition humaine, et c’est la vertu principale de la liberté de nos sociétés démocratiques de permettre la résolution pacifique de ces conflits.
Pourquoi laisser pourrir ainsi les relations de travail
Il faut se demander sérieusement quel objectif poursuit l’université en laissant ainsi pourrir ses relations de travail avec l’un des groupes-clé qui assure sa pérennité et son succès en tant qu’institution de haut savoir. Quel «avantage» l’Université Laval peut-elle retirer en s’attaquant aux plus vulnérables de ses enseignants, déjà les moins bien rémunérés de toutes les universités québécoises? Pourquoi laisser durer un conflit qui met en péril la réputation même de l’institution, qui est son actif le plus précieux?
De toute évidence, ce n’est pas l’impact budgétaire très modeste que l’amélioration graduelle des conditions de travail et de rémunération qui peut faire problème. Y-a-t-il un objectif plus large, qui viserait l’ensemble des employés de l’université, et dont les chargés de cours ne seraient que les premiers à subir une telle approche rétrograde?
Pour ma part, je me refuse à tout procès d’intention. Il incombe à ceux qui dirigent l’université, et au premier chef, à son recteur et a son conseil d’administration, d’expliquer publiquement leur comportement dans cette grève, qui entre maintenant dans sa quatrième semaine.
Je tiens cependant à souligner que si j’ai décidé de supporter l’action du SCCCUL, il me semble tout à fait évident que la très vaste majorité des mes collègues chargés de cours continueront de faire de même, comme l’a brillamment démontré le rejet à plus de 80% des «offres» patronales par l’assemblée générale spéciale du 3 avril. Inutile d’espérer de nous avoir à l’usure : donnez un vrai mandat de négocier à vos représentants, réglez cette grève avant qu’elle ne produise plus de dommages à votre réputation et au déroulement normal de la session pour nos étudiants.
Le vendredi 06 avril 2007
Pourquoi je supporte la grève des chargés de cours...
Carl Grenier
Chargé de cours en science politique
et gouverneur de la Fondation de l’Université Laval
Comme bon nombre de mes collègues qui ont une activité professionnelle extra universitaire, activité qui est souvent directement reliée à leur engagement comme chargé de cours, je me suis trouvé du côté patronal pour presque toute ma vie active. D’abord comme haut fonctionnaire au gouvernement fédéral et ensuite à Québec, et plus récemment comme dirigeant d’un groupe pancanadien d’entreprises manufacturières, j’ai eu à défendre des intérêts publics et privés contre les attaques de gouvernements et de groupes étrangers dans le domaine du commerce international.
Plusieurs amis et parents m’ont dit leur étonnement de m’apercevoir — à travers les médias, bien sûr — défiler avec une pancarte à la main sur les lignes de piquetage du syndicat des chargés et chargées de cours de l’université Laval (SCCCUL).
J'étais d'abord sceptique...
Je dois dire que c’est d’abord avec une bonne dose de scepticisme que j’avais répondu à l’appel du syndicat pour la réunion générale spéciale qui a décidé de moyens pouvant aller jusqu’à la grève, le 9 février. Je n’étais pas convaincu de la nécessité de faire pression pour le renouvellement de la convention collective des chargés de cours.
Avec le recul du temps, je crois que mon attitude s’expliquait essentiellement par ma conviction que l’Université Laval, que je fréquente à divers titres depuis 1963, ne pouvait pas être en opposition fondamentale avec les objectifs d’un syndicat comme le nôtre : dans mon esprit , nous poursuivons essentiellement le même but soit d’assurer une formation de la plus haute qualité possible à ceux et celles qui prendront la relève dans tous les domaines de connaissance qu’exige une société comme la nôtre.
De plus, la modestie des demandes syndicales, tant au chapitre des conditions de travail que de la rémunération, me portait à conclure que rien ne justifiait un blocage de la part de l’employeur, et par voie de conséquence, à l’utilisation de moyens comme la grève pour en arriver à une entente.
Concessions exigées par l'employeur
Je me trompais. L’exposé étrangement calme et dépourvu de rhétorique que nous fit l’exécutif du SCCCUL le soir du 9 février, était tout simplement renversant. Loin de discuter de bonne foi sur des bases communes pour en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties, l’employeur exigeait des concessions qui remettaient en cause des pans entiers de mesures déjà acceptées dans les conventions précédentes, comme l’allocation professionnelle, par exemple.
De plus, il mettait de l’avant des demandes qui, si elles s’avéraient, diminueraient considérablement le statut et, partant, l’importance de la tâche des superviseurs de stages. Ce point m’interpelle particulièrement : en tout début de carrière, j’ai enseigné au niveau primaire et secondaire. De constater que mon université s’attaquait directement à la qualité professionnelle du travail de ceux-là mêmes qui sont chargés de la formation des futurs enseignants, ne pouvait me laisser indifférent. Une telle attitude des dirigeants de l’université vient miner les fondations de tout l’édifice éducatif dont l’université elle-même n’occupe que le dernier étage.
Une pensée d'un autre âge
De plus, le saucissonnage infâme qui viendrait rémunérer différemment des tâches (préparation de cours, enseignement proprement dit, correction de travaux et d’examens) qui ont toujours formé un tout indissociable de la fonction enseignante, est caractéristique d’une «pensée» d’un autre âge, celui des premières chaînes de montage automobiles d’il y a un siècle, une «pensée» d’ailleurs supplantée dans l’industrie depuis longtemps par des approches holistiques plus susceptibles de mettre l’intelligence des travailleurs à contribution.
Je ne peux m’attarder ici sur le détail des nombreux points qui sont à régler dans toute négociation d’une convention collective; les sujets que je viens de mentionner ne sont que ceux qui ont retenu mon attention personnelle. Ce qui m’a surtout frappé dans l’exposé de notre équipe de négociation, le soir du 9 février, c’est plutôt l’attitude générale des représentants de l’employeur à la table de négociation :
• Nonchalance quant à l’échéancier;
• Absence de progrès véritables après plusieurs mois de négociation, sauf sur des points mineurs;
• Conciliabules interminables du côté patronal dénotant un manque flagrant de préparation ;
• Recours injustifié à la conciliation, une manœuvre dilatoire dans les circonstances.
Difficile de ne pas conclure à l’absence de mandat véritable de négocier de l’équipe patronale, une situation qui relève directement des autorités universitaires elles-mêmes.
Ce qui frappe le plus, c’est l’absence de reconnaissance de la part de l’université de l’apport des chargés de cours à l’accomplissement de sa mission fondamentale. Le philosophe et politologue Charles Taylor a brillamment démontré l’importance de ce phénomène de la reconnaissance dans tous les domaines des rapports humains. À la base même du fonctionnement des groupes sociaux et des institutions, la reconnaissance est le terreau indispensable à toutes les germinations, à tous les progrès, à toutes les ententes. Les conflits de toute nature font partie de la condition humaine, et c’est la vertu principale de la liberté de nos sociétés démocratiques de permettre la résolution pacifique de ces conflits.
Pourquoi laisser pourrir ainsi les relations de travail
Il faut se demander sérieusement quel objectif poursuit l’université en laissant ainsi pourrir ses relations de travail avec l’un des groupes-clé qui assure sa pérennité et son succès en tant qu’institution de haut savoir. Quel «avantage» l’Université Laval peut-elle retirer en s’attaquant aux plus vulnérables de ses enseignants, déjà les moins bien rémunérés de toutes les universités québécoises? Pourquoi laisser durer un conflit qui met en péril la réputation même de l’institution, qui est son actif le plus précieux?
De toute évidence, ce n’est pas l’impact budgétaire très modeste que l’amélioration graduelle des conditions de travail et de rémunération qui peut faire problème. Y-a-t-il un objectif plus large, qui viserait l’ensemble des employés de l’université, et dont les chargés de cours ne seraient que les premiers à subir une telle approche rétrograde?
Pour ma part, je me refuse à tout procès d’intention. Il incombe à ceux qui dirigent l’université, et au premier chef, à son recteur et a son conseil d’administration, d’expliquer publiquement leur comportement dans cette grève, qui entre maintenant dans sa quatrième semaine.
Je tiens cependant à souligner que si j’ai décidé de supporter l’action du SCCCUL, il me semble tout à fait évident que la très vaste majorité des mes collègues chargés de cours continueront de faire de même, comme l’a brillamment démontré le rejet à plus de 80% des «offres» patronales par l’assemblée générale spéciale du 3 avril. Inutile d’espérer de nous avoir à l’usure : donnez un vrai mandat de négocier à vos représentants, réglez cette grève avant qu’elle ne produise plus de dommages à votre réputation et au déroulement normal de la session pour nos étudiants.
jeudi 5 avril 2007
Info-négo 5 avril
Nos représentants syndicaux étaient au rendez-vous cet après-midi à la séance de négociation convoquée par la conciliatrice.
L’Employeur pendant ce temps a diffusé par le service des affaires publiques un message de la vice-rectrice aux études, qui apporte un peu plus de confusion chez les étudiants en ce qui concerne la validation de leur session.
L’Employeur devrait plutôt concentrer ses efforts à négocier pour régler le conflit, au lieu de faire des propositions pour une validation de session à rabais. Dossier à suivre…
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
L’Employeur pendant ce temps a diffusé par le service des affaires publiques un message de la vice-rectrice aux études, qui apporte un peu plus de confusion chez les étudiants en ce qui concerne la validation de leur session.
L’Employeur devrait plutôt concentrer ses efforts à négocier pour régler le conflit, au lieu de faire des propositions pour une validation de session à rabais. Dossier à suivre…
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Message de la Direction des affaires publiques envoyé aux étudiants
Chère étudiante,
Cher étudiant,
Comme je vous l’ai mentionné lors de mon courriel du 2 avril dernier, nous vous présentons aujourd’hui les mesures compensatoires pour les cours touchés par la grève du Syndicat des chargées et chargés de cours.
