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Les chargés de cours rejettent l'offre patronale
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 81 % la dernière offre patronale.
Les syndiqués ont suivi la recommandation du syndicat. Ils ont jugé la proposition inacceptable et y voyaient un recul entre autres en ce qui concerne l'aide pédagogique et les congés parentaux.
La présidente de la Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Karine Millaire, se questionne sur l'efficacité des moyens mis en place par la direction pour sauver la session des étudiants.
Dimanche, la direction de l'Université Laval a déposé une offre qualifiée de finale à ses 2000 chargés de cours, en grève depuis trois semaines.
L'offre comportait des augmentations de près de 17 % sur 3 ans pour les charges de cours à forfait. Cela représente une augmentation au 1er janvier 2007 de 652 $. La rémunération pour chaque cours donné par semestre passerait donc à un peu plus 7000 $. À la fin de la convention collective, ce montant serait de 7538 $, selon l'offre de l'Université.
Les chargés de cours demandent un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités québécoises. Selon le vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation, Yves Marcoux, cet objectif est atteint:
« Nous considérons que nos offres actuellement sont très généreuses et tout à fait réalistes dans le contexte du financement des universités », dit-il.
Des améliorations quant aux congés parentaux et aux assurances collectives seraient également incluses dans la proposition.
Pour ce qui est des demandes syndicales relatives à l'aide pédagogique, au perfectionnement et au soutien professionnel, l'Université propose le maintien des conditions actuelles.
Lundi après-midi, les représentants syndicaux ont critiqué l'offre sur la table, accusant l'employeur de vouloir prolonger le conflit. Selon le syndicat, l'offre soumise par la direction de l'institution représentait un recul des conditions de travail des chargés de cours.
Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.
Les chargés de cours rejettent l'offre patronale
Les chargés de cours de l'Université Laval ont rejeté à 81 % la dernière offre patronale.
Les syndiqués ont suivi la recommandation du syndicat. Ils ont jugé la proposition inacceptable et y voyaient un recul entre autres en ce qui concerne l'aide pédagogique et les congés parentaux.
La présidente de la Confédération des associations étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), Karine Millaire, se questionne sur l'efficacité des moyens mis en place par la direction pour sauver la session des étudiants.
Dimanche, la direction de l'Université Laval a déposé une offre qualifiée de finale à ses 2000 chargés de cours, en grève depuis trois semaines.
L'offre comportait des augmentations de près de 17 % sur 3 ans pour les charges de cours à forfait. Cela représente une augmentation au 1er janvier 2007 de 652 $. La rémunération pour chaque cours donné par semestre passerait donc à un peu plus 7000 $. À la fin de la convention collective, ce montant serait de 7538 $, selon l'offre de l'Université.
Les chargés de cours demandent un rattrapage salarial avec leurs collègues des autres universités québécoises. Selon le vice-recteur adjoint aux ressources humaines et membre du comité patronal de négociation, Yves Marcoux, cet objectif est atteint:
« Nous considérons que nos offres actuellement sont très généreuses et tout à fait réalistes dans le contexte du financement des universités », dit-il.
Des améliorations quant aux congés parentaux et aux assurances collectives seraient également incluses dans la proposition.
Pour ce qui est des demandes syndicales relatives à l'aide pédagogique, au perfectionnement et au soutien professionnel, l'Université propose le maintien des conditions actuelles.
Lundi après-midi, les représentants syndicaux ont critiqué l'offre sur la table, accusant l'employeur de vouloir prolonger le conflit. Selon le syndicat, l'offre soumise par la direction de l'institution représentait un recul des conditions de travail des chargés de cours.
Les chargés de cours, qui sont en négociations avec la direction de l'Université Laval depuis mai 2006 pour le renouvellement de leur contrat de travail, ont déclenché la grève le 14 mars dernier. Le conflit de travail paralyse une bonne partie des cours de premier cycle.