Rien ne va plus! Nos négociateurs syndicaux sont très déçus et le lien de confiance s’érode de jour en jour avec l’Employeur.
Vendredi le 30, les négociations ont duré jusqu’à 2h30 du matin et samedi le 31, la conciliatrice a ajourné la séance à 16h30.
La patience de nos représentants syndicaux n’est pas venue à bout de l’arrogance et de l’inflexibilité de l’Employeur qui n’a même pas daigné répondre à trois propositions de règlement que lui soumettait le SCCCUL vendredi. Et ce n’est qu’après avoir attendu samedi pendant plus de trois heures une réponse qui n’est pas venue, que la conciliatrice a pris la décision d’ajourner la conciliation.
La partie patronale a rejeté du revers de la main les trois propositions pour un règlement à court, moyen et long terme et n‘a pas eu la décence de discuter de celles-ci, bien qu’elles n’étaient pas chiffrées.
Rappelons que le syndicat a travaillé sans relâche pour faire ces propositions, afin qu’il qu’il y ait un retour en classe dès lundi matin et que la session soit validée.
On peut aisément douter de la bonne foi de l’Employeur, qui à toutes fins utiles semble vouloir que le conflit perdure, en restant campé sur ses positions et en faisant fi des intérêts des étudiants-es.
Dernière heure! La conciliatrice vient d’appeler pour convoquer les deux parties à 16h cet après-midi.
Nos représentants syndicaux ont toujours le même mandat, celui d’obtenir de l’Employeur la reconnaissance et le respect des chargés-es de cours de l’Université Laval.