Les cours touchés par la grève ont fait l’objet d’un examen minutieux par la direction de faculté ou de département responsable. En fonction de la situation particulière de chaque cours, des scénarios de mesures compensatoires ont été élaborés, en ayant notamment recours à des professeurs administrateurs compétents. Il a par ailleurs été convenu qu’une attention particulière sera portée aux dossiers des finissants afin de ne pas retarder leur diplomation. Chacun de ces scénarios a aussi fait l’objet d’une validation par des conseillers juridiques afin de s’assurer qu’ils respectent en tout point les lois en vigueur, dont le Code du travail.
Pour plusieurs programmes, ces mesures ont déjà fait l’objet de discussions avec les associations étudiantes départementales ou facultaires et sont déjà connues des étudiants. Plusieurs de ces mesures sont déjà en application. Pour les autres programmes, elles seront communiquées aux étudiants concernés au plus tard le mercredi 11 avril, par les directions des départements ou des facultés responsables.
Deux options seront offertes à chacun des étudiants touchés par la grève :
1- L’acceptation des mesures proposées par les départements ou les facultés pour compléter la session;
ou
2- la reprise du cours à une autre session, accompagnée d’un crédit monétaire non remboursable des droits de scolarité.
À la fin de la semaine prochaine, chaque étudiant inscrit à un cours touché par la grève recevra un formulaire électronique pour chaque activité relevant d’un département différent. Il pourra ainsi signifier ses choix. Nous estimons que chaque étudiant est le mieux placé pour effectuer un choix judicieux parmi les options offertes, en prenant en compte sa situation personnelle, son cheminement dans son programme ainsi que la nature des activités touchées par la grève. Les formulaires devront être complétés avant le 4 mai 2007.
Voici une description des deux options offertes.
1- L’acceptation des mesures proposées par les départements ou les facultés pour compléter la session.
En fonction de la situation particulière de chaque cours, la direction des départements ou des facultés responsables proposera aux étudiants concernés, si ce n’est déjà fait, l’une des trois possibilités suivantes, ou une combinaison de ces possibilités.
Compléter la session en obtenant une note à valeur numérique, comme à l’accoutumée. Cette note sera attribuée à la suite de la passation d’un examen, de la correction des travaux requis ou d’autres types d’activités. Cette note sera prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative.
Compléter la session en obtenant une mention «P» (succès). Cette mention "P" indique que les exigences du cours ont été satisfaites, sans que ne soit déterminé le niveau exact d'apprentissage atteint. La mention "P" n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative. Toutefois, les crédits de l'activité ainsi notée sont comptabilisés pour la recommandation du diplôme.
Compléter la session une fois le conflit réglé, à l’aide de récupération. Pour certains cours, il n’apparaît pas possible d’obtenir une validation (notation) dans les conditions présentes. Cela signifie que des modalités de récupération seront nécessaires pour compléter le cours lorsque la grève aura pris fin. Les modalités de récupération peuvent varier selon la nature de l'activité et l'ampleur de l'évaluation à compléter. Les activités de récupération pourraient avoir lieu au début de la session d'automne 2007 ou parallèlement aux activités de la session d'automne 2007. Dans des cas exceptionnels, elles pourraient avoir lieu au début mai 2007. D'ici là, une note "M" (évaluation différée par l'Université) sera inscrite au relevé de notes. La mention "M" n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative. Les modalités de récupération seront déterminées par les directions de facultés ou de départements, au terme du conflit.
Si ces possibilités ne conviennent pas à l’étudiant, la seconde option est alors possible.
2. La reprise du cours à une autre session, accompagnée d’un crédit monétaire non remboursable des droits de scolarité.
Il est également possible de reprendre à une autre session l'activité visée par la grève des chargées et chargés de cours, ou une autre activité si le cours visé était à option dans le programme d'études de l’étudiant. Si cette option est choisie, la mention "X" (abandon sans échec) sera portée au relevé de notes pour l'activité touchée par la grève. Cette mention ne comporte pas de valeur numérique et n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative.
Un crédit monétaire non remboursable sera alors appliqué lors de la prochaine inscription à l'Université.
Vous recevrez au plus tard le mercredi 11 avril l'information pertinente de la direction du département ou de la faculté responsable de l'activité, si vous ne l’avez pas déjà en main. Les formulaires à compléter vous parviendront peu de temps après.
Nous sommes navrés que vous ayez à subir les inconvénients de cette grève. Je continuerai à vous informer des développements qui surviendront au cours des prochains jours.
Je vous prie de recevoir mes salutations les plus cordiales.
Christiane Piché
Vice-rectrice aux études
Cher étudiant,
Comme je vous l’ai mentionné lors de mon courriel du 2 avril dernier, nous vous présentons aujourd’hui les mesures compensatoires pour les cours touchés par la grève du Syndicat des chargées et chargés de cours.
Les cours touchés par la grève ont fait l’objet d’un examen minutieux par la direction de faculté ou de département responsable. En fonction de la situation particulière de chaque cours, des scénarios de mesures compensatoires ont été élaborés, en ayant notamment recours à des professeurs administrateurs compétents. Il a par ailleurs été convenu qu’une attention particulière sera portée aux dossiers des finissants afin de ne pas retarder leur diplomation. Chacun de ces scénarios a aussi fait l’objet d’une validation par des conseillers juridiques afin de s’assurer qu’ils respectent en tout point les lois en vigueur, dont le Code du travail.
Pour plusieurs programmes, ces mesures ont déjà fait l’objet de discussions avec les associations étudiantes départementales ou facultaires et sont déjà connues des étudiants. Plusieurs de ces mesures sont déjà en application. Pour les autres programmes, elles seront communiquées aux étudiants concernés au plus tard le mercredi 11 avril, par les directions des départements ou des facultés responsables.
Deux options seront offertes à chacun des étudiants touchés par la grève :
1- L’acceptation des mesures proposées par les départements ou les facultés pour compléter la session;
ou
2- la reprise du cours à une autre session, accompagnée d’un crédit monétaire non remboursable des droits de scolarité.
À la fin de la semaine prochaine, chaque étudiant inscrit à un cours touché par la grève recevra un formulaire électronique pour chaque activité relevant d’un département différent. Il pourra ainsi signifier ses choix. Nous estimons que chaque étudiant est le mieux placé pour effectuer un choix judicieux parmi les options offertes, en prenant en compte sa situation personnelle, son cheminement dans son programme ainsi que la nature des activités touchées par la grève. Les formulaires devront être complétés avant le 4 mai 2007.
Voici une description des deux options offertes.
1- L’acceptation des mesures proposées par les départements ou les facultés pour compléter la session.
En fonction de la situation particulière de chaque cours, la direction des départements ou des facultés responsables proposera aux étudiants concernés, si ce n’est déjà fait, l’une des trois possibilités suivantes, ou une combinaison de ces possibilités.
Compléter la session en obtenant une note à valeur numérique, comme à l’accoutumée. Cette note sera attribuée à la suite de la passation d’un examen, de la correction des travaux requis ou d’autres types d’activités. Cette note sera prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative.
Compléter la session en obtenant une mention «P» (succès). Cette mention "P" indique que les exigences du cours ont été satisfaites, sans que ne soit déterminé le niveau exact d'apprentissage atteint. La mention "P" n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative. Toutefois, les crédits de l'activité ainsi notée sont comptabilisés pour la recommandation du diplôme.
Compléter la session une fois le conflit réglé, à l’aide de récupération. Pour certains cours, il n’apparaît pas possible d’obtenir une validation (notation) dans les conditions présentes. Cela signifie que des modalités de récupération seront nécessaires pour compléter le cours lorsque la grève aura pris fin. Les modalités de récupération peuvent varier selon la nature de l'activité et l'ampleur de l'évaluation à compléter. Les activités de récupération pourraient avoir lieu au début de la session d'automne 2007 ou parallèlement aux activités de la session d'automne 2007. Dans des cas exceptionnels, elles pourraient avoir lieu au début mai 2007. D'ici là, une note "M" (évaluation différée par l'Université) sera inscrite au relevé de notes. La mention "M" n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative. Les modalités de récupération seront déterminées par les directions de facultés ou de départements, au terme du conflit.
Si ces possibilités ne conviennent pas à l’étudiant, la seconde option est alors possible.
2. La reprise du cours à une autre session, accompagnée d’un crédit monétaire non remboursable des droits de scolarité.
Il est également possible de reprendre à une autre session l'activité visée par la grève des chargées et chargés de cours, ou une autre activité si le cours visé était à option dans le programme d'études de l’étudiant. Si cette option est choisie, la mention "X" (abandon sans échec) sera portée au relevé de notes pour l'activité touchée par la grève. Cette mention ne comporte pas de valeur numérique et n'est pas prise en compte dans le calcul de la moyenne cumulative.
Un crédit monétaire non remboursable sera alors appliqué lors de la prochaine inscription à l'Université.
Vous recevrez au plus tard le mercredi 11 avril l'information pertinente de la direction du département ou de la faculté responsable de l'activité, si vous ne l’avez pas déjà en main. Les formulaires à compléter vous parviendront peu de temps après.
Nous sommes navrés que vous ayez à subir les inconvénients de cette grève. Je continuerai à vous informer des développements qui surviendront au cours des prochains jours.
Je vous prie de recevoir mes salutations les plus cordiales.
Christiane Piché
Vice-rectrice aux études
Info-négo 5 avril
La conciliatrice a appelé au SCCCUL hier en fin d'après-midi pour informer nos représentants syndicaux que les deux parties se rencontreraient en début d’après-midi seulement.
Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications
Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications
Appui du Fonds de solidarité des groupes populaires du Québec métro
Québec, 4 avril 2007
Cher-e-s camarades,
Bonjour,
La résolution d’appui suivante a été adoptée à l’unanimité ce soir lors de l'assemblée générale annuelle du Fonds de solidarité des groupes populaires du Québec métro.
