L'original se trouve ici
L'inquiétude grandit à l'Université Laval où le semestre des étudiants est menacé par la grève des chargés de cours. Les négociations ont progressé au cours des dernières heures entre les parties, mais il reste encore certains points en litige, dont la question salariale. Les chargés de cours, qui affirment être parmi les moins bien payés au Québec, veulent obtenir un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités.Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, venue soutenir les chargés de cours vendredi midi, l'écart avec les autres universités correspond en moyenne à 500 $ par charge de cours.
Claudette Carbonneau, présidente de la CSN: « C'est tellement peu dans le budget de l'Université. Les chargés de cours à Laval donnent 40 % des charges d'enseignement et n'occupent que 8 % de l'enveloppe salariale dédiée à l'enseignement », affirme Mme Carbonneau. Claudette Carbonneau lance un appel à la direction de l'Université, afin qu'elle fasse preuve de bonne volonté à la table de négociations. Elle estime que le conflit pourrait être réglé au cours de la fin de semaine. Claudette Carbonneau croit par ailleurs que la bataille des chargés de cours est pleinement justifiée. « C'est une bataille d'une très grande modernité: c'est des milliers de travailleurs et travailleuses à statut précaire qui luttent pour la reconnaissance d'une profession centrale pour l'avenir du Québec, pour l'avenir des jeunes », dit-elle. Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
L'inquiétude grandit à l'Université Laval où le semestre des étudiants est menacé par la grève des chargés de cours. Les négociations ont progressé au cours des dernières heures entre les parties, mais il reste encore certains points en litige, dont la question salariale. Les chargés de cours, qui affirment être parmi les moins bien payés au Québec, veulent obtenir un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités.Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, venue soutenir les chargés de cours vendredi midi, l'écart avec les autres universités correspond en moyenne à 500 $ par charge de cours.
Claudette Carbonneau, présidente de la CSN: « C'est tellement peu dans le budget de l'Université. Les chargés de cours à Laval donnent 40 % des charges d'enseignement et n'occupent que 8 % de l'enveloppe salariale dédiée à l'enseignement », affirme Mme Carbonneau. Claudette Carbonneau lance un appel à la direction de l'Université, afin qu'elle fasse preuve de bonne volonté à la table de négociations. Elle estime que le conflit pourrait être réglé au cours de la fin de semaine. Claudette Carbonneau croit par ailleurs que la bataille des chargés de cours est pleinement justifiée. « C'est une bataille d'une très grande modernité: c'est des milliers de travailleurs et travailleuses à statut précaire qui luttent pour la reconnaissance d'une profession centrale pour l'avenir du Québec, pour l'avenir des jeunes », dit-elle. Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.