samedi 7 avril 2007

Info-négo 7 avril

Malgré le rejet à 81% de l’offre patronale par les chargés de cours
présents à l'assemblée générale du 3 avril dernier, l'employeur reste
campé sur ses positions. Il y a eu des tentatives de rapprochement des
parties, par la conciliatrice France Racine, jeudi et vendredi jusque tard
dans la soirée, sans résultats significatifs. Le Syndicat a collaboré de
bonne foi, mais il semble que l’effort ne soit pas suffisant aux yeux de
l’Employeur.

Pendant ce temps, le recteur Pigeon ne répond pas aux appels du président
du SCCUL, Martin Courval. Pourtant il s'adresse à la communauté
universitaire en annonçant des surplus budgétaires et il ne juge pas utile
de prendre position sur le conflit de travail actuel qui touche plus de
2,000 de ses enseignants.

Quel dirigeant de la communauté universitaire! Depuis qu'il est en poste,
les relations du travail ne se règlent pas par la négociation mais
seulement à coup de conflits : grève des chargés de cours en 2003,
lock-out pour les maîtres de langues en mai 2006 et encore une grève des
chargés de cours en ce moment. Cette façon de faire représente des coûts
énormes non seulement en termes de qualité des relations du travail, mais
elle a aussi des impacts très importants pour les étudiants.

Dans le présent conflit, le syndicat a mis sur la table de négociation de
multiples propositions pour régler définitivement toutes sortes de
problèmes dans les unités en plus de rechercher une rémunération équitable!

Nous cherchons la reconnaissance et l'équité non pas avec les professeurs
de l'Université Laval, mais simplement avec nos collègues chargés et
chargées de cours des autres universités. Serait-ce être trop exigeants
que de nous attendre à un minimum de respect de la part de notre employeur?

Nous prévoyons reprendre nos discussions avec l'employeur au début de la
semaine prochaine.

Comité de négociation
SCCCUL