Solidairement
Nicolas Lefebvre Legault
pour le conseil d’administration
Considérant que le Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec croit à l’avénement d’une plus grande justice sociale et une redistribution égalitaire et démocratique de la richesse collective;
Considérant que les luttes syndicales concourent généralement à cet objectif;
Considérant que le Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval est actuellement en grève pour améliorer les conditions de travail de ses membres, une majorité de précaires, et qu’il revendique la parité avec les chargé-es de cours des autres universités, ce qui ne serait que justice;
Considérant que depuis des années le Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval est l’un des plus fidèle soutien du Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec;
Que les membres du Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec réunis en assemblée générale en ce 4 avril 2007 déclarent leur appui à la lutte du Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval;
Que cet appui soit manifesté au Syndicat dans les plus brefs délais.
Proposé par Nicolas Lefebvre Legault (Comité populaire Saint-Jean-Baptiste)
Appuyé par Hélène Nazon (Communication Basse-Ville, Journal Droit de parole)
Adopté à l’unanimité
Cher-e-s camarades,
Bonjour,
La résolution d’appui suivante a été adoptée à l’unanimité ce soir lors de l'assemblée générale annuelle du Fonds de solidarité des groupes populaires du Québec métro.
Solidairement
Nicolas Lefebvre Legault
pour le conseil d’administration
Considérant que le Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec croit à l’avénement d’une plus grande justice sociale et une redistribution égalitaire et démocratique de la richesse collective;
Considérant que les luttes syndicales concourent généralement à cet objectif;
Considérant que le Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval est actuellement en grève pour améliorer les conditions de travail de ses membres, une majorité de précaires, et qu’il revendique la parité avec les chargé-es de cours des autres universités, ce qui ne serait que justice;
Considérant que depuis des années le Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval est l’un des plus fidèle soutien du Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec;
Que les membres du Fonds de solidarité des groupes populaires de Québec réunis en assemblée générale en ce 4 avril 2007 déclarent leur appui à la lutte du Syndicat des chargé-es de cours de l’Université Laval;
Que cet appui soit manifesté au Syndicat dans les plus brefs délais.
Proposé par Nicolas Lefebvre Legault (Comité populaire Saint-Jean-Baptiste)
Appuyé par Hélène Nazon (Communication Basse-Ville, Journal Droit de parole)
Adopté à l’unanimité
Les négociations reprennent (Le Journal de Québec)
L'original se trouve ici
Bryan Michaud
Le Journal de Québec
05/04/2007 06h54
Le bras de fer que se livrent les chargés de cours de l'Université Laval et l'administration reprend, aujourd'hui, à treize heures.
C'est ce qu'ont confirmé, hier, Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours (SCCUL), et Richard Fournier, directeur des affaires publiques de l'Université Laval.
«La partie syndicale a fait une demande pour négocier, aujourd'hui, assure M. Fournier. Toutefois, nous n'avons rien de plus à déposer. Nous avons fait le maximum que nous pouvions.»
Du côté du syndicat, M. Courval s'est dit confiant que la crise qui paralyse le campus universitaire achève. «J'ai espoir qu'on en viendra à une entente, assure le président du syndicat. Tant que ça négocie, que l'on se parle, ça peut se régler.»
Devoir de réserve
Denis Brière et Jean-Claude Dufour, qui sont présentement dans la course au rectorat, ont refusé de commenter le dossier. «Étant membre du conseil d'administration, je ne peux pas en parler, a assuré M. Dufour. C'est mon devoir de réserve. Tout cela est relève du comité de négociation.»
Le fait qu'aucun des candidats n'a voulu commenter a semblé décevoir les grévistes. «Ça ne m'étonne pas, dit Gilles Marcoux, chargé de cours en relations industrielles. Ils ne veulent probablement pas se positionner afin de ne pas courir de risque, étant donné qu'ils sont en début de course. C'est décevant! À quelque part, on veut des appuis. On veut se faire entendre.»
Mardi, 80 % des grévistes ont rejeté les dernières offres patronales. Les chargés de cours rencontrés jugeaient l'offre dérisoire. Même si l'Université Laval offre une parité avec les universités francophones de Montréal, ces dernières offrent des paies inférieures à la moyenne provinciale.
«De plus, les chargés de cours de plusieurs universités commencerons leurs négociations d'ici peu, ajoute M. Marcoux. À la fin de tout ça, on se retrouverait encore en queue de peloton.»
Démagogie sur la participation aux assemblées syndicales à l’Université Laval (cnes)
L'auteur d'un blogue syndical dénonce l'utilisation des chiffres du vote du 3 avril par l'Université Laval.
Même au Canada on invoque "la représentativité" pour discréditer la démarche des syndicats combatifs. Décidément, certains réflexes ont la peau très dure... Espérons qu’on ira pas jusqu’à déclarer la grève illégale. N’est ce pas M. Rahmani ?
Sur les lignes - Hier, dans sa réaction au rejet des offres par les chargé-es de cours, la direction de l’université déclarait "qu’elle aurait aimé connaître l’opinion des quelque 1 700 membres du Syndicat qui n’ont pas pris part au vote". Le but est transparent : miner la crédibilité du syndicat en attaquant sa représentativité. Malheureusement, plusieurs journalistes sont tombés dans la panneau, dont celle du Journal de Québec, qui écrit que "sur les 2000 chargés de cours, seulement 335 se sont prévalus de leur droit de vote".
Mettons les choses en perspective. S’il y a effectivement 2 000 personnes qui sont chargé-es de cours à l’Université Laval, il faut savoir qu’elles ne travaillent jamais toutes en même temps. Ainsi, cette session, il n’y a que 900 personnes qui avaient une charge de cours. Et même là, sur ces 900 personnes, il n’y en a qu’environ 500 qui se sont inscrit comme grévistes, ce qui donne droit à la "paie de grève" mais impose de faire du piquetage. La raison est simple : de nombreux chargé-es de cours ont une autre job à temps plein et la charge de cours n’est qu’un à côté. En médecine dentaire, par exemple, les chargé-es de cours sont en grande majorité des dentistes possédant leur propre cabinet privé nous apprenait Le Soleil samedi dernier.
335 participant-es à une AG sur 2 000 membres, ça fait 17%, c’est pathétique. 335 participant-es à une AG sur 900 personnes actuellement à l’emploi, ça fait 37%, c’est pas les gros chars mais c’est déjà moins pire. 335 participant-es à une AG sur 500 grévistes, ça fait 67%, et ça c’est bien. Ça veut dire, même en prenant pour acquis que tous les grévistes absent-es auraient voté pour un retour au travail (ce qui est plus que douteux), qu’une majorité claire des grévistes a rejeté les offres. Peu de syndicats, même en grève, peuvent se vanter d’une telle participation.
On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Les journalistes devraient savoir ça. En utilisant ceux de l’Université, ils choisissent leur camp.
mercredi 4 avril 2007
Le conflit toujours pas réglé (Radio-Canada.ca)
L'original se trouve ici
L'inquiétude grandit à l'Université Laval où le semestre des étudiants est menacé par la grève des chargés de cours. Les négociations ont progressé au cours des dernières heures entre les parties, mais il reste encore certains points en litige, dont la question salariale. Les chargés de cours, qui affirment être parmi les moins bien payés au Québec, veulent obtenir un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités.Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, venue soutenir les chargés de cours vendredi midi, l'écart avec les autres universités correspond en moyenne à 500 $ par charge de cours.
Claudette Carbonneau, présidente de la CSN: « C'est tellement peu dans le budget de l'Université. Les chargés de cours à Laval donnent 40 % des charges d'enseignement et n'occupent que 8 % de l'enveloppe salariale dédiée à l'enseignement », affirme Mme Carbonneau. Claudette Carbonneau lance un appel à la direction de l'Université, afin qu'elle fasse preuve de bonne volonté à la table de négociations. Elle estime que le conflit pourrait être réglé au cours de la fin de semaine. Claudette Carbonneau croit par ailleurs que la bataille des chargés de cours est pleinement justifiée. « C'est une bataille d'une très grande modernité: c'est des milliers de travailleurs et travailleuses à statut précaire qui luttent pour la reconnaissance d'une profession centrale pour l'avenir du Québec, pour l'avenir des jeunes », dit-elle. Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
L'inquiétude grandit à l'Université Laval où le semestre des étudiants est menacé par la grève des chargés de cours. Les négociations ont progressé au cours des dernières heures entre les parties, mais il reste encore certains points en litige, dont la question salariale. Les chargés de cours, qui affirment être parmi les moins bien payés au Québec, veulent obtenir un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités.Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, venue soutenir les chargés de cours vendredi midi, l'écart avec les autres universités correspond en moyenne à 500 $ par charge de cours.
Claudette Carbonneau, présidente de la CSN: « C'est tellement peu dans le budget de l'Université. Les chargés de cours à Laval donnent 40 % des charges d'enseignement et n'occupent que 8 % de l'enveloppe salariale dédiée à l'enseignement », affirme Mme Carbonneau. Claudette Carbonneau lance un appel à la direction de l'Université, afin qu'elle fasse preuve de bonne volonté à la table de négociations. Elle estime que le conflit pourrait être réglé au cours de la fin de semaine. Claudette Carbonneau croit par ailleurs que la bataille des chargés de cours est pleinement justifiée. « C'est une bataille d'une très grande modernité: c'est des milliers de travailleurs et travailleuses à statut précaire qui luttent pour la reconnaissance d'une profession centrale pour l'avenir du Québec, pour l'avenir des jeunes », dit-elle. Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
Info-négo 4 avril
C’est confirmé! La conciliatrice a convoqué les deux parties à une rencontre demain matin, à 9h. La négociation se poursuit.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Les chargés de cours rejettent l'offre patronale (Radio-Canada.ca)
L'original se trouve ici
Les chargés de cours rejettent l'offre patronale
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 81 % la dernière offre patronale.
Les syndiqués ont suivi la recommandation du syndicat. Ils ont jugé la proposition inacceptable et y voyaient un recul entre autres en ce qui concerne l'aide pédagogique et les congés parentaux.
La présidente de la Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Karine Millaire, se questionne sur l'efficacité des moyens mis en place par la direction pour sauver la session des étudiants.
Dimanche, la direction de l'Université Laval a déposé une offre qualifiée de finale à ses 2000 chargés de cours, en grève depuis trois semaines.
L'offre comportait des augmentations de près de 17 % sur 3 ans pour les charges de cours à forfait. Cela représente une augmentation au 1er janvier 2007 de 652 $. La rémunération pour chaque cours donné par semestre passerait donc à un peu plus 7000 $. À la fin de la convention collective, ce montant serait de 7538 $, selon l'offre de l'Université.
Les chargés de cours demandent un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités québécoises. Selon le vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation, Yves Marcoux, cet objectif est atteint:
« Nous considérons que nos offres actuellement sont très généreuses et tout à fait réalistes dans le contexte du financement des universités », dit-il.
Des améliorations quant aux congés parentaux et aux assurances collectives seraient également incluses dans la proposition.
Pour ce qui est des demandes syndicales relatives à l'aide pédagogique, au perfectionnement et au soutien professionnel, l'Université propose le maintien des conditions actuelles.
Lundi après-midi, les représentants syndicaux ont critiqué l'offre sur la table, accusant l'employeur de vouloir prolonger le conflit. Selon le syndicat, l'offre soumise par la direction de l'institution représentait un recul des conditions de travail des chargés de cours.
Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
Les chargés de cours rejettent l'offre patronale
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 81 % la dernière offre patronale.
Les syndiqués ont suivi la recommandation du syndicat. Ils ont jugé la proposition inacceptable et y voyaient un recul entre autres en ce qui concerne l'aide pédagogique et les congés parentaux.
La présidente de la Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Karine Millaire, se questionne sur l'efficacité des moyens mis en place par la direction pour sauver la session des étudiants.
Dimanche, la direction de l'Université Laval a déposé une offre qualifiée de finale à ses 2000 chargés de cours, en grève depuis trois semaines.
L'offre comportait des augmentations de près de 17 % sur 3 ans pour les charges de cours à forfait. Cela représente une augmentation au 1er janvier 2007 de 652 $. La rémunération pour chaque cours donné par semestre passerait donc à un peu plus 7000 $. À la fin de la convention collective, ce montant serait de 7538 $, selon l'offre de l'Université.
Les chargés de cours demandent un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités québécoises. Selon le vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation, Yves Marcoux, cet objectif est atteint:
« Nous considérons que nos offres actuellement sont très généreuses et tout à fait réalistes dans le contexte du financement des universités », dit-il.
Des améliorations quant aux congés parentaux et aux assurances collectives seraient également incluses dans la proposition.
Pour ce qui est des demandes syndicales relatives à l'aide pédagogique, au perfectionnement et au soutien professionnel, l'Université propose le maintien des conditions actuelles.
Lundi après-midi, les représentants syndicaux ont critiqué l'offre sur la table, accusant l'employeur de vouloir prolonger le conflit. Selon le syndicat, l'offre soumise par la direction de l'institution représentait un recul des conditions de travail des chargés de cours.
Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
L'Université Laval en mode urgence (Journal de Québec)
L'original se trouve ici
Katia Bussière Journal de Québec04/04/2007 06h49
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 80 % la dernière offre patronale, hier après-midi, forçant ainsi la direction à prendre les grands moyens pour éviter aux étudiants de perdre leur session.
Sur les 2000 chargés de cours, seulement 335 se sont prévalus de leur droit de vote. «Oui, il y a moins de gens ici parce qu'on a un problème de précarité. Les chargés de cours travaillent à l'extérieur», se défend le président du syndicat, Martin Courval.
En rejetant majoritairement la dernière offre patronale, les chargés de cours continuent leur grève générale illimitée, déclenchée le 14 mars. Quelque 32 % des cours de premier cycle demeurent paralysés.
La question salariale se trouve toujours au coeur du litige. «Les chargés de cours veulent être reconnus; ils veulent l'équité salariale avec les autres universités. L'offre est inacceptable. On peut faire mieux que ça, et de loin», a répété M. Courval.
Les syndiqués ont rejeté une hausse salariale de 16,85 % sur trois ans, qui faisait passer de 6443 $ à 7529 $ le forfait payé à un chargé de cours. L'offre ressemble à ce que reçoivent les chargés de cours de l'Université de Montréal, selon la direction de l'Université Laval, qui a montré un tableau comparatif.
La conciliatrice au dossier devrait convoquer les deux parties à la table pour reprendre les négociations. «L'employeur n'aura pas le choix de négocier. On veut un rapprochement vers un rayon de soleil. Environ 70 % des chargés de cours gagnent moins de 20 000 $ par année», dit le président.
Déception
Déçue du résultat du vote, l'Université Laval maintient que son offre est raisonnable et comparable à l'ensemble des universités du Québec. «On a négocié de façon constructive. Il y a eu 45 jours de négos dont dix avec la conciliatrice, six offres globales et une offre finale», affirme Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité de négociations.
L'employeur passe maintenant à la phase urgence, celle de faire compléter la session au plus grand nombre possible d'étudiants, signale Christiane Piché, vice-rectrice aux études.
Pour qu'une session soit valide, elle doit compter 12 semaines de cours. Les étudiants ont eu dix semaines de cours jusqu'ici. La session se termine le 27 avril en incluant une semaine d'examens.
«On va prioriser les finissants pour qu'ils obtiennent leur diplôme», dit Mme Piché. Les autres étudiants auront aussi accès à une liste d'options leur permettant de sauver leurs cours: soit ils feront de la récupération lorsque les chargés de cours rentreront au travail, soit il reprendront le cours à une prochaine session sans avoir à le payer de nouveau, soit ils recevront une note - qui stipule que le cours a été réussi.
La direction est aussi en train de valider la possibilité de faire compléter les cours par la centaine de professeurs-cadres disponibles.
Katia Bussière Journal de Québec04/04/2007 06h49
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 80 % la dernière offre patronale, hier après-midi, forçant ainsi la direction à prendre les grands moyens pour éviter aux étudiants de perdre leur session.
Sur les 2000 chargés de cours, seulement 335 se sont prévalus de leur droit de vote. «Oui, il y a moins de gens ici parce qu'on a un problème de précarité. Les chargés de cours travaillent à l'extérieur», se défend le président du syndicat, Martin Courval.
En rejetant majoritairement la dernière offre patronale, les chargés de cours continuent leur grève générale illimitée, déclenchée le 14 mars. Quelque 32 % des cours de premier cycle demeurent paralysés.
La question salariale se trouve toujours au coeur du litige. «Les chargés de cours veulent être reconnus; ils veulent l'équité salariale avec les autres universités. L'offre est inacceptable. On peut faire mieux que ça, et de loin», a répété M. Courval.
Les syndiqués ont rejeté une hausse salariale de 16,85 % sur trois ans, qui faisait passer de 6443 $ à 7529 $ le forfait payé à un chargé de cours. L'offre ressemble à ce que reçoivent les chargés de cours de l'Université de Montréal, selon la direction de l'Université Laval, qui a montré un tableau comparatif.
La conciliatrice au dossier devrait convoquer les deux parties à la table pour reprendre les négociations. «L'employeur n'aura pas le choix de négocier. On veut un rapprochement vers un rayon de soleil. Environ 70 % des chargés de cours gagnent moins de 20 000 $ par année», dit le président.
Déception
Déçue du résultat du vote, l'Université Laval maintient que son offre est raisonnable et comparable à l'ensemble des universités du Québec. «On a négocié de façon constructive. Il y a eu 45 jours de négos dont dix avec la conciliatrice, six offres globales et une offre finale», affirme Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité de négociations.
L'employeur passe maintenant à la phase urgence, celle de faire compléter la session au plus grand nombre possible d'étudiants, signale Christiane Piché, vice-rectrice aux études.
Pour qu'une session soit valide, elle doit compter 12 semaines de cours. Les étudiants ont eu dix semaines de cours jusqu'ici. La session se termine le 27 avril en incluant une semaine d'examens.
«On va prioriser les finissants pour qu'ils obtiennent leur diplôme», dit Mme Piché. Les autres étudiants auront aussi accès à une liste d'options leur permettant de sauver leurs cours: soit ils feront de la récupération lorsque les chargés de cours rentreront au travail, soit il reprendront le cours à une prochaine session sans avoir à le payer de nouveau, soit ils recevront une note - qui stipule que le cours a été réussi.
La direction est aussi en train de valider la possibilité de faire compléter les cours par la centaine de professeurs-cadres disponibles.
Réaction au vote du 3 avril
Désinformation
Bonjour J'étais présent à l'assemblée d'hier et je tiens à féliciter mon exécutif syndical pour l'ensemble de processus démocratique mis en branle pour cette occasion. Je sais que certains membres de l'assemblée ont critiqué le ton adopté dans l'info négo et je suis d'accord avec cette critique. Je constate par ailleurs que la dernière communication est nettement plus posée. Ceci dit, je suis vraiment outré de la déclaration de l'employeur au sujet du taux de participation à l'assemblée. Je crois que vous devez réagir en mettant en évidence le nombre de chargés de cours actifs à cette session ce qui rend le taux de participation non seulement acceptable mais enviable. Peu d'organisations peuvent avoir un tel taux dans de tels délais. Notre démocratie syndicale est donc bien vivante.
Solidairement
André Fortin, chargé de cours et superviseur de stages École de service social
Bonjour J'étais présent à l'assemblée d'hier et je tiens à féliciter mon exécutif syndical pour l'ensemble de processus démocratique mis en branle pour cette occasion. Je sais que certains membres de l'assemblée ont critiqué le ton adopté dans l'info négo et je suis d'accord avec cette critique. Je constate par ailleurs que la dernière communication est nettement plus posée. Ceci dit, je suis vraiment outré de la déclaration de l'employeur au sujet du taux de participation à l'assemblée. Je crois que vous devez réagir en mettant en évidence le nombre de chargés de cours actifs à cette session ce qui rend le taux de participation non seulement acceptable mais enviable. Peu d'organisations peuvent avoir un tel taux dans de tels délais. Notre démocratie syndicale est donc bien vivante.
Solidairement
André Fortin, chargé de cours et superviseur de stages École de service social
mardi 3 avril 2007
Lettre d'appui d'une étudiante
Conflit de travail l'Université Laval : mauvaise foi et mépris de l'administration aux dépens des étudiants
À titre d'étudiante qui diplôme dans quelques semaines, j'ai suivi activement le déroulement du conflit de travail qui oppose les chargé(e)s decours de l'Université Laval à l'administration universitaire. Depuis ledébut de la grève il y a trois semaines, l'administration informe ses étudiants au compte-goutte. Dimanche, tout en qualifiant l'offre patronalede «plus que raisonnable » et les conditions proposées comme «avantageuses» » pour les chargé(e)s de cours, l'administration avisait la communauté universitaire qu'elle mettait en place des moyens parallèles afin de minimiser l'impact de la grève sur les étudiant(e)s. Si l'offre patronale était si avantageuse, comment se fait-il que l'Université s'active à mettre sur pied un plan B pour pallier à l'absence des chargé(e)s de cours. Il semble que l'on veuille gagner du temps? Or les étudiant(e)s, pour qui la session achève, n'ont pas de marge de maneuvre.Toutefois, c'est aujourd'hui que l'arrogance de l'Université a atteint son comble. Commentant le rejet de l'offre à 80% par l'assemblée générale des chargé(e)s de cours, elle affirme qu'«elle aurait aimé connaître l'opinion des quelque 1 700 membres du Syndicat qui n'ont paspris part au vote ». Quoi ? Se pourrait-il que les membres de l'administration ignorent totalement les rouages de la prise de décisions dans une organisation syndicale ? Qui est en droit de douter de la crédibilité du vote avec une si forte majorité et après trois semaines d'arrêt de travail ? Qui peut honnêtement s'attendre à ce que tous les chargés de cours assistent à une assemblée de 4h en plein jour alorsqu'une majorité d'entre eux occupent un deuxième, parfois un troisième emploi ? Ce commentaire insidieux de l'administration ne fait que confirmer mon sentiment face à ce conflit : l'Université Laval méprise 2000 de ses enseignants et ce sont les étudiant(e)s qui font les frais de cette attitude désolante.
Marie Langevin
Finissante au Baccalauréat
À titre d'étudiante qui diplôme dans quelques semaines, j'ai suivi activement le déroulement du conflit de travail qui oppose les chargé(e)s decours de l'Université Laval à l'administration universitaire. Depuis ledébut de la grève il y a trois semaines, l'administration informe ses étudiants au compte-goutte. Dimanche, tout en qualifiant l'offre patronalede «plus que raisonnable » et les conditions proposées comme «avantageuses» » pour les chargé(e)s de cours, l'administration avisait la communauté universitaire qu'elle mettait en place des moyens parallèles afin de minimiser l'impact de la grève sur les étudiant(e)s. Si l'offre patronale était si avantageuse, comment se fait-il que l'Université s'active à mettre sur pied un plan B pour pallier à l'absence des chargé(e)s de cours. Il semble que l'on veuille gagner du temps? Or les étudiant(e)s, pour qui la session achève, n'ont pas de marge de maneuvre.Toutefois, c'est aujourd'hui que l'arrogance de l'Université a atteint son comble. Commentant le rejet de l'offre à 80% par l'assemblée générale des chargé(e)s de cours, elle affirme qu'«elle aurait aimé connaître l'opinion des quelque 1 700 membres du Syndicat qui n'ont paspris part au vote ». Quoi ? Se pourrait-il que les membres de l'administration ignorent totalement les rouages de la prise de décisions dans une organisation syndicale ? Qui est en droit de douter de la crédibilité du vote avec une si forte majorité et après trois semaines d'arrêt de travail ? Qui peut honnêtement s'attendre à ce que tous les chargés de cours assistent à une assemblée de 4h en plein jour alorsqu'une majorité d'entre eux occupent un deuxième, parfois un troisième emploi ? Ce commentaire insidieux de l'administration ne fait que confirmer mon sentiment face à ce conflit : l'Université Laval méprise 2000 de ses enseignants et ce sont les étudiant(e)s qui font les frais de cette attitude désolante.
Marie Langevin
Finissante au Baccalauréat
Info-négo 3 avril
Les membres du SCCCUL réunis aujourd’hui en assemblée générale spéciale ont voté à 80.9% en faveur du rejet de l’offre globale finale de l’Université Laval. La grève se poursuit donc.
Ce vote a été pris à la suite d’une recommandation unanime du Conseil syndical pour rejeter l’offre de l’Employeur.
Le président du SCCCUL, M. Martin Courval, qui présidait la réunion a mené de façon démocratique les débats en facilitant la prise de parole des intervenants-es désireux de s’exprimer librement en faveur ou contre l’offre de l’Employeur.
La réunion, qui a débuté à 10h30 et s’est terminée à 14h30 a permis aux chargés-es de cours présents de recevoir toute l’information sur l’offre globale et finale, par la vice-présidente aux relations du travail, Mme Hélène Bois.
Des documents présentant le dépôt patronal et les demandes syndicales ont été distribués à l’ensemble des membres. Ils ont permis à tous et chacun de prendre connaissance et d’apprécier tous les enjeux de la négociation depuis ses débuts, en mai 2006, jusqu’au 1er avril 2007. Ils ont permis également de constater qu’il restait encore bien des points en litige outre la question salariale, notamment les dossiers des superviseurs-es de stages, de la formation continue, de la rémunération des tâches liées, des conditions de travail des chargés-es de cours en musique et de la prime de départ à la retraite.
Rappelons que depuis le déclenchement de la grève le 14 mars, il y a eu 12 séances de conciliation entre les deux parties.
Lors de la période de questions, un très grand nombre de chargés-es de cours ont plaidé en faveur du respect et de la reconnaissance de leur profession.
Il est ressorti également des divers échanges que les membres étaient désireux de voir instaurer par leur Employeur des mesures d’équité entre tous les chargés-es de cours soulignant ainsi leur solidarité comme membres, faisant partie d’un groupe.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Ce vote a été pris à la suite d’une recommandation unanime du Conseil syndical pour rejeter l’offre de l’Employeur.
Le président du SCCCUL, M. Martin Courval, qui présidait la réunion a mené de façon démocratique les débats en facilitant la prise de parole des intervenants-es désireux de s’exprimer librement en faveur ou contre l’offre de l’Employeur.
La réunion, qui a débuté à 10h30 et s’est terminée à 14h30 a permis aux chargés-es de cours présents de recevoir toute l’information sur l’offre globale et finale, par la vice-présidente aux relations du travail, Mme Hélène Bois.
Des documents présentant le dépôt patronal et les demandes syndicales ont été distribués à l’ensemble des membres. Ils ont permis à tous et chacun de prendre connaissance et d’apprécier tous les enjeux de la négociation depuis ses débuts, en mai 2006, jusqu’au 1er avril 2007. Ils ont permis également de constater qu’il restait encore bien des points en litige outre la question salariale, notamment les dossiers des superviseurs-es de stages, de la formation continue, de la rémunération des tâches liées, des conditions de travail des chargés-es de cours en musique et de la prime de départ à la retraite.
Rappelons que depuis le déclenchement de la grève le 14 mars, il y a eu 12 séances de conciliation entre les deux parties.
Lors de la période de questions, un très grand nombre de chargés-es de cours ont plaidé en faveur du respect et de la reconnaissance de leur profession.
Il est ressorti également des divers échanges que les membres étaient désireux de voir instaurer par leur Employeur des mesures d’équité entre tous les chargés-es de cours soulignant ainsi leur solidarité comme membres, faisant partie d’un groupe.
Nicole Blouin,vice-présidente aux communications
Deux reportages de Radio-Canada sur le vote du 3 avril
Les chargés de cours montent le ton (Journal de Québec)
L'original se trouve ici.
Chantal Maltais
Journal de Québec
03/04/2007 09h43
Le syndicat des chargés de cours de l'Université Laval rencontre ses membres, ce matin, en assemblée générale spéciale, afin de voter sur la dernière offre patronale.
«Au cours de la fin de semaine, nous avons fait trois propositions à l'employeur, à court, à moyen et à long terme, qu'il a refusé de voir», a dit Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours de l'Université Laval.
«Ça ressemble à un lock-out, parce que l'employeur, en refusant de considérer notre première offre qui contenait une procédure de retour au travail, nous dit de rester dehors», a précisé M. Courval.
Le syndicat croit aussi que l'administration fera appel à des briseurs de grève (scabs) sous peu. «À la fin de la négociation, nous avons demandé à l'employeur: voulez-vous vraiment avoir un conflit? Allez-vous avoir recours aux scabs? Réponse de l'employeur: «S'il y a des scabs, vous ferez ce que vous aurez à faire!»», a relaté le président du syndicat.
Pour qu'une session soit valide, elle doit compter 12 semaines de cours; actuellement, elle en comptabilise dix.
Du côté de l'université, différents scénarios sont envisagés pour éviter l'annulation de la session. Tout dépend des facultés, des cours et du travail accompli jusqu'à maintenant par les étudiants.
«On n'a pas envie que nos étudiants aient des diplômes à rabais. On veut sauver la session, mais aussi préserver la qualité de l'enseignement», a dit Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociations.
«Plusieurs de nos cadres, eux-mêmes ex-professeurs, pourraient facilement donner ou noter des cours et corriger des examens», a ajouté M. Marcoux.
Quant à l'emploi de briseurs de grève, le vice-recteur a affirmé n'avoir jamais manifesté son intention de les utiliser. «Nos actions se feront toujours dans le respect de la loi», a certifié M. Marcoux.
Chantal Maltais
Journal de Québec
03/04/2007 09h43
Le syndicat des chargés de cours de l'Université Laval rencontre ses membres, ce matin, en assemblée générale spéciale, afin de voter sur la dernière offre patronale.
«Au cours de la fin de semaine, nous avons fait trois propositions à l'employeur, à court, à moyen et à long terme, qu'il a refusé de voir», a dit Martin Courval, président du syndicat des chargés de cours de l'Université Laval.
«Ça ressemble à un lock-out, parce que l'employeur, en refusant de considérer notre première offre qui contenait une procédure de retour au travail, nous dit de rester dehors», a précisé M. Courval.
Le syndicat croit aussi que l'administration fera appel à des briseurs de grève (scabs) sous peu. «À la fin de la négociation, nous avons demandé à l'employeur: voulez-vous vraiment avoir un conflit? Allez-vous avoir recours aux scabs? Réponse de l'employeur: «S'il y a des scabs, vous ferez ce que vous aurez à faire!»», a relaté le président du syndicat.
Pour qu'une session soit valide, elle doit compter 12 semaines de cours; actuellement, elle en comptabilise dix.
Du côté de l'université, différents scénarios sont envisagés pour éviter l'annulation de la session. Tout dépend des facultés, des cours et du travail accompli jusqu'à maintenant par les étudiants.
«On n'a pas envie que nos étudiants aient des diplômes à rabais. On veut sauver la session, mais aussi préserver la qualité de l'enseignement», a dit Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociations.
«Plusieurs de nos cadres, eux-mêmes ex-professeurs, pourraient facilement donner ou noter des cours et corriger des examens», a ajouté M. Marcoux.
Quant à l'emploi de briseurs de grève, le vice-recteur a affirmé n'avoir jamais manifesté son intention de les utiliser. «Nos actions se feront toujours dans le respect de la loi», a certifié M. Marcoux.
Refus des offres de l'employeur
Au terme d'une assemblée générale de plus de 4h, les chargé-es de cours de l'Université Laval ont rejeté à 80,9% la dernière offre patronale.
Plus d'informations seront disponibles sous peu.
Le concepteur
Plus d'informations seront disponibles sous peu.
Le concepteur
L’Université Laval passe au plan B (Le Soleil)
L'original se trouve ici
Annie Morin
L’Université Laval passe au plan B. Dans les prochains jours, les étudiants seront informés de la façon dont leur faculté entend s’y prendre pour sauver la session, mise en péril par la grève générale illimitée des chargés de cours. La vice-rectrice aux études, Christiane Piché, a écrit hier aux étudiants touchés par le conflit pour les rassurer. Elle indique que les facultés et les départements qui le peuvent mettront en place des mesures pour « aider ses étudiants, notamment ceux qui doivent diplômer, à compléter leur session ». « Elles tiendront compte notamment des particularités propres à chaque domaine d’études, des méthodes pédagogiques utilisées et du travail fait jusqu’à maintenant en cours de session », souligne Mme Piché, tout en invitant les étudiants à poursuivre les lectures et à réaliser les travaux prévus dans le plan de cours. « Ce sera très décentralisé comme opération », insiste Richard Fournier, directeur des communications de l’Université Laval. Hier, les facultés contactées par Le Soleil n’avaient pas encore arrêté leur choix sur des mesures concrètes, mais elles y planchaient. Parmi les possibles, notons un retour en classe des cadres, une reprise des cours à l’été ou à l’automne ou même la transformation des notes accumulées jusqu’à présent en note finale. Tout cela avec « le souci de préserver la qualité de la formation », répète M. Fournier.
Martin Courval, président du Syndicat des chargés de cours, qualifie le geste de « très racoleur ». « Il y a un moyen de sauver la session et c’est en négociant sérieusement à la table », insiste-t-il.
Réglez !
Les étudiants, eux, continuent de plaider pour un règlement rapide du conflit. La Confédération des associations d’étudiants de l’Université Laval (CADEUL) et l’Association des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIES) ont prévu un point de presse ce matin pour taper sur le clou. Par ailleurs, le Syndicat des chargés de cours a reçu hier l’appui du Syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL), qui n’a pourtant pas l’habitude de se mêler des dossiers d’actualité. Dans un communiqué publié hier, son président, John G. Kingma, s’est dit « particulièrement sensible » aux demandes salariales et aux conditions d’emploi favorisant un meilleur encadrement des étudiants au premier cycle. Les chargés de cours veulent la parité avec leurs collègues des autres universités du Québec.
Annie Morin
L’Université Laval passe au plan B. Dans les prochains jours, les étudiants seront informés de la façon dont leur faculté entend s’y prendre pour sauver la session, mise en péril par la grève générale illimitée des chargés de cours. La vice-rectrice aux études, Christiane Piché, a écrit hier aux étudiants touchés par le conflit pour les rassurer. Elle indique que les facultés et les départements qui le peuvent mettront en place des mesures pour « aider ses étudiants, notamment ceux qui doivent diplômer, à compléter leur session ». « Elles tiendront compte notamment des particularités propres à chaque domaine d’études, des méthodes pédagogiques utilisées et du travail fait jusqu’à maintenant en cours de session », souligne Mme Piché, tout en invitant les étudiants à poursuivre les lectures et à réaliser les travaux prévus dans le plan de cours. « Ce sera très décentralisé comme opération », insiste Richard Fournier, directeur des communications de l’Université Laval. Hier, les facultés contactées par Le Soleil n’avaient pas encore arrêté leur choix sur des mesures concrètes, mais elles y planchaient. Parmi les possibles, notons un retour en classe des cadres, une reprise des cours à l’été ou à l’automne ou même la transformation des notes accumulées jusqu’à présent en note finale. Tout cela avec « le souci de préserver la qualité de la formation », répète M. Fournier.
Martin Courval, président du Syndicat des chargés de cours, qualifie le geste de « très racoleur ». « Il y a un moyen de sauver la session et c’est en négociant sérieusement à la table », insiste-t-il.
Réglez !
Les étudiants, eux, continuent de plaider pour un règlement rapide du conflit. La Confédération des associations d’étudiants de l’Université Laval (CADEUL) et l’Association des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIES) ont prévu un point de presse ce matin pour taper sur le clou. Par ailleurs, le Syndicat des chargés de cours a reçu hier l’appui du Syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL), qui n’a pourtant pas l’habitude de se mêler des dossiers d’actualité. Dans un communiqué publié hier, son président, John G. Kingma, s’est dit « particulièrement sensible » aux demandes salariales et aux conditions d’emploi favorisant un meilleur encadrement des étudiants au premier cycle. Les chargés de cours veulent la parité avec leurs collègues des autres universités du Québec.
lundi 2 avril 2007
Réaction à la dernière offre (TVA)
Un vidéo du président du SCCCUL, Martin Courval, qui commente la dernière offre patronale
Info-négo 2 avril
Une vraie farce que cette dernière séance de négociation, tenue le dimanche 1er avril, à laquelle nos représentants-es syndicaux avaient été convoqués hier après-midi à l’hôtel Clarion, par la conciliatrice.
C’est par une offre globale et finale, dont le contenu est nettement en dessous de toutes les demandes syndicales faites jusqu’à maintenant, et même de propositions syndicales déjà acceptées par l’Employeur, que ce dernier a répondu aux trois propositions faites l’avant-veille par le SCCCUL. Certains éléments de la proposition patronale sont même en recul par rapport à l’actuelle convention.
Notre équipe syndicale a travaillé quelques heures pour présenter une contre-proposition à cette offre globale, et lorsque nos représentants se sont présentés à nouveau devant l’Employeur en début de soirée, ce dernier ne s’est même pas donné la peine de la lire, en écoutant à peine les explications que la partie syndicale lui faisait. L’Employeur a rétorqué, avec l’attitude méprisante qu’on lui connaît, qu’il s’en tenait à son offre globale et finale, point à la ligne. Puis, le porte-parole patronal a présenté au SCCCUL une lettre déjà imprimée, portant la date du 1er avril et signée par le vice-président exécutif Claude Godbout, qui ne fait que confirmer la mauvaise foi planifiée et manifestée par l’Employeur tout au cours des quelques 50 séances de négociation ayant eu lieu depuis le mois de septembre 2006.
À la lecture de cette lettre qui impose le bâillon aux chargés-es de cours grévistes, le président du SCCCUL, Martin Courval qui est chargé de cours en relations industrielles a répliqué par ces mots : « Vous venez de me donner le pire cas de relations du travail que je pourrai utiliser dans mes cours. »
Et dès ce moment, à peine quinze minutes après le dépôt de la contre-proposition syndicale, l’Employeur a mis fin à la conciliation non sans avoir eu le temps de laisser dire par l’un des représentants patronaux, Yves Marcoux : « Si vous pensez qu’il y a des scabs vous pourrez nous poursuivre … »
Quel culot!
Quel mépris!
Quelle honte pour une institution universitaire que de traiter de cette façon 2 000 de ses employés-es enseignants-es universitaires, dont plus de 900 donnent des cours à la session d’hiver.
Vous aurez certainement compris que le patron, qui avait déjà l’intention de casser le Syndicat, avait pris toutes les mesures possibles au cours de la négociation en ne négociant que 1 jour à 1 jour et demi par semaine avant la conciliation et en se servant de tous les prétextes à sa disposition pour amener le SCCCUL dans un cul-de-sac, avec une demande de conciliation, alors que la partie syndicale s’est toujours déclarée disposée à négocier à n’importe quelle heure et en n’importe quel temps.
Cette façon de procéder était sa stratégie et il croyait bien qu’en demandant la conciliation, il pourrait continuer sa mascarade et faire retomber l’odieux de la non- validation de la session sur le dos des chargés-es de cours, alors que ces derniers-es ont toujours déclaré qu’ils et qu’elles voulaient donner un enseignement de qualité à leurs étudiants-es.
Aujourd’hui, comment l’Employeur pourra-t-il justifier l’engagement d’une poignée d’administrateurs en remplacement des 900 chargés-es de cours qui donnent plus de 40% des cours au premier cycle, pour valider la session d’hiver et la valeur du diplôme de milliers d’étudiant-es bientôt sur le marché du travail, qui n’auront pas suivi toute la matière de leur syllabus ?
Où sont donc les beaux discours du recteur Michel Pigeon sur la reconnaissance des chargés-de cours comme enseignants-es universitaires ? Comment se fait-il qu’en période cruciale de négociation, lorsque notre président l’a appelé la semaine dernière pour l’informer des difficultés rencontrées, qu’il n’ait même pas retourné l’appel qui lui avait été fait.
Comment un recteur qui désire renouveler son mandat peut-il être crédible lorsqu’il dit vouloir valoriser les communications internes sur le campus, en agissant de la sorte auprès de 2 000 de ses employés-es ? Est-ce là une marque de respect à l’endroit des chargés-es de cours ?
Lettre du vice-recteur exécutif et vice-recteur à l’administration et aux finances
L’Employeur, par le truchement d’une lettre signée par le vice-recteur exécutif et vice-recteur à l’administration et aux finances Claude Godbout, et adressée au président du SCCCUL, impose aux chargés-es de cours des restrictions sur leur liberté de mouvement et d’expression dans leur propre université.
Conseil syndical, Assemblée générale, Point de presse
Le comité de stratégie réuni ce matin a décidé de convoquer un Conseil syndical pour faire état de la situation . Ce Conseil syndical se tiendra aujourd’hui à 16h00 au local 3464 du Pavillon Alphonse-Desjardins.
Les membres du SCCCUL ont été convoqués à une assemblée générale spéciale le mardi 3 avril à 10h00 au sous-sol de l’Église Saint-Thomas d’Aquin, au 824 rue Paradis, coin Louis-Joliet et Paradis (Parallèle à Myrand - coin Louis-Joliet).
Par ailleurs le président du SCCCUL Martin Courval tiendra un point de presse à 14h au local 3342 du Pavillon Alphonse-Desjardins en présence des membres du Conseil exécutif et du Comité de négociation.
Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications
C’est par une offre globale et finale, dont le contenu est nettement en dessous de toutes les demandes syndicales faites jusqu’à maintenant, et même de propositions syndicales déjà acceptées par l’Employeur, que ce dernier a répondu aux trois propositions faites l’avant-veille par le SCCCUL. Certains éléments de la proposition patronale sont même en recul par rapport à l’actuelle convention.
Notre équipe syndicale a travaillé quelques heures pour présenter une contre-proposition à cette offre globale, et lorsque nos représentants se sont présentés à nouveau devant l’Employeur en début de soirée, ce dernier ne s’est même pas donné la peine de la lire, en écoutant à peine les explications que la partie syndicale lui faisait. L’Employeur a rétorqué, avec l’attitude méprisante qu’on lui connaît, qu’il s’en tenait à son offre globale et finale, point à la ligne. Puis, le porte-parole patronal a présenté au SCCCUL une lettre déjà imprimée, portant la date du 1er avril et signée par le vice-président exécutif Claude Godbout, qui ne fait que confirmer la mauvaise foi planifiée et manifestée par l’Employeur tout au cours des quelques 50 séances de négociation ayant eu lieu depuis le mois de septembre 2006.
À la lecture de cette lettre qui impose le bâillon aux chargés-es de cours grévistes, le président du SCCCUL, Martin Courval qui est chargé de cours en relations industrielles a répliqué par ces mots : « Vous venez de me donner le pire cas de relations du travail que je pourrai utiliser dans mes cours. »
Et dès ce moment, à peine quinze minutes après le dépôt de la contre-proposition syndicale, l’Employeur a mis fin à la conciliation non sans avoir eu le temps de laisser dire par l’un des représentants patronaux, Yves Marcoux : « Si vous pensez qu’il y a des scabs vous pourrez nous poursuivre … »
Quel culot!
Quel mépris!
Quelle honte pour une institution universitaire que de traiter de cette façon 2 000 de ses employés-es enseignants-es universitaires, dont plus de 900 donnent des cours à la session d’hiver.
Vous aurez certainement compris que le patron, qui avait déjà l’intention de casser le Syndicat, avait pris toutes les mesures possibles au cours de la négociation en ne négociant que 1 jour à 1 jour et demi par semaine avant la conciliation et en se servant de tous les prétextes à sa disposition pour amener le SCCCUL dans un cul-de-sac, avec une demande de conciliation, alors que la partie syndicale s’est toujours déclarée disposée à négocier à n’importe quelle heure et en n’importe quel temps.
Cette façon de procéder était sa stratégie et il croyait bien qu’en demandant la conciliation, il pourrait continuer sa mascarade et faire retomber l’odieux de la non- validation de la session sur le dos des chargés-es de cours, alors que ces derniers-es ont toujours déclaré qu’ils et qu’elles voulaient donner un enseignement de qualité à leurs étudiants-es.
Aujourd’hui, comment l’Employeur pourra-t-il justifier l’engagement d’une poignée d’administrateurs en remplacement des 900 chargés-es de cours qui donnent plus de 40% des cours au premier cycle, pour valider la session d’hiver et la valeur du diplôme de milliers d’étudiant-es bientôt sur le marché du travail, qui n’auront pas suivi toute la matière de leur syllabus ?
Où sont donc les beaux discours du recteur Michel Pigeon sur la reconnaissance des chargés-de cours comme enseignants-es universitaires ? Comment se fait-il qu’en période cruciale de négociation, lorsque notre président l’a appelé la semaine dernière pour l’informer des difficultés rencontrées, qu’il n’ait même pas retourné l’appel qui lui avait été fait.
Comment un recteur qui désire renouveler son mandat peut-il être crédible lorsqu’il dit vouloir valoriser les communications internes sur le campus, en agissant de la sorte auprès de 2 000 de ses employés-es ? Est-ce là une marque de respect à l’endroit des chargés-es de cours ?
Lettre du vice-recteur exécutif et vice-recteur à l’administration et aux finances
L’Employeur, par le truchement d’une lettre signée par le vice-recteur exécutif et vice-recteur à l’administration et aux finances Claude Godbout, et adressée au président du SCCCUL, impose aux chargés-es de cours des restrictions sur leur liberté de mouvement et d’expression dans leur propre université.
Conseil syndical, Assemblée générale, Point de presse
Le comité de stratégie réuni ce matin a décidé de convoquer un Conseil syndical pour faire état de la situation . Ce Conseil syndical se tiendra aujourd’hui à 16h00 au local 3464 du Pavillon Alphonse-Desjardins.
Les membres du SCCCUL ont été convoqués à une assemblée générale spéciale le mardi 3 avril à 10h00 au sous-sol de l’Église Saint-Thomas d’Aquin, au 824 rue Paradis, coin Louis-Joliet et Paradis (Parallèle à Myrand - coin Louis-Joliet).
Par ailleurs le président du SCCCUL Martin Courval tiendra un point de presse à 14h au local 3342 du Pavillon Alphonse-Desjardins en présence des membres du Conseil exécutif et du Comité de négociation.
Nicole Blouin,
vice-présidente aux communications
Un syndicat éclectique (Le Soleil)
L'original se trouve ici
Le vendredi 30 mars 2007
Un syndicat éclectique
Annie Morin, Le Soleil
Des avocats, des artistes, des entrepreneurs, des infirmières, même des journalistes. Une poignée à temps plein, une grosse majorité à temps partiel. Le Syndicat des chargés et chargéesde cours de l’Université Laval (SCCCUL) est éclectique, éclaté, au point de compter dans ses rangs des éléments carrément antisyndicaux.
« Ce syndicat est absolument incroyable. On a des gens de toutes les tendances, de toutes les nationalités. Des fois, j’ai un peu l’impression de gérer le Québec », confie Martin Courval, président du SCCCUL.
Cette diversité n’est pas un obstacle au bon fonctionnement de l’organisation, dit-il, car « ultimement, on défend tous la même grande valeur, la qualité de l’enseignement ». N’empêche, plusieurs chargés de cours n’ont aucune culture syndicale. Certains ont même les syndicats en travers de la gorge. Pensons notamment aux patrons qui donnent des cours en administration et en relations industrielles. Pour lutter contre les préjugés, M. Courval choisit l’information. « On dit tout, on explique. »
En bout de ligne, le Syndicat travaille toujours avec les mêmes intéressés. Des 2000 chargés de cours de l’Université Laval, dont 900 étaient actifs pour la session d’hiver, environ 500 se sont inscrits comme grévistes. Les assemblées générales attirent plus ou moins 300 fidèles, un noyau dur composé majoritairement des syndiqués dont l’enseignement est le principal gagne-pain.
Les chargés de cours qui ont déjà un boulot à temps plein sont plus difficiles à mobiliser et les autres, qui n’y croient pas, se tiennent loin. En médecine dentaire, par exemple, les chargés de cours sont en grande majorité des dentistes possédant leur propre cabinet privé. Résultat : il y en a trois qui tiennent des pancartes sur une possibilité de 80 !
Depuis le début du conflit, le 14 mars, le SCCCUL tire sur les rênes de ses membres zélés. Interdit de donner son cours sous peine d’infraction au Code du travail. Interdit de poursuivre l’enseignement à distance. Interdit de ramasser ou de commander des travaux. Interdit de communiquer avec les élèves.
« On essaie de prévenir plutôt que guérir. Nous tissons des liens très proches avec les étudiants et, parfois, les chargés de cours qui viennent d’arriver sur le campus peuvent être tentés de les maintenir », explique Puma Freytag, vice-président à la vie syndicale, qui invite tout ce beau monde à manifester son mécontentement à la haute direction de l’Université Laval.
Pour toucher une allocation de grève de 175 $, les syndiqués doivent effectuer un minimum de sept heures d’activités militantes hebdomadaires. Les militants les plus actifs et ceux qui ont des enfants voient leur rémunération grimper jusqu’à un maximum de 250 $. En 2004, le protocole de retour au travail prévoyait la reprise de toutes les activités d’enseignement manquées pendant la grève et donc aucune réduction de salaire. Résultat : la session a été plus payante pour les grévistes dûment inscrits !
Le vendredi 30 mars 2007
Un syndicat éclectique
Annie Morin, Le Soleil
Des avocats, des artistes, des entrepreneurs, des infirmières, même des journalistes. Une poignée à temps plein, une grosse majorité à temps partiel. Le Syndicat des chargés et chargéesde cours de l’Université Laval (SCCCUL) est éclectique, éclaté, au point de compter dans ses rangs des éléments carrément antisyndicaux.
« Ce syndicat est absolument incroyable. On a des gens de toutes les tendances, de toutes les nationalités. Des fois, j’ai un peu l’impression de gérer le Québec », confie Martin Courval, président du SCCCUL.
Cette diversité n’est pas un obstacle au bon fonctionnement de l’organisation, dit-il, car « ultimement, on défend tous la même grande valeur, la qualité de l’enseignement ». N’empêche, plusieurs chargés de cours n’ont aucune culture syndicale. Certains ont même les syndicats en travers de la gorge. Pensons notamment aux patrons qui donnent des cours en administration et en relations industrielles. Pour lutter contre les préjugés, M. Courval choisit l’information. « On dit tout, on explique. »
En bout de ligne, le Syndicat travaille toujours avec les mêmes intéressés. Des 2000 chargés de cours de l’Université Laval, dont 900 étaient actifs pour la session d’hiver, environ 500 se sont inscrits comme grévistes. Les assemblées générales attirent plus ou moins 300 fidèles, un noyau dur composé majoritairement des syndiqués dont l’enseignement est le principal gagne-pain.
Les chargés de cours qui ont déjà un boulot à temps plein sont plus difficiles à mobiliser et les autres, qui n’y croient pas, se tiennent loin. En médecine dentaire, par exemple, les chargés de cours sont en grande majorité des dentistes possédant leur propre cabinet privé. Résultat : il y en a trois qui tiennent des pancartes sur une possibilité de 80 !
Depuis le début du conflit, le 14 mars, le SCCCUL tire sur les rênes de ses membres zélés. Interdit de donner son cours sous peine d’infraction au Code du travail. Interdit de poursuivre l’enseignement à distance. Interdit de ramasser ou de commander des travaux. Interdit de communiquer avec les élèves.
« On essaie de prévenir plutôt que guérir. Nous tissons des liens très proches avec les étudiants et, parfois, les chargés de cours qui viennent d’arriver sur le campus peuvent être tentés de les maintenir », explique Puma Freytag, vice-président à la vie syndicale, qui invite tout ce beau monde à manifester son mécontentement à la haute direction de l’Université Laval.
Pour toucher une allocation de grève de 175 $, les syndiqués doivent effectuer un minimum de sept heures d’activités militantes hebdomadaires. Les militants les plus actifs et ceux qui ont des enfants voient leur rémunération grimper jusqu’à un maximum de 250 $. En 2004, le protocole de retour au travail prévoyait la reprise de toutes les activités d’enseignement manquées pendant la grève et donc aucune réduction de salaire. Résultat : la session a été plus payante pour les grévistes dûment inscrits !
L’Université Laval dépose une offre finale (Communiqué de l'université)
Québec, le 1er avril 2007 – Dans un effort ultime pour régler le conflit de travail avec le Syndicat de ses chargés de cours et soucieuse de permettre à ses étudiants de compléter leur session d’étude dans les meilleures conditions possibles, l’Université Laval a déposé aujourd’hui une offre finale de règlement.
Cette offre comporte des conditions de travail avantageuses pour les chargés de cours de l’Université Laval et tout à fait comparables à celles des autres universités québécoises. L’Université Laval a notamment offert un redressement et des augmentations de salaire totalisant 16,85 % par charge de cours à forfait pour les trois prochaines années. À titre d’exemple, le forfaitaire par charge de cours passerait le premier janvier 2007 de 6 442 $ à 7 094 $.
« Nos offres sont plus que raisonnables dans le contexte actuel du financement des universités québécoises » a déclaré M. Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation. « Elles permettent d’améliorer les conditions offertes à nos chargés de cours sur plusieurs points, dont la rémunération, les congés parentaux et les assurances collectives pour les chargés d’enseignement. Elles assurent également le maintien des conditions actuelles touchant entre autres l’aide pédagogique, le perfectionnement, les libérations syndicales et le soutien professionnel de 120 $ par cours. »
« Nous avons atteint les limites de ce que nous pouvons offrir. Nous espérons que nos chargés de cours accepteront ces offres » d’ajouter M. Marcoux.
Se préoccupant de ses étudiants, l’Université tient à rappeler qu’elle met parallèlement en place des moyens afin de les aider à compléter cette session, avec le souci de préserver la qualité de la formation, le tout dans le respect des dispositions du Code du travail. Les étudiants seront informés de ces mesures au cours des prochains jours, par la direction de leur faculté.
Cette offre comporte des conditions de travail avantageuses pour les chargés de cours de l’Université Laval et tout à fait comparables à celles des autres universités québécoises. L’Université Laval a notamment offert un redressement et des augmentations de salaire totalisant 16,85 % par charge de cours à forfait pour les trois prochaines années. À titre d’exemple, le forfaitaire par charge de cours passerait le premier janvier 2007 de 6 442 $ à 7 094 $.
« Nos offres sont plus que raisonnables dans le contexte actuel du financement des universités québécoises » a déclaré M. Yves Marcoux, vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation. « Elles permettent d’améliorer les conditions offertes à nos chargés de cours sur plusieurs points, dont la rémunération, les congés parentaux et les assurances collectives pour les chargés d’enseignement. Elles assurent également le maintien des conditions actuelles touchant entre autres l’aide pédagogique, le perfectionnement, les libérations syndicales et le soutien professionnel de 120 $ par cours. »
« Nous avons atteint les limites de ce que nous pouvons offrir. Nous espérons que nos chargés de cours accepteront ces offres » d’ajouter M. Marcoux.
Se préoccupant de ses étudiants, l’Université tient à rappeler qu’elle met parallèlement en place des moyens afin de les aider à compléter cette session, avec le souci de préserver la qualité de la formation, le tout dans le respect des dispositions du Code du travail. Les étudiants seront informés de ces mesures au cours des prochains jours, par la direction de leur faculté.
dimanche 1 avril 2007
Info-négo 1er avril
Rien ne va plus! Nos négociateurs syndicaux sont très déçus et le lien de confiance s’érode de jour en jour avec l’Employeur.
Vendredi le 30, les négociations ont duré jusqu’à 2h30 du matin et samedi le 31, la conciliatrice a ajourné la séance à 16h30.
La patience de nos représentants syndicaux n’est pas venue à bout de l’arrogance et de l’inflexibilité de l’Employeur qui n’a même pas daigné répondre à trois propositions de règlement que lui soumettait le SCCCUL vendredi. Et ce n’est qu’après avoir attendu samedi pendant plus de trois heures une réponse qui n’est pas venue, que la conciliatrice a pris la décision d’ajourner la conciliation.
La partie patronale a rejeté du revers de la main les trois propositions pour un règlement à court, moyen et long terme et n‘a pas eu la décence de discuter de celles-ci, bien qu’elles n’étaient pas chiffrées.
Rappelons que le syndicat a travaillé sans relâche pour faire ces propositions, afin qu’il qu’il y ait un retour en classe dès lundi matin et que la session soit validée.
On peut aisément douter de la bonne foi de l’Employeur, qui à toutes fins utiles semble vouloir que le conflit perdure, en restant campé sur ses positions et en faisant fi des intérêts des étudiants-es.
Dernière heure! La conciliatrice vient d’appeler pour convoquer les deux parties à 16h cet après-midi.
Nos représentants syndicaux ont toujours le même mandat, celui d’obtenir de l’Employeur la reconnaissance et le respect des chargés-es de cours de l’Université Laval.
Vendredi le 30, les négociations ont duré jusqu’à 2h30 du matin et samedi le 31, la conciliatrice a ajourné la séance à 16h30.
La patience de nos représentants syndicaux n’est pas venue à bout de l’arrogance et de l’inflexibilité de l’Employeur qui n’a même pas daigné répondre à trois propositions de règlement que lui soumettait le SCCCUL vendredi. Et ce n’est qu’après avoir attendu samedi pendant plus de trois heures une réponse qui n’est pas venue, que la conciliatrice a pris la décision d’ajourner la conciliation.
La partie patronale a rejeté du revers de la main les trois propositions pour un règlement à court, moyen et long terme et n‘a pas eu la décence de discuter de celles-ci, bien qu’elles n’étaient pas chiffrées.
Rappelons que le syndicat a travaillé sans relâche pour faire ces propositions, afin qu’il qu’il y ait un retour en classe dès lundi matin et que la session soit validée.
On peut aisément douter de la bonne foi de l’Employeur, qui à toutes fins utiles semble vouloir que le conflit perdure, en restant campé sur ses positions et en faisant fi des intérêts des étudiants-es.
Dernière heure! La conciliatrice vient d’appeler pour convoquer les deux parties à 16h cet après-midi.
Nos représentants syndicaux ont toujours le même mandat, celui d’obtenir de l’Employeur la reconnaissance et le respect des chargés-es de cours de l’Université Laval.
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